Fanny, Nyf,
Belle blonde, grande gueule, gros caractère, de celles qui savent ce qu'elles veulent. Des racines bien trempées, merci papa, merci maman, merci le ciel qui tonne et pleure d'une pluie bretonne, merci les éclaboussures sur les pieds ou les manches pendant les sorties en voilier sur la mer Manche.
Un combat, des combats, la solitude, les femmes, la solitude des femmes dans cette société patriarcale, je m'emballe, on comprend l'idée, cesser de nous faire du mal. Un autre combat, celui-là plus commun car tout le monde y passe, un beau combat, une lutte des émotions face à laquelle même la raison ne trouve pas de solutions...
L'amour, qui nous suit, qui nous entoure, qui nous joue des tours, on aimerait bien lever le pied, faire une pause avec l'amour, signer un armistice au moins de quelques jours, mais on ne choisit pas avec l'amour, on subit sa cadence malgré ce que notre petit coeur peut endurer, alors on danse, on valse, on s'élance, tant que l'amour est là on ne peut s'arrêter.
Et quand l'amour s'en va, tout s'en va, la joie, l'enthousiasme, l'énergie tout est parti, on se retrouve seul, aigri. On veut guérir mais de quoi ? Docteur j'ai mal au coeur ?
On ne guérit pas de l'amour, on rebondit entre deux histoires, et pour bondir jusqu'à la prochaine histoire il faut du temps, s'occuper l'esprit avec des amis et rendre visite à la famille pour grappiller de l'amour, certes moins charnel, mais tout autant essentiel.
On exige de l'amour beaucoup à la fois
Alors que Cupidon peut se tromper parfois
La flamme vacille mais ne cédera pas
Jusqu'a ton dernier souffle l'amour sera là