Imposture ou incompétence ? Décryptage du discours covidiste et de ses conséquences sur nos libertés fondamentales
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Imposture ou incompétence ? Décryptage du discours covidiste et de ses conséquences sur nos libertés fondamentales
Dans un monde ou l’information semble avoir cédé la place à la communication, voire à la propagande quand ce n’est pas tout simplement à la désinformation, il convient urgemment et systématiquement de se poser la question suivante quand un politique, un expert ou un journaliste prend la parole : a-t-on affaire à un professionnel incompétent ou un à professionnel de mauvaise foi ? Ou aux deux ? Et ce n’est que si la réponse est "ni l'un, ni l'autre" qu’il y a éventuellement matière à prêter l’oreille.
Ces questions liminaires sont indispensables si nous souhaitons reprendre le contrôle d’une situation qui est en train de nous échapper. Pour illustrer mon propos, je vais prendre un exemple simple et d’actualité : lorsqu’un médecin, un expert, un politicien, un représentant de l’industrie pharmaceutique ou des médias nous affirme qu’il faut se faire vacciner sans se poser de questions, car cela est bon pour nous et va nous permettre de revenir à la normale, la première question qu’il faudrait lui poser en retour est s’il fait cette affirmation parce qu’il y croit lui-même ou parce qu’il est de mauvaise foi. En d’autres termes, tient-il ce propos parce qu’il est un professionnel incompétent ne se rendant pas compte, en toute bonne foi, de l’improbabilité de son affirmation ou parce qu’il est un imposteur, conscient de ce qu’il affirme, mais essayant néanmoins de nous faire prendre des vessies pour des lanternes ?
Un plaidoyer pour la liberté
Comme préalable à la lecture de la suite de mon article, j’invite tous ceux qui trouveraient mon propos trop fort de café à prendre connaissance de ce que je considère comme un des manifestes les plus incitatifs à l’éveil que j’ai lu ces derniers temps. Un plaidoyer sous forme de question : Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ? Son auteur, Jean Michel Grau, nous invite à nous interroger au vu de l’actualité que nous traversons et à nous positionner face au futur vraisemblable qui nous attend si nous ne réagissons pas rapidement. Son texte est certes dérangeant et opte pour un parti pris plus extrême que je ne choisirais personnellement, mais il a le mérite de remuer les esprits, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose en la circonstance.
Si vous avez répondu oui à chaque point de son énumération, vous ne tirerez pas grand bénéfice de la lecture de ce qui suit. Car si vous n’avez pas été sensible au problème de fond que soulève ce manifeste et que vous avez été déstabilisé par le côté vindicatif et peu nuancé de son contenu, vous faites probablement partie de ceux qui n’ont pas envie de remettre en cause leurs croyances. Ce que vous êtes bien sûr tout à fait en droit de faire et que personne ne saurait vous reprocher, car un tel message, cru et brut de décoffrage, n’est pas du goût de tous. Et comme il faut de tout pour faire un monde, votre souhait de vous en tenir aux consignes qui viennent de nos dirigeants, sans remise en cause, est sans doute utile pour que d’autres puissent prendre pleinement conscience de la nécessité de s’alerter au risque d’un futur dystopien que les mesures qui nous sont dictées actuellement ont de fortes chances d’entrainer.
La fin de la démocratie représentative
Le problème de fond que soulève Jean-Michel Grau est celui, exprimé en filigrane, de la disparition de la démocratie représentative. Car c’est fondamentalement de cela qu’il s’agit et il est sans doute grand temps de se frotter les yeux afin de faire l’effort de secouer la conviction assoupie que nous vivons encore dans une véritable démocratie. L’heure est aux choix, dont celui de décider si nous souhaitons entretenir l’illusion d’un monde de libertés qui serait basé sur un processus démocratique ou si nous allons nous respecter suffisamment pour sortir de notre zone de confort et défendre ces libertés dont nous avons peut-être oublié qu’elles avaient un prix et exigeaient qu’à tout le moins nous soyons conscients de leur valeur. Mais pour commencer, revenons sur quelques lointaines notions pour nous rafraichir la mémoire.
