Franchement, mon plus grand défaut, c’est un duo infernal qui me poursuit depuis le lycée : les “s” et les “é”.
On dirait qu’ils ont décidé de vivre leur meilleure vie sans moi.
À 42 ans, rien n’a changé : eux, ils font la fête, et moi, je cours derrière avec mon correcteur comme une maman débordée.

Pourtant, je me relis ! Si, si, je t’assure !
Mais ces petites bêtes réussissent toujours à se faufiler là où il ne faut pas.
Heureusement, mes textes restent lisibles… même si jamais parfaits.

Ah la la… certains ont un chien à dresser, moi j’ai des accents et des consonnes rebelles. On fait avec ce qu’on a !

bonjour, belle suggestion.
Pour moi, peut-être pas un tic mais une certaine "dyslexie" à la frappe des caractères sur le clavier (à 2 doigts). Quand j'écris des mots faciles et très vite, mes doigts se mélangent dans leurs millièmes de seconde (rien devient rein, ou vice-versa), ce qui m'oblige à faire attention au correcteur orthographique et surtout à me relire pour ne pas laisser des mots corrects mais "à la ramasse" dans l'idée. Ce sont surtout les "a" et les "e" qui se pressent à vouloir passer avant les consonnes (hihi, une sorte de racisme ?). Autre exemple avec bras ou bars.....

Bonjour,
je n'ai pas vu passer votre précédent écrit sur ce sujet, et je découvre celui-ci avec intérêt et amusement.
Dans les astuces à la fin, je note : écrire simple et compréhensible... J'en ai fait le choix pour mon " style " d'écriture, afin d'être le plus accessible possible au plus grand nombre. Et, encore une fois avec amusement, cela me vaut l'étiquette de " poète non académique, mais atypique ", ce qui me va très bien, je l'avoue.
Bref, tout cela pour dire, que je suis convaincu que c'est une des façons de redonner l'envie aux lecteurs de nous lire, quand on sait qu'ils sont de moins en moins nombreux.
Peut-être suis-je ici hors sujet par rapport aux tics et aux tocs d'écrire, mais je pense qu'écrire avec trop de lyrisme et trop de mots très ou trop recherchés, peut également faire partie de cette liste non exhaustive. Merci pour cet article qui ouvre à réflexion.