Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
avatar
Le Soldat, la Rivière et la Leçon du Val

Le Soldat, la Rivière et la Leçon du Val

Pubblicato 22 lug 2025 Aggiornato 22 lug 2025 Poetry and Songs
time 1 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb commento
lecture lettura
0
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 10 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 3 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Le Soldat, la Rivière et la Leçon du Val

Je me suis librement inspirée du poème 'Le Dormeur du Val' d'Arthur Rimbaud pour en créer une fable (ou du moins, tenter de le faire) .


Dans un vallon secret, où la verdure était douce et la rivière, claire comme l'argent, chantait sa

mélodie éternelle, un jeune Soldat s'était allongé. Le soleil généreux, descendu des sommets

fiers, inondait ce petit coin de paix, faisant scintiller l'herbe et le cresson bleu où sa nuque

reposait. La bouche ouverte, le visage exposé, il semblait dormir d'un sommeil profond, étendu

sans un mouvement.


Les bêtes des bois, passant par là, s'étonnaient de tant d'immobilité.

La Biche Curieuse s'approcha, flairant l'air : "Il respire à peine", pensa-t-elle.

La Loutre Prudente, qui pêchait dans le ruisseau, observa : "Il sourit comme un enfant, mais il ne

se lève pas pour jouer."

L'Oiseau Chanteur, posé sur une branche, reprit sa mélodie joyeuse, mais l'homme ne tressaillait pas.


Le soleil monta haut dans le ciel, puis déclina, peignant le val de teintes chaudes. La Nature, dans

sa grande indifférence, continuait son cycle : la rivière glissait, les herbes frissonnaient. Elle le

berçait de sa douce chaleur, mais le froid de l'immobilité persistait. Les parfums des fleurs, si vifs,

ne troublaient pas sa narine. Le Soldat demeurait là, la main sur sa poitrine, immuable, trop tranquille.


À la tombée du jour, lorsque la Chouette Sage vint prendre son envol, elle vit ce que les autres

n'avaient pas compris. Le cœur du Soldat ne battait plus. Les deux petites taches rouges sur son

côté droit racontaient l'histoire que le Val, dans sa splendeur trompeuse, avait dissimulée.


Morale : Ainsi va le monde, où la beauté cache parfois le plus grand des silences.

Et la Nature, indifférente au sort des hommes, poursuit son œuvre, sans joie ni pleurs.


lecture 17 letture
thumb commento
0
reazione

Commento (0)

Devi effettuare l'accesso per commentare Accedi

Ti piacciono gli articoli su Panodyssey?
Sostieni gli autori indipendenti!

Proseguire l'esplorazione dell'universo Poetry and Songs
Renaissance
Renaissance

Poème en acrostiche proposé dans le cadre du

Bernard Zirnhelt
1 min
Violence
Violence

Entendre crier l’urgence. Voir s’agiter la souffrance. Sentir le corps bruler vif. Toucher la raison pe...

Basty
1 min
Faux négatif
Faux négatif

A chacun de mes pas, en tout geste furtif,Je sens gronder en toi une sourde acrimonie.Autant de prises de vue...

Victoria Marrots
1 min
Comme deux oisillons
Comme deux oisillons

Ils étaient là, dans le hamac, dans les bras l’un de l’autre, comme deux oisillons qui se tiennent...

Lara De Saint Germain
1 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti

promo

Download the Panodyssey mobile app