Il y a bien longtemps, à l’époque où se déplacer jusqu’à la capitale pour faire entendre sa voix était malaisé pour le citoyen, en raison des distances et de moyens de locomotions rudimentaires, a été inventée la notion de représentation du bon peuple. Le village ou la communauté élisait un représentant qui allait à la bourgade voisine ou à la capitale pour y faire valoir la position des villageois. Avec le temps cette coutume s’est transformée dans les systèmes parlementaires que nous connaissons aujourd’hui dans la plupart des pays. Depuis la Révolution Française, les députés de l'Hexagone ne sont toutefois plus les porte-parole de leurs électeurs : ils sont investis d’un mandat national et sont censés se déterminer par rapport à leur vision de l’intérêt général. Pourtant, comme l’indique l’article 3 de la Constitution, « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »
Est-ce toujours et encore le cas aujourd’hui dans la pratique ? Peut-on encore parler de démocratie représentative où le peuple exerce son pouvoir souverain, par l’intermédiaire de ses représentants ? Si l’évolution de nos sociétés peut nous en faire douter, les événements de ces 12 derniers mois auront eu raison de bien de nos vœux pieux. Les mots « élus » et « représentants » semblent avoir été remplacés par les termes de « dirigeants » et « autorités ». Le « pouvoir » politique semble moins avoir vocation à servir les intérêts des citoyens qu’à décider pour, imposer à et contraindre la population à respecter des décisions qui sont prises sans la consulter. Pire, la population ne semble même plus mériter qu’on lui explique le pourquoi du comment, comme si elle ne pouvait pas comprendre. Elle semble juste bonne à obtempérer, sous le coup de la peur et des injonctions et est malvenue à poser des questions ou, Dieu l’en garde, à soulever des objections. Tout questionnement ou opinion divergente devient très vite complotiste, voire relèverait pour ainsi dire du terrorisme.
La dictature de la pensée unique
Aux Etats-Unis, de hauts responsables politiques viennent d’exiger que les supporters d’un candidat présidentiel soient listés comme terroristes domestiques, soient empêchés d’utiliser les transports publics, soient mis sous surveillance, empêchés de voter, censurés sur les réseaux sociaux, etc….Le Président sortant des Etats-Unis a lui-même été censuré par les réseaux sociaux, empêché de communiquer avec son électorat qui représente environ 50% de la population et fait aujourd’hui l’objet d’une procédure de destitution alors que son mandat a déjà pris fin. La question n’est pas de savoir s’il est sympathique ou pas et si l’on partage ses opinions politiques ou non. La question est de savoir qui dirige la nation la plus puissante au monde. FB et Twitter ou le Président des USA ? La question est aussi de savoir s’il demeurera possible pour tout un chacun de faire valoir une opinion politique ou autre sans être pointé du doigt comme ennemi de la nation. Le nouveau Domestic Terrorism Prevention Act 2021 proposé en ce moment au Parlement américain semble indiquer que tel ne sera bientôt plus le cas. Plutôt effrayant comme perspective!
N’est-il pas extraordinaire que même en Suisse, un projet de loi voie le jour qui prévoit une définition élargie du terrorisme, incluant des activités légitimes visant à influencer ou modifier l’ordre étatique. Les sanctions à de tels comportements "terroristes" iraient de l’assignation à résidence, de l’interdiction de contacts, à l’interdiction de circulation sur et en dehors du territoire et à des mesures de surveillance fixées sur le corps. Je ne parle évidemment pas des fouilles d’ordinateurs et de téléphone portable et des écoutes téléphoniques qui vont de soi. Même l’ONU s’en est inquiété dans une lettre officielle à la Suisse, jugeant que le journalisme ou le militantisme politique ne devraient pas craindre de tomber sous le coup de cette définition.
Qui sont les véritables terroristes ?
