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2021 - Août, Semaine 33

2021 - Août, Semaine 33

Pubblicato 16 ago 2021 Aggiornato 28 set 2021 Curiosità
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2021 - Août, Semaine 33

Inspiration Visuelle

Source: Tears from the Past de Felipe Castro

 

Farfa

Le chemin tombait peu à peu dans l'oubli. Seuls quelques guides en connaissaient encore les passages les plus sûrs. Et même ceux là devenaient de plus en plus dangereux. C'était pourtant la route la plus rapide pour relier Caren à Myral mais désormais, la plupart des caravanes préféraient prendre le temps d'un détour que risquer de tout perdre sur ce trajet.
Car tout le monde le savait, cette route était depuis longtemps maudite. On l'appelait la Route des Larmes et, sur le chemin, un des repères était la statue de la Déesse en Pleurs. L'origine de cette œuvre monumentale s'était depuis longtemps perdue, mais une guerre un jour, avait brisé la pierre et détourné une rivière. Au fil du temps, la Déesse s'était mise à pleurer, l'eau retombant en cascade de ses yeux et de sa bouche. Et l'on murmurait qu'Elle avait maudit la région. Avec les années, la forêt s'était épaissie, les arbres, les buissons, semblaient murmurer. Les animaux étaient devenus plus sauvages, agressifs. Le sol lui même était devenu traitre, s'effondrant sous les pas des voyageurs.
On commençait à donner un nouveau nom à cette zone : la Sylve. Des guides racontaient y avoir vu des êtres tels qu'ils n'en avaient jamais vu. Et surtout... surtout... la Sylve avait commencé à s'étendre et menaçait désormais d'engloutir les villages les plus proches.

Aurore Dulac

Comparable à un voyageur ambulant. Yuki vagabondait dans les contrés lointaines.
Il aimait particulièrement arpenter différents territoires.
Si tout le monde connaissait son existence, peu l’avait déjà rencontré.
Yuki n’aimait pas échanger avec ses semblables.
Similaire à un berger qui faisait son pèlerinage, Yuki ne se déplaçait sans son bâton.
Un long morceau de bois, dont l’une des extrémités était pourvue d’une forme non commune.
Son appui faisait partie des deux éléments phares de sa légende.
Le deuxième était Elpha. Cette jeune éléphante qui le suivait dans chacune de ses explorations.

Il est dit que la dernière fois que Yuki fut aperçu par des habitant, il se trouvait en haut de la cascade des Mystères Anciens.
La nature et le temps avaient formés un visage féminin dans les roches recouvertes d’une mousse épaisse. Beaucoup croyaient l’endroit maudit.

Selon la légende, le vagabond avait développé un lien avec cette cascade.
Rares étaient les aventuriers qui s’y rendaient.
Une énergie mystique, mêlant spiritualité et surnaturel effrayaient la plupart des curieux.
Mais lui n’avait jamais craint l’endroit, au contraire il s’y sentait serein.
L’apaisement l’envahissait, dès qu’il atteignait le sommet du monde.

Comparable à un voyageur ambulant. Yuki vagabondait dans les contrés lointaines.
Il aimait particulièrement arpenter différents territoires.
Si tout le monde connaissait son existence, peu l’avait déjà rencontré.
Yuki n’aimait pas échanger avec ses semblables.
Similaire à un berger qui faisait son pèlerinage, Yuki ne se déplaçait sans son bâton.
Un long morceau de bois, dont l’une des extrémités était pourvue d’une forme non commune.
Son appui faisait partie des deux éléments phares de sa légende.
Le deuxième était Elpha. Cette jeune éléphante qui le suivait dans chacune de ses explorations.
Il est dit que la dernière fois que Yuki fut aperçu par des habitant, il se trouvait en haut de la cascade des Mystères Anciens. 
La nature et le temps avaient formés un visage féminin dans les roches recouvertes d’une mousse épaisse. Beaucoup croyaient l’endroit maudit.

Selon la légende, le vagabond avait développé un lien avec cette cascade. 
Rares étaient les aventuriers qui s’y rendaient.
Une énergie mystique, mêlant spiritualité et surnaturel effrayaient la plupart des curieux.
Mais lui n’avait jamais craint l’endroit, au contraire il s’y sentait serein.
L’apaisement l’envahissait, dès qu’il atteignait le sommet du monde.

