

Une anti Saint-Valentin ?
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Une anti Saint-Valentin ?
Une anti Saint-Valentin ?
Encore cette année, je n’aurai pas de fleurs,
ni de message doux, qui attendrit mon cœur.
Je ne pourrai goûter, un diner, un poème,
qui me ferait rêver, à des petits je t’aime.
C’est une maison vide et emplie de silence,
qui m’attend chaque instant, teste mon endurance.
Et c’est un lit sans âme que je rejoins le soir,
sans désir ni caresse, lieu de mon désespoir.
Alors je pense à ceux, qui désirent une danse,
ne cessent de nourrir, une telle espérance.
Alors je pense à ceux, qui convoquent la chance,
et laissent le destin, leur offrir carte blanche.
Puisque passe la vie, et se comptent les jours,
les rides du visage et le manque d’amour.
Puisque passe le temps, défilent les années,
devrais-je renoncer, ou pire me résigner ?
Mais qu’importe mon âge, qui règne en tyran,
car tout au fond de moi, je reste comme avant.
Dans le creux de mon âme, la flamme encore brûle,
l’espérance sommeille, retient le crépuscule.
Mais tout au fond de moi, je crains les alentours,
je voudrai ignorer, tous ces élans d’amour,
et ces exhibitions, cette fête maudite,
qui souligne un peu plus, mes cruelles suppliques.
Dans mes rêves secrets, l’éruption volcanique,
de mes passions d’antan, mes ébats impudiques.
Le volcan n’est pas mort, il est juste assoupi,
et il guette son heure, vaguement attendri.
Il suffit d’une braise, ou d’un inattendu,
la lave jaillira, vers le grand inconnu.
Ma porte reste ouverte, mes fenêtres éclairées,
une nouvelle histoire, peut sans doute briller.
Et c’est là la sagesse, de toujours s’émouvoir,
de cultiver ses dons et enrichir l’espoir,
et ne chercher ailleurs, les cadeaux, les trésors,
tapis au fond de nous, comme des mines d’or.
La vie est surprenante, et construite d’énigmes,
et pourquoi ne pourrais-je, troquer mon paradigme ?
Je me prends à rêver, d’une onde tectonique,
qui me dessinerait, un futur aurifique.
L’âge ne change rien, quand le tempérament,
depuis la tendre enfance, est sans cesse vibrant.
Une terre féconde, même si elle a brûlé,
reste encore fertile, et tout peut repousser.
Et c’est là la sagesse, de toujours s’émouvoir,
de cultiver ses dons et enrichir l’espoir.
Et dans le creux du soir, je jongle avec les mots,
Et j’appelle la douceur, trace l’eldorado.