Si cette nouvelle disposition pouvait permettre de sanctionner nos médias et nos politiciens pour avoir semé la terreur en répandant des nouvelles anxiogènes et en édictant des mesures liberticides disproportionnées et sans fondement scientifique, elle revêtirait un caractère plutôt rassurant. En effet, de telles pratiques de nos politiciens semblent clairement aller à l’encontre du bon fonctionnement de notre ordre étatique. Pour un juste retour des choses, ne conviendrait-il pas de baguer notre nouveau pape genevois, l’ineffable Mauro Porgia ou d’assigner à résidence sur un alpage notre marionnette Malain Berset? Mais quelque chose me dit que ces mesures ont davantage été édictées pour être utilisées sur de vils quidams comme votre serviteur plutôt que d’être destinées à ce qui pourrait pourtant se révéler, il faut l’espérer, leur véritable vocation, à savoir leur application à nos dirigeants.
Comment en est-on arrivé à enfermer et à laisser mourir à petit feu en prison l’un des plus courageux journalistes d’investigation de notre siècle qui a révélé au monde les crimes de guerre perpétrés en Irak et en Afghanistan? Dénoncer ce que des politiques - élus ou non - décident dernière notre dos, avec nos impôts, sans aucun mandat de notre part les autorisant d’agir de la sorte, est-ce un acte criminel comme on voudrait nous le faire croire ou est-ce un service inestimable qu’un citoyen rend à ses risques et périls à ses congénères, pour le bien de la démocratie ?
De la même façon, comment en est-on arrivé à proscrire comme étant prétendument dangereux des traitements en libre distribution depuis plus de 50 ans, à interdire aux médecins de les prescrire, à interrompre des études tendant à démontrer leur efficacité contre le Covid-19 et dans la foulée à paradoxalement encourager la vaccination de la totalité de la population avec des thérapies géniques encore en phase de test, dont les résultats n’ont pas encore été publiés, dont les effets secondaires sont inconnus, dont l’efficacité n’est pas démontrée, etc….Pire même, à envisager d’empêcher de circuler librement les citoyens qui refuseraient d’être les cobayes humains de ces thérapies expérimentales, avec l'institution de passeports santé comme certains pays semblent le proposer. Et ce, alors que jour après jour l’on découvre que les mesures qui nous sont imposées sont iniques, non fondées scientifiquement, dictées par des impératifs financiers, etc…
Des mesures prise dans l’intérêt de qui ?
Ainsi il s’avère que le risque pour les moins de 65 ans de mourir du COVID-19, est inférieur à 1 pour 300'000 personnes. Toujours selon les statistiques officielles, les plus de 65 ans représentent 97% des décès dus au Covid-19. Pourtant les vaccins expérimentaux n’ont pas été testés sur les plus de 65 ans, aussi fou que cela puisse paraître, au point que l’Allemagne vient de recommander que le « vaccin » d’Astra Zeneca ne soit proposé qu’aux 18-64 ans, en raison du manque d’information concernant les personnes de plus de 65 ans. La France vient de lui emboiter le pas. On est donc en train de prescrire à une partie de la population (les moins de 65 ans), qui a 99,95% de chance de survivre du virus, un vaccin expérimental dont on vient de découvrir par-dessus le marché qu’il pourrait potentiellement augmenter le risque de contamination, alors qu’il existe pléthore de traitements efficaces qui devraient permettre d’éviter de généraliser la vaccination et que l'on pense que les personnes ayant attrapé le virus auraient une au moins aussi bonne immunité que celle que pourrait leur conférer le vaccin (qui du coup ne servirait à rien).
Depuis que des tribunaux jugent dorénavant que l’obligation de porter le masque serait inconstitutionnelle, et si l’on considère que les masques sont mauvais pour la santé et peu efficaces pour se protéger du virus, on peut légitimement se demander pourquoi l’on devrait les porter, surtout à l’extérieur. En effet, s’ils laissent passer l’air et ressortir le CO2 que l’on expire, mais bloqueraient soi-disant un virus microscopique, bien que sur les boites de masques il soit indiqué qu’ils ne protègent pas contre les contaminations virales ou infectieuses, il commence à y avoir plus d’une raison de douter du bien-fondé de la mesure. Enfin, des tribunaux considèrent dorénavant que l’interdiction de se réunir à plus d’un certain nombre serait également contraire à la constitution, et certains experts ne préconisent plus les confinements, comme par exemple l’OMS en octobre dernier, au vu des indications de plus en plus manifestes que les confinements ne marcheraient pas, etc, etc…..
