Chapitre III : "Préparations et Polémiques"
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Chapitre III : "Préparations et Polémiques"
Deux semaines plus tard, à la base militaire du Pays d'Echil... Des soldats sont en formation dans les bâtiments, armés... Une équipe s'avance près d'un hangar... Leur chef prend la radio afin de communiquer sa position.
- Equipe Trois arrivée au Hangar, annonce-t-il. Déplacement en vue d'une sécurisation de l'objectif.
- <<Bien reçu, équipe Trois.>>
L'équipe avance... Deux coups de feu ! Un soldat a tiré sur une cible d'entrainement. Une cible en hauteur, leur chef l'élimine. Ils se mettent à couvert... Puis se séparent afin de contourner des véhicules faisant obstacle. Le chef s'avance et touche deux cibles, son collègue touche la dernière.
- Hangar sécurisé, lance le chef d'équipe.
- <<Bien joué, équipe Trois. Attendez les prochains ordres.>>
- C'est plutôt agréable, cet entrainement, lance son collègue.
- Cela forme l'esprit d'équipe, une chose essentielle pour des gars comme nous. Oh, les autres, vous venez?
Pas de réponse... Il s'approche des camions... Des traces de sang le rendent légèrement confus. Il comprend vite que ce n'était pas une décoration mise en place pour augmenter le réalisme de l'exercice. Son coéquipier prend son fusil et se prépare à agir quand une machette rouillée le décapite net. Le chef de la défunte équipe se retourne et tente d'utiliser son pistolet, mais il manque sa cible ! La tueuse à la Machette lui tranche la main avant de viser sa gorge, le sang lui gicle dessus ! Elle le met à terre et donne plusieurs coups de machette, comme si elle appréciait le faire.
- Ha... Ha ha ha... Enfin, lance-t-elle en se passant sa main ensanglantée contre le visage. Hhh... Ha... Ha ha ha ! "Quand le chat n'est pas là"...
- <<Equipe Trois? Nous avons entendu un coup de feu près de votre position. Tout va bien?>>
- Plus...? Il y en a plus? Avec plus, Aurore ne viendra pas... Mais Samuel ne veut pas prendre de risques... Non... Partir...
Elle ne nettoie pas sa machette avant de la ranger dans son imperméable... De toute façon, son manteau est plein de sang. Elle n'y prête pas attention et se retire sans être vue.
(Deux jours plus tard, dans l'association de Maraichage pour Divergents)
Ils savourent leur pause. Une demi-heure de pause, c'est rare dans un travail, mais leur Chef d'équipe, Caden, sait à quel point le métier peut être dur. Marcus va le voir afin d'en savoir plus sur sa demande d'entretien avec Nixon Cohen.
- Des nouvelles pour les demandes d'emploi? Demande-t-il.
- Non, cette secrétaire nous a complètement ignorés, explique Caden.
- <<...-ais ces Militaires étaient en exercice, non? Comment une... -lle chose a-t-elle pu se produire?>>
- Qu'est-ce que c'est? Demande Marcus.
- Un débat à la radio, répond son chef d'équipe. Une attaque lors d'un exercice militaire pour la Parade.
- <<..-ne fois encore, d-... -taires sont ciblés par ce qui semble être des Terroristes, rien n'est sûr pour le moment, mais il semblerait que la "Femme à la Machette" soit la principale susp..>>
- C'est dingue, et personne ne l'a retrouvée? Demande le Divergent.
- Non, mais ne t'en fais pas, vu tout les militaires présents autours du jardin, nous ne craignons rien.
- Oh, non, je ne m'en fais pas pour ça, c'est juste que c'est terrible pour les familles des victimes. Mourir d'une telle manière n'est pas méritée.
- Ha, va dire ça à Wyatt. Il l'aurait aidée, s'il avait été là.
- Il déteste les militaires.
- Enfin, bon. Pas de nouvelles de la part de cette Harpie. Les choux de Brukseils sont récoltés?
- Oui.
- Ha. Préparez vous au nettoyage.
C'est avec regret que Marcus rejoint les autres dans la salle de repos...
