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Chapitre X : "De Sombres Présages"

Chapitre X : "De Sombres Présages"

Pubblicato 13 mag 2022 Aggiornato 13 mag 2022 Cultura
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Chapitre X : "De Sombres Présages"

Cela fait bien longtemps qu'ils n'ont pas retrouvé le confort d'un lit... Mais ils tiennent bon. Le Maraichage leur manque. Par miracle, ils ont trouvé un bâtiment vide à occuper. Ou plutôt grâce à Steven, la seule personne au monde pouvant communiquer avec les végétaux. Chaque coin d'herbe, chaque fleur, chaque arbre semble lui indiquer où trouver ce dont il a besoin. Marcus a beau comprendre tout type de langage, il ne parle pas l'arbre. Après tout, qui aurait cru que cela serait utile un jour? 

- Bon, je sais que cela commence à faire long, lance Aaron, mais il faut tenir encore un peu. Caden et moi sommes en train de planifier une route pour sortir du Pays et trouver refuge ailleurs. 

- Et si on se fait choper? Demande Wyatt. 

- Je me charge de ce problème là. 

- Cela serait bien que l'on bouge avant qu'Evelynn n'attrape un rhume, explique Marcus. 

- Avant que qui que ce soit ne chope un rhume, non? 

- Non, non, non, elle plus que quiconque, confirme Caden. Si elle éternue, je te dis pas les dégâts. 

Evelynn semble essayer d'écrire sur son carnet... Elle le montre ensuite à Caden avec un air ennuyé. 

- Tu as appris à ne pas éternuer? Bel effort pour la conjugaison mais tu as loupé l'accent à "éternuer". 

Il lui explique la différence que cela fait et pourquoi le texte "j'ai appri à ne pas eternué" possède des fautes visibles à l'œil mais pas à l'oreille. 

- Bon, reprend Aaron. Nous restons encore quelques jours à la Capitale puis nous partons. Essayez de vous reposer. Je vais tenter de vous trouver des couvertures. Steven, tu... Fais tes... Trucs... 

- Pas de soucis, réplique le principal concerné. 

Seul, Steven sort du bâtiment puis demande à un brin d'herbe de lui indiquer le chemin le plus proche vers un restaurant solidaire. 

- Oh, le restaurant solidaire? Réfléchit le brin d'herbe. Hmmm... Ma foi, il te serait rapide de prendre le premier tournant à gauche puis de continuer jusqu'au panneau d'indication, tu n'aurais qu'à suivre cette piste. 

- Super, commence Steven, merci beauc..

- Que Diable nous raconte tu là? Demande une touffe d'herbe non loin. Diantre, tu ne sais plus te repérer, ma pauvre, il serait bien plus aisé de continuer tout droit puis de prendre le premier virage à droite, et enfin terminer à gauche ! 

- Ah? 

- Ne l'écoutez donc point, peste le brin d'herbe, cette pauvre gerbe ne sait plus où donner de la tête avec tout ce qui s'échappe de ces véhicules aux passages incessants ! Son chemin vous perdra, j'en suis sûre ! 

- Ah oui? Ton chemin à toi est long et ridicule, assène la touffe, et je te signale que c'est toi qui a subit un piétinement, tout juste hier ! 

Steven doit, hélas, faire face à ce genre de désaccord... Il s'assoit devant de l'herbe en attendant une réponse des plus importantes. 

(Quelques jours plus tard, du coté d'Arya.) 

Elle se dirige vers le bureau d'un gradé, le Lieutenant Clericot. Une fois à l'intérieur, ce dernier lui demande de bien fermer la porte. 

- Vous vouliez me voir? Demande Arya. 

- Oui, confirme le Lieutenant. Vous allez bientôt partir pour une mission de reconnaissance, je le sais. J'avais cependant certaines informations à vous partager... 

- A propos des possibles attaques ennemies? Je m'y suis préparée, j'ai des munitions si besoin. 

- Hélas, le terme "ennemi" va devenir flou. 

- . . . Que voulez vous dire... Par "flou"...? 

- Nous avons découvert une nouvelle communication radio venant des terroristes. Une voix féminine semblait annoncer qu'un objectif avait été atteint, un déplacement de troupes annulé. 

- Cela semble servir nos objectifs...? 

- On pourrait le croire, mais je ne suis sûr de rien. Cette fois, nous avons à peu près découvert à qui elle était destinée. 

- Qui? 

- Nous ne sommes pas sûrs, mais cela allait à la Capitale. Plusieurs Gradés sont là-bas, mais je soupçonne le Lieutenant Ivan Fowler... Depuis qu'il est devenu Militaire, il n'a cessé de vouloir prendre du grade. Ce sont justement ses troupes qui gardaient le Train. 

- Vous voulez dire qu'ils risquent de me mettre du plomb dans l'aile? 

- Restez prudente. Seulement ça. Si vous voyez quelque chose d'anormal, vous revenez, c'est tout. Si un Lamellé Allié vous approche... Contactez le via radio et restez à bonne distance. Ne prenez aucun risque, ils ont déjà tenté de vous avoir avec cette Tueuse à la Machette, je ne me souviens plus de son nom... 

- Armand. Enfin, Aurore. Gah, c'est compliqué... Mais je vais l'interroger afin de voir si elle peut nous donner quelques informations sur ce groupe terroriste. Surtout, il ne faut pas qu'elle voit cette Machette à nouveau... 

- Pardon? Pourquoi? 

