

BAÏDA, MA LUMIERE
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BAÏDA, MA LUMIERE
Baïda est ma lumière
Et mon feu intérieur.
Toujours elle m’éclaire,
Elle vit dans mon Cœur.
Baïda parfois faiblit,
Le mental est fragile.
Donc, Baïda se nourrit
Pour ressouder l’argile.
Baïda et sa peau blanche
Ont des reflets d’ivoire,
Qui avec la nuit tranchent
Et m’aident à mieux y voir.
Et Baïda se renforce
Et donne la lumière ;
Elle perce l’écorce,
Pour que l’âme s’éclaire.
L’âme qui vit dans l’ombre
Égare sa raison.
Son destin devient sombre,
Son esprit tourne en rond.
Mais, Baïda, la guerrière,
Se bat pour la survie
De mon corps en lanières.
Mon âme est affaiblie.
Mon cerveau, ce vizir,
Est touché à jamais.
Baïda doit se nourrir,
Car il lui faut l’aider.
Le vizir ne sait plus
Contrôler ses pensées.
Le Cœur alors se rue
Vers lui et doit l’aider.
Le Cœur est un sultan :
Tous sont à son service,
Le vizir déraillant
Blesse telle une hélice
Le Cœur et sa Lumière,
Les menant à leur perte ;
Il faut une guerrière
Courageuse et alerte.
Baïda, toujours présente
Ne s’est jamais éteinte,
N’a jamais pris la pente,
Mais Baïda fut atteinte.
Baïda, la combattante,
Sait me garder soudée.
Baïda est dans l’attente
D’un repos mérité.
Baïda est assidue
Sans tenir le long terme
Car son combat la tue :
Elle veut rester ferme.
Baïda attend la fin
De ce combat vital,
Mené au quotidien
Contre un mal qui s’installe.
Baïda veut la victoire,
Elle ne lâche rien.
Baïda voudrait se voir
Parmi les gens du Bien.
C’est le Jardin d’Eden
Qu’aimerait voir Baïda.
Ma vie de schizophrène
Perpétue son combat.