(Loin de là, dans un bâtiment désaffecté.)
Son imperméable encore tâché de sang, la Femme à la Machette attend dos contre un mur. Son arme favorite est rangée dans son manteau, à sa place réservée. Le plus près possible d'elle, afin qu'elle puisse le prendre à tout instant. Des bruits de pas... Quelqu'un arrive.
- Pourquoi m'avoir demandé de venir, Samuel? Demande-t-elle.
- Tu attires beaucoup d'attention, répond son interlocuteur. Si c'était quelqu'un d'important, je ne t'aurais pas dérangée, mais éliminer de simples soldats ne fait que renforcer leur sécurité. Pire, ils pourraient annuler la Parade, cela compliquerait grandement les choses.
- J'en avais besoin. Je ne pouvais pas viser de haut gradé à ce moment.
- Mais avant, tu le pouvais. Je sais que tu éprouves plus de plaisir à attendre la limite, mais cela peut poser problème. Il faut respecter les timings.
- Pas de problème, je ferais plus attention.
- Merci.
- Je m'occupe du message. Quitte à essayer de tuer quelqu'un, occupe toi de ce fabriquant d'armes... Comment s'appelle-t-il, déjà?
- Nixon Cohen. Sécurité efficace, il a aussi recruté le Divergent que j'avais croisé. D'ailleurs, on en a pas parlé, de ça ! C'était pas prévu, ce connard !
- Je sais, je n'avais pas non plus prévu qu'un Divergent manieur de feu puisse être là... Mais tu as très bien improvisé. Au final, tu as eu ta cible, c'est ce qui compte?
- Pour le risque imprévu, je veux deux imperméables de plus.
- Je t'en donnerais cinq si tu me promet d'éviter les morts inutiles.
- Marché conclu. Le sang met du temps à se laver, je ne peux pas prendre le risque d'attirer l'attention.
- Et pourquoi pas éviter de t'en mettre sur toi?
- Jamais. Plus j'en ai sur moi, mieux c'est...
- Je vois. Cinq imperméables. Tu les auras d'ici la fin de la semaine au complet. Je peux t'en donner un pour après demain, si tu veux une cible.
- Tu en as une d'intéressante?
- Trevor Hatfield. Un candidat à la prochaine élection présidentielle, il se veut plus sévère que le Président actuel. Peu de sécurité. Il traite les femmes comme des objets de décoration et ne se sent menacé par personne. Il a horreur des Divergents.
- C'est comme s'il m'appelait. Je vais prendre mon temps...
La femme à la machette part se préparer. Elle hésite entre le tuer le jour même ou bien atteindre ses limites afin d'atteindre un état d'extase.
(Deux jours plus tard... Du coté d'Arya, convoquée à nouveau.)
Le Lieutenant Abott souhaite, contre toute attente, la remercier. Elle n'a pas eu à réexpliquer ce qu'il s'était passé le jour de son agression.
- Suite aux récents évènements, explique le Lieutenant, on peut confirmer que votre ami Divergent n'était pas l'auteur des faits.
- Hélas, cette confirmation s'est faite au prix de vies humaines, lance Arya.
- Quand nous trouverons cette femme, elle le regrettera chèrement. Nous avons reçu un nouveau message radio revendiquant l'attaque.
- Encore sur une fréquence masquée?
- La même que la dernière fois, trouvée par le Sergent Clericot.
- Sergent Clericot... Eugène Clericot?
- Oui, il a reçu sa promotion récemment. Il remplacera le défunt Sergent Meyers, paix à son âme. Vous le verrez probablement bientôt dans votre bâtiment.
- Incroyable. Vous avait-il fait part de nos doutes?
- Oui. En revanche, nous avons convenu avec le Président que rien n'indiquait clairement la responsabilité du Pays d'Eskhamn. C'est pour cela qu'il n'a pas fait de déclaration dessus. Si les évènements venaient à continuer et que nous trouvions un lien entre les attaques et le Pays d'Eskhamn, en revanche...
- Qu'en est-il de la parade? Nous devrons la faire malgré les conditions actuelles?
