Il s’agit en premier lieu d’un parcours initiatique, d’une introspection, puis finalement, d’une série de questions sur notre société qui n’a jusqu’à cette heure tirée aucune leçon de son passé. C’est aussi un regard différent sur ladite « société européenne », qui a décidé depuis un certain temps déjà de renoncer de manière irrévocable à la « Question Religieuse », au profit des « Idées Nouvelles ». C’est ce que nous relate le Minutier Kurt Wolfram tout au long de ce roman qui se veut être aussi un avertissement solennel.

Au travers du « Palimpseste du Thaumaturge », Dietrich uf dem Anger nous invite à une réflexion sur la société telle qu’elle pourrait l’être, après avoir renié les valeurs fondamentales de l’Europe telles qu’elles les furent durant près de mille cinq cents ans. À l’image d’Icare qui se brûla les ailes, après que l’humanité eut tenté de se déifier ; mais mal lui en eut pris. Cette société devint exsangue après le triste et célèbre « Grand Chambardement ». Cette dernière se cherche de nouveaux repères, tout en s’accrochant aux bribes de son passé glorieux. Dans ce but, elle s’est créé une nouvelle déité nommée : Kulturmechanism. Il s’agit d’un courant artistique qui plonge ses racines dans les œuvres de Richard Wagner, ainsi que de Vassily Kandinsky, puis plus largement, dans l’époque d’inspiration « Bauhaus ».

Couverture non-contractuelle du "Palimpseste du Thaumaturge"

Quatrième de couverture non-contractuelle du "Palimpseste du Thaumaturge"