Mais aucune de ces considérations ne semblent ébranler nos autorités. Ces dernières font comme si elles n’existaient pas. Ou alors, lorsqu’elles deviennent trop répandues pour qu’on les ignore, la réaction des autorités consiste non pas à les étudier ou à en débattre, mais à les nier en bloc en traitant de complotistes tous eux qui s’y intéresseraient de trop près. Le bien fondé de telles considérations pour le bien être de la population ne semble pas être aujourd’hui la préoccupation première de nos autorités. Seul le bon déroulement de mesures décidées sans discussion, sans débat contradictoire, sans examen des alternatives semble les préoccuper. Les seules questions que parraissent se poser les autorités sont de savoir si leurs mesures vont être acceptées sans que la population ne se révolte et de déterminer quelle stratégie va permettre de les imposer le plus efficacement.
Ce n’est donc pas l’intérêt de la population qui semble primer, mais l’intérêt des autorités à parvenir à faire respecter leurs normes et leurs mesures d’application. Qui plus est, ces mesures apparaissent viser en parallèle l‘élimination de tous les garde-fous contre les abus d’autorité et la corruption. Ainsi la liberté d’expression, le droit de protester, le droit de contester les décisions des autorités, la présomption d’innocence, la confidentialité de la vie privée, la transparence, l’intégrité et l’imputabilité des actes de l’Etat, le droit de circuler librement, le droit à la protection inconditionnelle de son intégrité physique, une presse véritablement indépendante, une représentation directe de la population sur le plan politique, toutes ces prérogatives sont en train d’être remises en question quand elles n’ont pas carrément déjà disparu sous les attaques de nos autorités. Ces dernières n'hésitent pas à s'en prendre parfois frontalement aux défenseurs de libertés, mais généralement elles préfèrent la voie détournée qui consiste à distiller des affirmations fallacieuses destinées à nous faire croire que cette croisade contre nos droits fondamentaux est en fait menée pour notre bien.
Le médecin-pschychiatre Bordelais Frédéric Badel l'a bien exprimé: une partie de la population ne parviendra sans doute pas à se réveiller sous ce scénario orwellien. L'Etat le sait et en tire habilement parti. Il sera difficile de le contrer, en tout cas en tentant de faire entendre raison à nos dirigeants sur le fond. Car ils savent que quelque soit le degré d'imposture qu'ils exhiberont, ils conserveront une part d'audience quasi inaliénable chez ceux qui, par conviction ou lassitude, auront oblitéré leur capacité de remise en question.
Cibler juste
La crise sanitaire, sous prétexte de préserver notre santé, se révèle donc être une crise touchant aux fondements mêmes de notre démocratie, à nos droits fondamentaux, une crise existentielle dont les conséquences pour l’Humanité pourraient se révéler désastreuses si nous ne parvenons pas à la transmuter en une opportunité de nous remettre en question. Ne laissons pas cette crise devenir une occasion pour nos autorités de se débarrasser de ce qui reste encore de véritable démocratie représentative. Il est aujourd'hui plus important que jamais de montrer à nos élus qu’ils ne sont pas nos dirigeants, mais seulement nos représentants. En leur signifiant sans équivoque qu’en poursuivant leurs intérêts au lieu des nôtres, leur responsabilité, tant personnelle que collective, sur le plan civil comme pénal sera dûment et inlassablement recherchée, jusqu’à ce que justice soit faite.
La seule façon de faire reculer nos autorités est de leur faire comprendre que leur intérêt, puisque c’est leur priorité, est d’échapper aux sanctions qui les attendent s'ils devaient continuer à nier leur raison d'être, à savoir le respect de leur mandat de bons et dignes représentants de la population. Et de ne pas les lâcher, quoi qu’il arrive. Car c’est un langage qu’ils comprennent. En effet, leur expliquer qu’ils ont tort de prendre telle ou telle mesure est chaque jour en train de se révéler plus clairement une démarche hélas vaine. Ils semblent s’en moquer, en rigoler sous cape, se bornant à bien noter quelles sont nos doléances pour mieux pouvoir nous retourner comme des crêpes. En revanche, si nous parvenions à leur décrire avec réalisme et conviction les sanctions qu’ils subiront à l'heure des comptes, là ils pourraient l'entendre. Car il n’y a que le langage sans détours que les gens de mauvaise foi peuvent comprendre.
