L'Alliance écossaise
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L'Alliance écossaise
On ne le sait que peu mais quand le général de Gaulle partit à Londres le 17 juin 1940, le « fonds légèrement anti anglais » français (Jeanne d’Arc, Waterloo et compagnie…) faisait de cette démarche une décision difficile à « avaler ». C’est pour cela que le général de Gaulle insista sur le fait que la France libre reprenait, en vérité, d’une certaine façon, la tradition de la « auld » (old en anglais moderne) alliance (la plus vieille alliance du monde, officiellement 1295-1560, officieusement encore et encore) avec l’Écosse afin de limiter ce côté accessoire et ne manqua jamais de le faire savoir, comme indiqué sur cette plaque située au consulat de France en Ecosse. D’ailleurs, si le général accepta de bon cœur que les français libres puissent devenir des SAS, c’est parce que l’unité, en 1942, était commandée par un…Écossais, le capitaine David Stirling.
Le 23 juin 1942, le général de Gaulle évoqua aussi, à Edimbourg, au nom de la auld alliance, ceci : « Je ne crois pas qu’à aucune époque un Français ait pu venir en Écosse sans être saisi par une particulière émotion». Nul ne dit si Churchill…apprécia.
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