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L'angoisse du covid

L'angoisse du covid

Pubblicato 26 lug 2022 Aggiornato 26 lug 2022 Salute
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L'angoisse du covid

Du jour au lendemain, nous voilà confinés. Nos sorties étaient restreintes et elles devaient être justifiées pour des rendez-vous, des courses et pour se promener dans les sentiers. Ne jamais oublier cette attestation au cas où la police nous arrêterait et sans dépasser un certain nombre de kilomètres. Ma liberté m'échappait totalement et me plongeait dans un état d'angoisse. J'allais dans la commune voisine à dix kilomètres de chez moi et dans un nouveau département. Je me sentais en effraction permanente. La crainte du gendarme, la peur des autres, je ne voulais pas qu'on s'approche de moi. Je limitais mes déplacements dans le supermarché pour acheter deux fois par semaine seulement. Au début, personne ne portait de masque. À chaque fois que je voyais des personnes dans un rayon, je fuyais. J'essayais dans un autre rayon voisin, c'était pareil. J'effectuais des kilomètres et kilomètres pour m'esquiver. J'attendais de pouvoir m'emparer des produits tout en observant derrière moi. Lorsque je passais à la caisse, je distançais de quelques mètres avec mon caddie. Je n'avais qu'une hâte, c'était d'être dehors. Je me savonnais mes mains, mais arrivé dans la voiture, j'avais l'impression de transporter avec moi le covid. Comme je vivais avec ma mère, ma famille exerçait une pression et si ma mère attrapait le covid, ce serait ma faute. On me rappelait sans cesse de me désinfecter à chaque fois. Je devenais folle, car je me les nettoyais au savon sans eau avant de quitter le parking du magasin et dans ma maison une fois que les courses étaient rangées.
 
Je ne lisais plus mon journal quotidien qui ne mettait à la une que sur le covid ni sur le fil d'actualité de Facebook, je ne regardais pas les informations à la télévision. Être dans ma bulle, ne pas penser à ce quotidien qui me plongeait dans une panique d'une fin du monde. Nous allions tous mourir un par un et je verrai mes proches disparaître. Non ! Non ! Non ! Je ne désirais pas entendre ce genre de discours ni projeter un avenir désastreux. Laissez-moi vivre mes rêves, je n'ai pas tout accompli, je n'avais pas dit aux gens que je les aimais ! Laissez-moi en paix avec ce coronavirus ! À lui tout seul, il me tuait peu à peu par sa présence et sa célébrité planétaire m'étouffait.
 
J'ai dû apprendre à fabriquer mes premiers masques faits par mes propres mains, grâce à une vidéo sur youtub et sans machine à coudre.
 
Mon neveu et ma nièce étaient à la même enseigne et il a fallu pendant que mon frère était en formation, aider les enfants dans leurs devoirs. Habitant en pleine campagne et à cinq cents mètres de chez moi, je traversais un champ sans avoir besoin de papier. Cela me permettait de m'évader et de découvrir les nouvelles méthodes de travail. Ma nièce apprenait la division et ce n'était déjà pas mon fort, mais la division euclidienne était un mystère. Heureusement, son institutrice a laissé une indication sous forme de vidéo où j'ai noté toute son explication. Miracle ! J'ai fini par comprendre et me réconcilier avec elle. Pendant ce temps, je pensais à autre chose et surtout pas à ma vie actuelle même si je connaissais le contexte. Vers la fin, les enfants étaient las de ce nouveau rituel de l'école et ils ne souhaitaient plus travailler. Cette privation, de ne plus voir leurs copains étaient aussi difficile. D'autant plus qu'ils ne partaient pas de la maison et ne se rendaient pas dans les commerces. Leur demeure et leur jardin étaient leur prison.
 
 
 
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