Character Design #1

Source: Dahlia Rose

Farfa

 On me nomme Princesse... Princesse de Lune.
Pourquoi ?
Parce que la troupe m'a trouvé une nuit de pleine lune, et qu'ils m'ont trouvée belle comme une princesse avec ma peau brune couverte de ces étranges marques luisantes sous la lumière de l'astre nocturne.
Ils m'ont gardé, m'ont soigné, ont pris soin de moi. Quand je me suis réveillée, ma tête était vide de tout souvenir. Alors ils ont pris sur eux de m'accueillir parmi eux. Ils m'ont offert une famille. Ils m'ont appris leur art. Je suis devenue danseuse du vent. J'aime l'idée du vent qui danse avec la lune. Cela inspire la plupart de mes chorégraphies. Désormais, les rois et les princes eux-même réclament ma venue dans leurs palais. Ma renommée et celle de la troupe dépassent les frontières et il nous faut user de diplomatie pour ne pas heurter les égos de ces hommes si habitués à être obéis au doigt et à l'oeil. Il faut parfois réussir à les faire patienter et ce n'est pas chose évidente.
Nous sommes en route pour le Royaume de Saldem désormais. Nous n'avons pas eu d'autre choix que de les faire patienter de longs mois mais, curieusement, contrairement à la majorité de ceux qui j'ai déjà montré mes talents, ils ont accepté gracieusement le délai.
Nous voilà devant la forêt qui marque la frontière. Personne ne pénètre dans ce royaume sans escorte. Les Saldemois gardent jalousement leurs secrets et rare sont ceux à qui l'ont permet de rentrer. Un groupe de soldats en armure et casques apparait au bout du chemin, venant à notre rencontre. Pas un centimètre carrés de leur peau n'est visible. Même leurs yeux sont cachés.
Ils s'arrêtent à un mètre de notre caravane et l'homme (ou la femme ?) de tête nous adresse un geste de salut et, sans un mot, nous invite à les suivre. 

SnakeCroqueur

Je suis une redillumys. La race la plus incomprise de ce monde. Personne n'a connaissance de nos vrais dons. Personne ne sait ce dont nous sommes réellement capable. Tout le monde nous craint, et j'avoue, cela m'arrange. Je n'aime pas les autres peuples, j'ai déjà du mal avec le mien. De mon clan, je suis la seule mercenaire à agir seule. J'exécute mes missions sans demander mon reste. Un assassinat, 500 pièce d'or, quelque soit la cible. Un larcin, selon le poid, c'est 300 PO. J'ai jamais travaillé en dessous de ces tarifs. Et là, il y a cette espèce de pecno qui me propose de descendre tout son village poir seulement 800 PO ? Mais où va-t-on ? Je ne travaille au rabais, mais bizarrement, son histoire m'intéresse. Je suis dubitative sur l'intérêt de tant de mort, mais la mission me plait. Je risque de le regretter, je le sens d'ici, mais je vais tout même accepter. Une envie d'assouvir mes pulsions meurtrières sans doutes."

Character Design #2

Source: Star CG

Farfa

Je suis le vent.
Je suis le froid.
Ma venue est synonyme de cris et de pleurs. Je ne suis qu'un instrument de mort. A qui la faute ? Je n'ai jamais connu que cela. Je n'ai été élevé, éduqué, que pour cela. Mes cheveux blancs et mes yeux de glace paralysent ceux qui me croisent. Mon corps porte les stigmates de mes combats passés. Assassin. Je suis un assassin, un serviteur de La Muette. On a tué mes émotions dans l’œuf afin que mes lames n'hésitent jamais. Et jusqu'à présent, je n'ai jamais tremblé au moment d’asséner le coup fatal. Femme, enfant, vieillard, homme dans la force de l'âge. Peu m'importe. Nous finirons tous par mourir, certains plus vite que d'autres. Je n'ai pas à juger. Je ne suis qu'un instrument. Qui sait, peut être même suis-je parfois un instrument de miséricorde en épargnant à mes cibles une vie de misère et de souffrance. Qui sait.
Alors pourquoi... Pourquoi ce soir, mon corps frissonne ? Pourquoi moi, Azran le Tigre, je n'arrive pas à abattre mes épées ?
Je suis figé, presque tremblant, mon regard captif du sien. Lentement, mes mains retombent à mes cotés, vaincues. Pour la première fois, j'hésite. Pour la première fois... je ne veux pas accomplir mon devoir.
Je me mordille nerveusement la lèvre, ne sachant que faire, tandis qu'elle me fixe toujours de son regard plein de larmes. Un regard bleu... Un regard dans lequel je crois retrouver un petit garçon effrayé que j'avais oublié.
Je m'accroupis face à elle, qui retient silencieusement ses sanglots. Ses yeux s'écarquillent d'étonnement et je sais que je suis fichu. Pour la première fois, je vais échouer... Je sais ce que cela signifie. Pour moi, la mort. Pour elle, un simple sursis.
Pour la première fois, j'envisage la possibilité d'une autre vie que cette suite de meurtres. Soudain, mon esprit s'ouvre, se met à réfléchir, analyser, anticiper, afin de chercher une solution, pour elle et moi.
Il nous faut fuir, partir. Vite et loin. Si je n'arrive pas à la tuer, je décide de prendre cela comme un signe que mon rôle est de la protéger. Personne ne touchera à un de ses cheveux devant moi.
Sans un mot, je lui tends une main qu'elle saisit après plusieurs longues secondes d'hésitations. Je ne suis même surpris qu'elle accepte aussi vite. Aussitôt, je l'attire contre moi et me relève, l'enfant dans les bras. Quelques instants plus tard, notre fuite a commencé. Il ne faudra pas longtemps que qu'Ils réalisent. Il ne faudra pas longtemps pour que la Traque se lance à mes trousses. Je le sais. Habituellement, c'était moi qui la menais.

