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Ailes

Ailes

Pubblicato 6 ott 2024 Aggiornato 6 ott 2024 Poetry and Songs
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Ailes

On me dit poète. Vous vous dites,  cet homme est fou, peut-être... En réponse de Normand : eh ben oui. Mon pays porte de jolis noms,  la mer d'Iroise,  la côte des légendes,  le pays des abers...

 

Né à Brest,  je suis un lionceau de signe astrologique. Le Finistère Nord est le bout du monde,  pendant longtemps l'île d' Ouessant a conservé le fuseau horaire du soleil.  Ils sont un petit peu fou ces gens là se disent les touristes... Paris,  et les grandes villes descendent voir les restes des montagnes de jadis.  Pourquoi vers la commune de Kerlouan, les falaises font peurs,  en mer,  des rochers acérés partout et le granit,  ce grain révolver,  piqûre de diamant dirait-on est tel un éléphant de la couleur rose,  du rouge et du blanc pour ceux qui manipulent les pinceaux...

 

Pourquoi je prends la plume ?

 

Pour vous parler des oiseaux chantants et volants, pas votre cœur,  non,  ni votre portefeuille,  mais leurs déjections intestinales nous débecte,  nous les humains sans " H" majuscules. Ils osent arroser de leurs excréments nos automobiles,  nous les débiles de la génération absolument toute technologie.  Aussi,  je prends les transports en commun,  et né humain,  un petit animal blessé et terrestre,  je sais que vous insultez votre ami,  votre voisinage,  votre concubin ou votre concubine de tous les noms d'oiseaux. Que vous connaissez,  personnellement je préfère stopper là et dire " patate " ou espèce de truffe technicolore. Comment,  il est atteint de quoi ce narrateur qui s'invite à votre table et vous comment vous l'annoncer, ce oui. Oh, une pensée,  il reste encore une personne étrange lisant les lignes défilant sur la page blanche et je vais vous conter mes bleus.  Âme errante,  âme sensible stopper là !

 

Je raconte,  si vous voulez,  cependant s'il vous plaît ne confondez pas une mouche,  une mouette rieuse et un splendide gros ventre vide souvent,  au regard d'acier : le goélands pas la goélette...

 

Je digresse volontairement et voulez vous parler de la légende du hollandais volant. Stop.  Flash arrière,  pas ce journal du soir foudroyant un optimiste.  Né petit,  je godille et je gouverne cette histoire d'encre de Chine. Une fois j'ai dérapé,  la douleur de l'absence de ces yeux verts translucides me fait mal encore aujourd'hui. Trêve de digressions... action. 

 

J'ai perdu la tête lorsque la fête battait son plein,  aux Antilles...

 

Brest,  revenu en avion,  après avoir fait une sublime traversée de l'Atlantique Nord en voilier,  je recherchais ma dulcinée,  un petit peu Don Quichotte , ma vie est un livre ouvert. 

 

Tiens évocation de cette soirée,  vous allez mieux me comprendre... je volais. 

 

Fille de nulle part, près des jets d’eau, nous riions, des bêtises de ma cervelle balade, sur un banc le soleil indiquait midi, son zénith brillait dans tes yeux ouverts, mes bleus je les masquais en t’invitant dans mes délires, je jouais en compagnie de mes z’amis, Gary et Vian, je jouais à te faire plaisir sans penser au sexe, l’opposé du mien, tu me tenais peut-être la main, nous oubliions, passant et le temps de passage, enfant guère sage, l’Amour réveillait mon sang, ma campagne, où des serpents dans l’eau glissaient sur ma peau, tu es si douce, délicate, et ce souvenir n’est pas une larme, ni une peine, elle est ce que je clame dans mes murmures sans grille, te souviens du temps de jadis, de ce pas sage, cet enfant à Paris, qui regardait Versailles, sans y voir autre chose qu’un chapeau de paille, je jouais aux jeux de mots, t’invitais dans mon for intérieur entériner le guerrier nié, moi si faible dans cette mascarade, j’oubliais le jardin et les regards malins, je jouais du piano, pas musicien, et pourtant sans un sou, je t’offre un naufrage, une rose un soupir, je t’offre un cahier des pastels pour que sublime tu dessines le monde comme je te tenais les hanches, en sachant pas que faire de tout ce bout de chair, nous riions au vent malin absent du terrain de jeux des rois, pas de Paname, de canal de panama, ma dame de nage, j’ai oublié ton âge, et moi dans mon sang coule une larme, quand je pense à ton charme telle une île mystérieuse, une mouette sans grain de beauté qui a quitté le navire, tandem, de ce banc, où la grille se fermait ! Et tu t’es évanouie, pas dans mes bras, ni mon lit, ni le lit d’une rivière ni la vase où je piochais des vers, ton sac à la main tu es partie comme je t’aime Libre comme la tendresse d’une bise, je t’ai fait un dernière bise, pas à Venise, mais au-dessus du nid d’une cigogne, j’ai perdu la boussole, et me brise le dos, mon pèse personne, et je ne peux nier être né rien qu’une petite chose, un chaos, un chat d’os, pas un Lion qui ose encore croire en une lettre, un rendez-vous épistolaire dans une boîte juste une lettre, un L, et e i d' étincelle sauvage que je vois dans les nuages, les volutes de fumée les gaz de me pieds ! et tu es partie, petite fille de nulle part ! J’ai refusé de poser une chaîne en pacotille ou en or ! pars, et dors, je suis bien un chawa ! Un véritable oiseau, je convole remplie de doute or pas celui-ci, je suis un oiseau, ni de nuit, du midi, ni de jour. un Fou de Bassan…

 

La larme…

 

L'univers est une larme d'éléphant. Lorsque ce géant va pleurer un des siens,  rien ne sèche son âme... Or le big bang est impossible à imaginer, personnellement je trouve cela normal puisqu'il y a personne pour être l'unique créateur de cette gigantesque boule de feu.  Uranium ? Je ne le sais jamais, je ne le sais pas. Aucune importance tant que sieur soleil s'amuse a me dire bonjour ou bonne nuit  …

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