Heureusement, il y a chaque jour davantage de citoyens qui ne parviennent plus à croire que nous avons affaire à des dirigeants droits dans leurs baskets. En effet, plus le temps passe, plus la population se rend compte que si nos dirigeants croyaient vraiment eux-mêmes aux contresens qu’ils profèraient, c’est qu’ils seraient encore bien davantage des incapables qu’ils ne le paraissent. Mais après un an de gestion inappropriée de cette crise sanitaire, de moins en moins de monde parvient décemment à croire que nos instances dirigeantes ont juste été mauvaises. Au fil des jours, leur imposture se révèle. C'est pourquoi il devient urgent de dépeindre clairement le couperet que la justice ne manquera pas de faire tomber sur eux le jour où leur cas sera jugé.
C’est pour cette raison que je pense que la seule façon de retenir sérieusement l’attention de nos dirigeants n’est pas de leur expliquer que leurs mesures ne sont pas dans l’intérêt de la population, mais de leur faire réaliser qu’elles ne sont pas dans leur intérêt personnel ! Et comment, je vous prie ? En obtenant des condamnations devant les tribunaux qui leur feront comprendre que leur cas va être le suivant. La justice allemande a été saisie par un consortium d’avocats menés par Me Reiner Fuellmich, celui même qui fit chuter Volkswagen pour l’affaire des moteurs diesel « truqués », visant à démontrer que l’utilisation des tests PCR pour justifier des confinements n’est qu’une gigantesque manœuvre frauduleuse ayant entrainé des dégâts considérables pour lesquels les perpétrateurs de cette « fraude…..commise contre un public sans méfiance » doivent être mis devant leurs responsabilités. Les ramifications de cette class action qui sont déjà en train de s’étendre à d’autres pays, dont les Etats-Unis, apparaissent porteuses d'espoir à cet égard.
L’aube d’une nouvelle ère
Sans doute les bouleversements que nous vivons depuis quelques mois sont-ils là pour nous ouvrir les yeux. Pour nous donner l’opportunité de nous remettre en question, de nous demander si nos sociétés de surconsommation, de surendettement, de progrès à tout prix, ne sont pas en train de pousser à davantage de division, de chaos et de destruction que de favoriser une création de richesse véritable, une ouverture vers plus de libertés et de bonheur au sens large du terme. Mais peut-être avons-nous besoin de ce coup de pied dans la fourmilière de nos convictions engourdies pour réaliser l’ampleur des dégâts et l’urgence à réagir en profondeur.
Urgence à modifier nos institutions, notre rapport au pouvoir et à l’argent, nos modèles de gouvernance. A réaliser que le salut de l’humanité passe peut-être par une élévation des consciences, une prise en main citoyenne et responsable de notre propre gouvernance, une reconquête par l’humain de son emprise souveraine sur lui-même, sans laisser le pouvoir à des tiers de nous manipuler et de nous priver de notre libre-arbitre. A viser une forme de responsabilisation basée sur le partage, l’entraide et le respect de l’autre plutôt que le culte voué à nos veaux d’or consuméristes intimement liés au pouvoir, à l’argent, à la compétition acharnée et aux faux semblants. Passer du « faire » et de « l’avoir » à « l’être » et abandonner le paraître (avant de disparaître de toute façon, sort réservé à notre écorce physique en cette incarnation terrestre).
Croyons en notre destin, voyons-le éclairé de la lumière de l’espoir dont nous pouvons tous décider d’être porteurs et ayons confiance dans notre capacité à sortir par le haut. Comme aurait dit Churchill, « you can always count on the Americans to do the right thing….after they have exhausted every other possibility”. Espérons toutefois que nous n’aurons pas à explorer beaucoup plus profondément notre part d’ombre avant de parvenir, en tant qu’Humanité, à ressortir grandis de cette épreuve que nous sommes en train de traverser.
Philippe Szokoloczy-Syllaba, le 31 janvier 2021
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