Aurore Dulac

Conforme à l’image répandue d’un guerrier légendaire, l’être suprême pourvu d’une impressionnante musculature effrayait.

Son corps laissait apparaitre ses cicatrices. Toutes rappelaient à quiconque le croisait, qu’il avait toujours remporté ses combats.

Certains ennemies étaient téméraires et tentaient vainement de le vaincre.

Leur volonté n’a jamais suffi à sauver leur vie. Le courage ne pesait pas lourd face à lui.
Ils n’utilisaient pas toujours les mêmes armes. Mais il excellait dans l’art de manier les épées, couteaux et autre lames.
Sa tenue comportait ses couleurs de prédilections – le rouge pour le sang et le noir pour la mort – le mettait encore plus en valeur.

Son équipement contrastait avec ses yeux d’une teinte entre le mauve et le bleu, ainsi qu’avec sa chevelure blanche.

Il n’était pas là seulement pour tuer mais pour maintenir l’équilibre.

Pour cela, il lui fallait parfois sacrifier des vies.

 

Exercice de description

Vous êtes sur la route, que ce soit en voiture, vélo ou à pied, pour vous rendre à votre lieu de travail ou pour faire les courses. (Un trajet dont vous avez l'habitude, que vous pratiquez quotidiennement). Et là, quelque chose de complètement inhabituel se produit, quelque chose qui attire votre attention et vous y fait réfléchir toute la journée.

1/ Décrire votre trajet habituel

2/ Décrire l'étonnement, la surprise de l'événement venant troubler vos habitudes. Il doit pouvoir hanter votre journée

SnakeCroqueur

"Oh non, je suis encore à la bourre.  C'est vraiment une facheuse habitude que de partir pile poil à l'heure tous les matins. Je sens que le tram va encore me passer sous les yeux. Hé bam, je vais encore devoir presser le pas pour arriver à l'heure. Bon allez, musique a fond dans les oreilles, et go. Un bon rock bien rythmé, un bon Linkin park, et ca va me donner le pas pour accélérer la cadance.  Oh ! Qu'est-ce qui se passe ?  Oh non, quel crétin, j'ai oublié de recharger mes oreillettes bluetooth ! Ahh, quand rien ne vas, RIEN NE VA !  Hum ? Pourquoi cette personne semble complètement endormie dans cettte rue si sombre. Encore un qui a trop fait la fête. Enfin, je ne suis pas sûr. Ces habits ont l'air troué.  Argh, j'ai pas le temps pour ça, faut que je file. Je vais perdre mon job si je trainaille.  Mais, cet homme, est-ce qu'il allait bien ? Mais oui, c'est évident voyons. Je suis vraiment dans la lune quand je n'écoute pas ma musique, c'est incroyable.  Mais, si ce n'était pas le cas. Il ne donnait pas l'impression d'être bien.  Mais quel imbécile, il ne peux pas se sentir bien s'il arpente les rues tous les jours, à la recherche d'un abris et de quoi manger pour survivre.  Oui, mais, si je m'étais arrêté ne serait-ce que 5 minutes, pour verifier. Limite lui donner mon déjeuner du midi, j'en aurais acheter un autre.  Peut-être que, oui, peut-être que, je lui aurais rendu un sourire qu'il n'a pas dû avoir depuis très longtemps."

Aurore Dulac

Il est presque midi. Aurélie doit retourner chez elle. L’appartement ne lui rappelle pas des bons souvenirs. Sans compter qu’elle ne s’y sent plus en sécurité depuis qu’un groupe de délinquants squatte le hall de son immeuble et l’attend devant sa porte.
Mais elle a besoin de récupérer des affaires et du monde circule dans les rues à cette heure.
Elle va faire un rapide aller-retour.
Juste le temps de récupérer ce dont elle a besoin et profiter pour grignoter un morceau.
Deux chemins permettent de rejoindre l’immeuble.
Le premier est à droite, en haut d’une bonne pente.
Il y a des commerces et des bureaux à proximité, mais une partie du gang traine toujours en haut et ennuie les passants…
Le deuxième à gauche est dans une rue plus tranquille. Il n’y a que des habitations.
Certes c’est mal fréquenté et la rue est connue dans la ville pour les règlements de compte, surtout passé une certaine heure. Mais en général, la journée les dealers se font discrets.