- Oui. Nous allons aussi envoyer plus de troupes aux frontières. La Parade sert principalement de mise en garde, mais les mouvements d'unités montreront que nous prenons ces meurtres au sérieux.
- Je vois. Mon Lamellé est prêt si jamais vous avez besoin de quelqu'un pour une mission de reconnaissance.
- Noté.
L'entretien se finit assez vite... Les tensions montent et les meurtres n'arrangent rien. S'il venait à se produire quelque chose du coté du Pays d'Eskhamn, la situation pourrait vite dégénérer.
(Quatre jours plus tard... Loin, très loin... Dans le Pays d'Eskhamn, à la Capitale.)
Le Bâtiment Présidentiel a une magnifique vue sur des plaines rocheuses. Les Eskhamniens n'ont pas vraiment eu un emplacement facile, mais ils ont appris à faire avec et c'est principalement ce qui fait leur force. Leur Président, Léopold Bérengar, a été élevé à la dure et en est fier. Il a toujours détesté les Divergents. Son Pays n'en compte pas un seul de recensé, car le premier à se faire prendre finit exécuté, ou pire. Comment quelqu'un peut-il détester un type de personne à ce point? C'est la question que ce pose le Sniper posté à plus de cinq cent mètres de là, visant le Président. Peu de vent. Il ajuste la hauteur à cause de la distance. A cette heure là, le Président Bérengar est toujours en train de signer des papiers. Le Sniper est sûr de son coup... Mais préfère viser légèrement à coté.
Il tire, la balle met du temps avant d'atteindre sa cible. Elle traverse une fenêtre et ricoche sur le document qu'était en train de signer le Président d'Eskhamn ! Ce dernier se met aussitôt à couvert, s'équipant d'un pistolet ! La sécurité arrive, ils le mettent en lieu sûr... Le Sniper laisse son arme sur place et se retire. Il sera hors d'atteinte avant que n'arrivent les problèmes. Le Président visé a déjà sa propre idée sur qui a bien pu faire ça. La Parade Militaire récurrente, un récent mouvement de troupes près des frontières. Et maintenant, une tentative d'assassinat? Il préfèrerait brûler en enfer plutôt que de se laisser marcher dessus.
(Au même moment, au Pays d'Echil, dans la ville d'Holnes.)
Réputée calme, cette ville voit depuis peu sa réputation changer. L'installation de Trevor Hatfield, candidat à la prochaine présidentielle, a apporté beaucoup de remue-ménage. De retour chez lui après avoir donné un discours, il se sent plus fier que jamais. En arrivant chez lui, il s'installe... Que dit la radio? Etrange, elle ne s'allume pas. Quelqu'un l'attrape par le col et le tire en arrière !! La femme à la Machette lui donne un coup à l'épaule puis dirige sa lame vers la gorge !! Il tente de l'en empêcher, mais elle a plus de force et ajoute son poids pour amener sa lame vers sa cible ! Lentement, mais sûrement, la machette parvient à atteindre la gorge de Trevor Hatfield. Il succombe dans la peur la plus totale. Elle retire brutalement sa machette en éparpillant du sang sur le coté.
- Hhh... Hhh... Ha ha...! Ha ha ha ! Samuel a raison, je le fais exprès, lance-t-elle. J'ai eu ma cible, c'est ce qui compte. Pas de victimes inutiles.
Soudain, un imprévu... La femme du candidat aux présidentielles ainsi que son fils ouvrent la porte de la maison. Un instant d'hésitation prend la tueuse. Elle veut plus. Mais cela n'arrange pas les plans. Après tout, elle pourrait très bien dire que la famille a tenté de l'arrêter? En regardant sa victime, des souvenirs remontent. Les rôles s'inversent. Sa tête lui fait mal, elle préfère partir par la porte de derrière, entendant les cris d'horreur de la femme de Trevor Hatfield. La tueuse commence à trembler des mains, elle se passe un peu de sang sur le visage.
- Non, non, non, répète-t-elle. C'était une bêtise, j'aurai du écouter Samuel. Merde !
