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EroticArt, concours de nouvelles Plombières les Bains

EroticArt, concours de nouvelles Plombières les Bains

Pubblicato 9 nov 2025 Aggiornato 9 nov 2025 Erotica
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EroticArt, concours de nouvelles Plombières les Bains

Retour aux sources

Ludovic occupait toutes ses pensées. Muriel avait beaucoup de mal à se concentrer sur autre chose que sur lui. Depuis ce 19 juin, elle commençait sa journée en ouvrant sa messagerie, espérant lire des nouvelles de son amour de jeunesse.

Il l’avait simplement contactée par mail pour savoir ce qu’elle devenait, si sa vie lui convenait. Lui était marié, avait un grand enfant, et depuis quelques mois, l’idée de renouer le contact avec sa première chérie lui trottait dans la tête.

Muriel fut très étonnée par ce mail. Cela faisait plus de trente ans qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de lui. Que faire ? Elle était tiraillée entre le désir d’en savoir plus sur ce que Ludovic était devenu, et le fait que cela n’était pas loyal vis-à-vis de leur vie de famille respective. Elle relut plusieurs fois son message, hésita, mais finit par lui donner une réponse le lendemain.

Cela faisait maintenant presque deux mois qu’ils entretenaient une relation épistolaire via leur messagerie professionnelle. Certains messages frôlaient l’indécence, tandis que d’autres relevaient d’une profondeur que Muriel n’avait jamais connu avec un autre homme. C’était incroyable de lucidité, d’intelligence sensible, de bons mots. Ces missives du vingt-et-unième siècle rendaient Muriel heureuse. Ils se remémoraient les moments passés au collège lorsqu’ils sortaient ensemble.

Un endroit en particulier revenait souvent dans leur correspondance : le grillage du collège. Ils s’y donnaient rendez-vous à chaque récréation pour se parler, mais surtout pour se toucher. Ludovic prenait appui sur le grillage, et Muriel venait le rejoindre. Ils s’embrassaient longuement, puis ne doutant de rien ni de personne, Ludovic passait ses mains sous le pull de Muriel pour lui caresser le dos, les hanches, et parfois même il dégrafait son soutien-gorge pour aller plus loin. Elle le laissait toujours faire, elle avait une confiance absolue en lui. Leurs premiers émois étaient des souvenirs très présents dans la tête de chacun. Cela ravivait des sentiments et des sensations enfouis depuis longtemps, mais pas oubliés.

Muriel se souvenait parfaitement du blouson noir et rouge que Ludovic portait cet hiver-là. Ludovic n’aurait jamais cru qu’elle s’en souviendrait. Il s’en servait pour envelopper Muriel et cacher leurs ébats adolescents des autres collégiens ainsi que des surveillants. Tous ces souvenirs communs refaisaient surface chez eux avec la même intensité et une émotion non feinte. Chacun avait été transparent quant à sa vie de famille. D’ailleurs, c’était leur premier écart dans leur vie intime respective. Mais un écart qu’ils ne pouvaient plus ni contrôler ni arrêter : trop de points communs, trop envie de s’écrire, trop envie de partager leurs souvenirs de jeunesse et pourquoi pas en créer d’autres.

Les mails devenaient de plus en plus explicites, chacun se lâchant sur ce qu’il aimerait vivre avec l’autre : des aventures, des caresses, des préliminaires… Etaient-ils prêts à se laisser aller jusque-là ? Ils ne s’étaient même pas encore revus ! Trente ans, ça marque.

Muriel se sentait plus libre que jamais. Son imaginaire était dans tous ses états, elle ne le cachait pas à Ludovic et lui décrivait ses émois en ces termes : « Je repense souvent à tes mains se glissant sous mon tee-shirt, à ton regard si sûr et à tes lèvres parcourant lentement mon cou. Je ressens encore beaucoup d’émotions, de sensations en me remémorant tous tes gestes. Ma peau se souvient de toi comme si notre aventure s’était déroulée hier. »

N'y tenant plus, Ludovic et Muriel décidèrent de se revoir pour de vrai. Ils habitaient la même région, mais devaient trouver un endroit neutre et étranger à leurs habitudes de vie quotidienne. Ils tombèrent d’accord et se revirent au collège de leur enfance.

