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Anne-Laure (Noisy-le-Grand)

Anne-Laure (Noisy-le-Grand)

Pubblicato 11 mag 2020 Aggiornato 29 set 2020 Fotografia
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Anne-Laure (Noisy-le-Grand)

"19h et quelques secondes, et comme attendu, rien ne se passe derrière la vitre. Au loin même les pigeons ont déserté les râteaux de tv. Les arbres sont calmes, même celui, mort, rebuté sur le balcon du 1er étage de ce nouvel immeuble "de standing". Finalement, c'est là a priori qu'il pourrait se passer quelque chose. Et pourtant rien. Pas même l'ombre d'un cuisinier ou d'un guitariste derrière sa baie vitrée.
Même les deux enfants se sont absentés des jardins. Ces derniers, déserts, semblent si nus, abandonnés. Seule la maison de plastique rose aux volets bleus semble vivante, porte violette grande ouverte vers le toboggan aux mêmes couleurs si tristement connotées. La piscine gonflable rouge qui a été bâchée en prévision de l'orage d'hier est devenue une bien belle mare où flotte une seule feuille perdue mais si délicate. D'où peut-elle venir?
Au balcon du 1er le store roulant est fermé. Au 2nd le parapluie vert est pendu à la rambarde du garde-fou noir. La table où il passe le clair de son temps, il n'est pas. Non plus sur ce canapé rouge, derrière les voilages.
Alors je regarde son linge qui aura quelques difficultés à sécher, à l'ombre, sur cet étendeur tankarville dont on ne sait jamais comment l'appeler. Qu'importe, il supporte vêtements épars de nuances de gris clair et gris foncé. Seuls deux carrés, -torchons ? - , sortent du lot par leurs couleurs criardes. 
Et toujours rien ne se passe. Pas même les trains qui nous isolent du reste de notre quartier; là où les pavillons nous permettent ce calme quotidien, cette ambiance de village, pourtant en banlieue si proche de Paris. Au loin quelques rares barres d'immeubles pointent leur pâleur dans le ciel orageux dont la couleur est si belle.
Le temps d'écriture est hélas bientôt écoulée.. se rendre, à contre cœur.
c'était "Le départ". De quoi ? "

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