Des gens sortent dans la rue en entendant les cris... La tueuse à l'imperméable et au visage tâchés de sang se fait vite repérer. Un policier était dans le coin, il dégaine son pistolet !
- Arrête toi ! Ordonne-t-il. Jette ton arme et met toi à terre !
- Comme vous voudrez ! Réplique-t-elle en préparant sa machette.
Elle lui lance son arme dans le crâne avant de foncer la récupérer ! Elle lui assène d'autres coups de machette malgré son décès puis prend son pistolet ! Elle arrête une voiture et en éjecte le conducteur avant de s'enfuir à pleine vitesse ! Peu de gens étaient alertés, elle s'en tire rapidement... Elle abandonne le véhicule volé avant de se diriger discrètement vers le Hangar désaffecté où se tiennent les rendez-vous. Ses mains tremblent de plus en plus et ses maux de tête empirent.
- Merde, merde, merde ! Peste-t-elle en se dirigeant vers une cage.
Elle prend une ration non loin et la pose dedans. Elle s'enferme dans la cage et jette la clé hors de sa portée. Elle se recroqueville en serrant sa machette rouillée et pleine de sang.
- Quand le chat n'est pas là... Quand le chat... N'est pas là... Quand le chat... N'est pas là...
Le temps passe. Seul son collègue pourrait la retrouver.
(Deux jours plus tard.)
Alors que les Maraichers venaient de finir de récolter les derniers épinards, Aaron, le seul militaire à apprécier les Divergents de cette association, vient leur parler des récents évènements.
- Bien, commence-t-il. J'aimerais vous dire que c'est une bonne chose pour vous, mais humainement, je ne peux pas.
- Que se passe-t-il? Demande Kendrick, le Colosse.
- Vous avez certainement entendu parler de cette "femme à la machette"?
- Oui, répond l'une des membres de l'association. Elle avait tué quatre militaires lors d'un exercice.
- Vous l'avez trouvée? Demande Marcus.
- Non, répond Aaron. Pire encore, elle a de nouveau frappée.
- Encore des Militaires? Demande Wyatt avec un léger sourire.
- Non, un candidat à la présidentielle. Le seul point positif à trouver, c'est qu'il comptait vous mettre dans une situation encore pire que celle là.
Evelynn, qui ne parle jamais, communique en langue des signes.
- J... Je... Vraiment désolé, Evelynn, j'ai pas eu le temps d'apprendre, Marcus tu peux m'aider?
- "Je trouve que notre situation est plutôt bien", traduit Marcus. C'est vrai, le maraichage c'est plutôt cool.
- Sans doute, mais vous pourriez faire mieux, appuie Caden, le chef d'équipe. Le but de cette association n'est pas de vous garder ici à tout jamais. Notre objectif est de vous rediriger vers une vie normale, un travail normal. Avec d'autres gens, pas forcément Divergents.
- Exact, enchaine Aaron, ne vous reposez pas trop sur ce lieu. Caden et moi, enfin principalement Caden, faisons beaucoup pour que vous puissiez trouver du travail ailleurs. Cela dit, je ne voulais pas vous voir pour ça. Je voulais vous prévenir qu'il faut faire attention, une tueuse rôde et elle est douée. Elle cible les personnes importantes, en temps que Divergents vous pourriez très bien sortir du lot et devenir des cibles.
- Ha. Kendrick, une cible? Plaisante Marcus.
- On ne sait jamais. Surtout, Wyatt, les Militaires sont sous pression. Essaye de ne pas les provoquer. Pareil pour toi, Marcus. Vivienne, idem, ça les stresse quand tu les compte chaque matin.
- J'aime bien les chiffres, réplique-t-elle.
- Bref. Soyez prudents. Nous surveillons la zone, certes, mais ne nous compliquez pas la tâche. Limitez vos interactions avec les soldats et ne faites surtout pas de gestes brusques près d'eux, j'en connais qui pourrait tirer. Compris?
Ils acquiescent... Une drôle d'ambiance s'empare de l'association de maraichage, tout comme l'inquiétude est palpable en ville. A la radio, les débats remettent en question l'importance de la Parade militaire si une tueuse en série se balade comme bon lui semble.