Muriel avait opté pour une tenue simple, et comme à son habitude, était restée très nature : sans maquillage, sans fioriture. Elle arriva en avance. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas venue dans ce coin-là. Elle voulait observer les alentours, vérifier qu’on pouvait toujours accéder au grillage par la forêt qui encerclait le collège. Elle avait imaginé tellement de scénarii dans sa tête…

Leurs regards se croisèrent exactement au même moment. Ce fût comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Une attirance immédiate les foudroya. Ils ne purent cacher le trouble qui les habitait. Sans un mot, Ludovic plaça ses mains sur les hanches de Muriel, la rapprocha et la colla à son corps toujours aussi musclé et rassurant. Elle se laissa faire, les yeux embués d’émotion et de sensations uniques. Elle prit la tête de Ludovic entre ses mains et sans le lâcher du regard, lui caressa lentement le visage, le cou, et descendit plus bas sur son torse et ses fesses. Rien n’avait changé chez lui : il était si beau, si viril, si protecteur.

Aucune pensée parasite ne vint les arrêter. Ils réussirent à se décoller pour marcher un peu plus profondément dans la forêt, loin des quelques regards curieux qui pouvaient se trouver près du collège en ce milieu du mois d’août. Ludovic parlait beaucoup, peut-être pour cacher une certaine fébrilité. Muriel l’écoutait, sourire aux lèvres, analysant cette situation improbable ; une situation qu’elle aurait jugée choquante il y a à peine deux mois ; une situation qu’elle n’avait jamais envisagée auparavant dans sa vie de femme, de mère, d’épouse.

Ils trouvèrent l’endroit parfait pour se poser et redécouvrir leurs corps. Ludovic s’adossa au grillage du collège, souleva le tee-shirt de Muriel et découvrit un corps de femme qui était particulièrement à son goût. De son côté, Muriel ne pouvait détacher ses yeux de la silhouette de Ludovic. Elle l’embrassa sur le visage, le cou, le torse, tandis que de ses bras puissants, il la souleva et lui fit passer ses jambes autour de ses hanches. Ils étaient littéralement en feu. C’était trop tard pour faire marche arrière, et aucun d’eux n’en éprouvait l’envie.

Ludovic se pencha en avant tout en maintenant fermement Muriel sur ses hanches. Il la posa délicatement sur le sol, puis vint se coller derrière elle. Il lui murmurait des « tu n’as pas changé », « tu es une femme maintenant », « je peux te toucher ici ? Là ? ». A cet instant, Muriel était heureuse. Elle prit l’initiative d’enlever son short et se retrouva en sous-vêtements. Elle sentit que Ludovic observait toutes les parties de son corps dans le moindre détail. Il la caressa très lentement sur le ventre, sur les seins, tout en l’embrassant dans la nuque et sur les épaules. Muriel avait glissé l’une de ses mains dans le jean de Ludovic et elle lui caressait le bas du ventre. C’était une partie de son corps qu’elle ne connaissait pas. C’était tellement excitant !

Puis, Muriel se retourna pour regarder Ludovic dans les yeux : cela avait toujours été la partie de son corps qu’elle préférait : son regard était rieur, profond et tendre à la fois. C’est réellement à ce moment-là qu’elle succomba. Ludovic le sentit également. Il se délesta de ses derniers vêtements, et en profita pour dégrafer le soutien-gorge de Muriel. Il l’observa encore quelques secondes, avant d’enfouir son visage dans sa poitrine, petite mais ferme. Muriel caressa pour la première fois le sexe de Ludovic qui était déjà en érection, elle ne contrôlait plus rien. Une grosse vague de chaleur et d’humidité vint la submerger. Elle entendait les râles de Ludovic et profitait pleinement de toutes ses étreintes.

Dans un moment de pure passion, ils ne firent plus qu’un, parfaitement à l’unisson dans les mouvements, dans les souffles, dans les caresses et les baisers. C’était l’équilibre parfait, celui que chacun recherche pendant l’acte sexuel. Enfin, la jouissance libératrice de toute cette tension sexuelle arriva simultanément. Ce fut un moment de joie intense de part et d’autre.

Ludovic et Muriel n’arrivaient pas à se séparer. Ils restèrent collés l’un à l’autre de longues minutes, dans un silence apaisant et complice. Puis Ludovic susurra à Muriel qu’il voulait la revoir, qu’il voulait encore lui écrire, découvrir d’autres facettes de sa chérie d’il y a trente ans. Muriel voulait la même chose. Elle le lui dit. Les yeux de Ludovic étaient empreints de soulagement et de sincérité.

Ils prirent la décision de se revoir dès qu’une occasion se présenterait dans leurs emplois du temps chargés. A chaque rencontre, la tension était palpable et le désir toujours aussi fort. La moindre caresse, le moindre baiser, le moindre souffle dans le cou les transportaient vers des échanges sensuels et charnels intenses.

Ils furent les heureux prisonniers de leur passion pendant de nombreuses années, sans que le désir ne s’essouffle. Le regard de Ludovic restant toujours le même, l’attirance intellectuelle et physique ne s’estompant pas au fil du temps.

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