Aurélie avance tranquillement, en réfléchissant à ce qu’elle doit récupérer. Il serait dommage d’oublier quelque chose. Il faudrait alors revenir et elle n’en avait aucune envie.

Au bout de la rue, un homme marche en face d’elle. Toujours à l’affût, elle l’observe alors que la distance entre eux diminue à chaque pas. A mesure qu’il avance l’homme se penche en avant
Mais qu’est-ce qu’il fabrique celui-là ?
Habituée à être méfiante au quotidien surtout vers chez elle, Aurélie accélère pour passer à côté de l’homme en vitesse. De plus en plus courbé, il l’attrape en passant, en lâchant des bribes de mots incompréhensibles.
Sans qu’elle réfléchisse ou prémédite son geste, elle le pousse. L’homme trébuche et tombe.
D’abord, Aurélie envisage de continuer à marcher pour se précipiter chez elle.
Mais l’homme reste au sol en gémissant.
L’angoisse de faire une mauvaise rencontre laisse place à une profonde culpabilité.
L’homme est âgé, son béret a glissé sa tête et il tend doucement le bras pour le récupérer.
La jeune femme se rapproche de l’homme toujours allongé à plat ventre.
Il saigne à la tête et bafouille.
Il a vraiment l’air très âgé et confus. Totalement désorienté.
Aurélie s’apprête à appeler les secours. Le cœur qui bat la chamade, elle se sent dégouliner de sueur sous sa doudoune alors que l’hiver est saisissant.
L’homme lui tend un bras. Instinctivement elle essaye de l’aider à se relevé.
Mais Aurélie est frêle, fragile et manque de force.
Déjà se tenir sur ses jambes est parfois une épreuve, alors aider une personne à se relever…
Ils se retrouvent tous les deux au bord de la route, Aurélie tombe sur le vieillard déjà mal en point. Dans la chute, elle le blesse à la main.
Oh bon sang !
Un jeune homme qui sort d’un des immeubles, les trouve tous les deux affalés parterre. Aurélie se relève et explique rapidement ce qui vient de se passer. Il aide le vieil homme à se remettre sur ses jambes et l’assoit juste à côté, sur les marches qui mènent à la loge du gardien.
Aurélie est toujours secouée, elle sent déjà qu’elle s’est fait mal… Mais elle y pensera après, le vieil homme ne se rappelle pas être tombé, il est étonné de voir du sang sur sa main. Il ne se rend pas compte de la plaie qu’il a au front.
Il se sent bien et ne comprend pas qu’ils insistent pour qu’il ne rentre pas chez lui.
Aurélie reste à côté de lui pour discuter, le temps que le jeune homme prévient les secours. Le petit vieux comprend que les pompiers sont en route. Ca ne lui plait pas du tout. Il veut se relever mais penche dangereusement. Heureusement ils ont anticipé la chute qui le guettait.
Une autre dame qui promène son chien passe devant eux et demande s’ils ont besoin d’aide.
A eux trois ils arrivent à le faire patienter. A l’arrivée des secours, après un bref échange, ils comprennent que l’homme était parti des urgences. Lassé d’attendre depuis des heures.
L’entrée n’est qu’à cinq minutes à pieds.
Le camion des pompiers repart, ramenant le vieux monsieur à l’hôpital.
Chacun se souhaite une bonne journée et reprend sa route.
Aurélie n’arrête pas de se repasser la scène.
Rentrée chez elle, elle va directement dans la salle de bain pour retirer ses vêtements.
Sur ses jambes et ses bras, elle distingue déjà les bleus qui arrivent.
Et merde…
Mais ça ce n’est pas grave, ces bleus ne sont ni les premiers ni les derniers.
Sa cheville droite commence déjà à la lancer, l’épaule aussi devient douloureuse.
Elle fait un rapide bilan de la mésaventure. Pour elle, ça ira. Ce ne sont que des petits bobos. Pourtant tout le reste de la journée, elle n’aura pas arrêté d’y penser.
Les jours d’après aussi. Des semaines. Des mois.
Ca fait plusieurs années maintenant. Aurélie y pense toujours.
Elle se souvient avoir vu cet homme.
S’être dit d’abord qu’elle devait se protéger parce qu’il avait l’air louche.
Puis l’avoir poussé lorsqu’il tentait juste de se rattraper à elle pour ne pas tomber.
Son souhait de vouloir l’aider, mais son manque de force qui l’en a empêché.
Avoir pensé à son grand-père lorsqu’elle a son le visage marqué par les années.

Même si elle n’emprunte plus cette rue quotidiennement, quand elle y retourne, elle y repense.

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