- En fait, si elle s'est rendue, c'est parce qu'elle est redevenue sa personnalité "calme", tandis que la Tueuse à la Machette se manifeste à la vue de son arme et commet un carnage. Un dédoublement de personnalité, en gros. 

- Oh, non. J'ai demandé à ce qu'ils lui mettent la pression au maximum afin d'obtenir des informations, j'espère qu'ils n'ont pas commis cette erreur...!

- J'y fonce ! 

Arya se dirige à toute vitesse vers les salles d'interrogatoire du bâtiment ! Personne ne semble paniquer, il est peut-être encore temps...! Elle ouvre la porte avec son pistolet en main ! Contre toute attente, Aurore est plus surprise que sous pulsions meurtrières. Ce, même avec la Machette d'Armand sous ses yeux. Pourtant, tout y est, la pression, la machette, l'imperméable sur le porte-manteau... Aurore est parfaitement calme. 

- Je... Venais empêcher... De lui montrer la machette, explique Arya. 

- Arya ! Lance Aurore. Vous ne devinerez jamais, je crois que, d'une manière ou d'une autre, Armand a disparue.

- Hein? 

- Je peux même fixer la Machette, rien ne se passe ! Je n'aurai jamais cru que ce moment arriverait. Je ne sais pas exactement comment ce Divergent s'y est pris, mais... 

- Il vous a donné un coup de lame ? 

- Oui, j'ai du me soigner grâce à mon Aptitude. Mes mains peuvent soigner les blessures non mortelles. Mais rien d'autre? 

- Aucune idée. 

Arya demande à l'interroger seule, chose acceptée. 

- Bon. Je sais que vous n'avez pas envie d'en parler, Aurore, mais... Combien êtes vous, dans votre organisation terroriste? Demande Arya. Une vingtaine, une trentaine? 

- . . . Effectivement, réplique Aurore. Je n'aime pas en parler. Mais vous m'avez libérée d'Armand, et je vous en suis reconnaissante... Nous sommes quatre. 

- Quatre? C'est une blague? 

- Il y a quelques mois, la personne à la tête de notre groupe m'a fait part de ses intentions d'agrandir le groupe... Je crois qu'il voulait le faire passer à 5 ou 6 pour plus de capacité d'action. 

- Quel était le rôle d'Armand, dans tout ça? 

- Attirer l'attention. C'est plus facile d'agir dans l'ombre quand le Pays a les yeux rivés vers une tueuse de Militaires. 

- Agir dans l'ombre... A quel point? 

- Je sais qu'il avait infiltré l'Armée. 

- Qui? Quel est son nom? 

- Je ne sais plus. Vous avez une idée de combien de temps Armand a gardé le contrôle? Elle ne se coupe pas les cheveux, à chaque fois que je reviens je me rend compte à quel point ils ont poussé, c'est un indicateur du temps passé à être étouffée. 

- Et vous avez été embauchés par le Pays d'Eskhamn? 

- Ha. Le Pays d'Eskhamn? Je suis une Divergente et vous croyez que je suis au service du Pays d'Eskhamn? 

- Je sais que le Président Eskhamnien a fait en sorte de supprimer tout les Divergents de son Pays, mais je pensais que vous étiez une sorte de brigade spéciale? 

- Non, nous servons notre propre objectif. 

- Lequel? 

- La reconnaissance des Divergents dans ce monde. 

- C'est une blague? Vous tuez des gens pour faire valoir la vie des autres? C'est complètement idiot !

- Vous comprendrez quand son plan aura fonctionné, il sera déjà trop tard. 

- Quel plan? 

- Hélas, ma reconnaissance a ses limites. Je vous remercie infiniment vous et ce Divergent, mais j'étais aussi loyale envers Samuel et les autres. 

- . . . 

Arya sait qu'elle n'obtiendra rien de plus. Elle retourne voir le Lieutenant Clericot dans son bureau. 

- Lieutenant? Demande-t-elle. 

- Oui? 

- Contre toute attente, rien ne s'est passé. Il semblerait même que sa personnalité de tueuse ait complètement disparue. 

- Un soulagement, donc... Mais je préfère quand même qu'elle soit sous haute surveillance. Quant à vous, soyez prudente avec votre mission de reconnaissance. Le danger peut venir de n'importe où. 

- Oui, Lieutenant. 

- Bon sang, il faut que je vois cela avec le Général Saunders... Ainsi que cet énergumène de Victor Holman qui me remplace à mon ancien poste de Sergent... 

- Pour sa défense, Lieutenant, le Sergent Holman est dévoué à son travail. 

- Trop, il ne cesse de vouloir trouver ce fichu groupe de Divergents qui s'est échappé... Nous avons une guerre, peu importent des Maraichers effrayés, nom de dieu... 

Leur conversation se termine, Arya ressort du bureau et part se préparer pour sa mission. 

(Le lendemain matin)

Maintenant qu'elle a donné les informations qu'elle pouvait, Aurore est dirigée vers une prison sous haute surveillance... Un camion militaire se charge de l'emmener. Quatre soldats la surveillent à l'arrière. Pas un mot n'est prononcé pendant le trajet. Ils connaissent la célèbre "Tueuse à la Machette"... Mais Armand ne semble pas vouloir revenir. Une chose qui rassure énormément Aurore, qui en est même très heureuse. Au bout d'une heure, l'un des militaires rompt le silence. 

- Bordel, c'est encore loin? Demande-t-il. 

- La prison n'est pas à coté, réplique un autre. 

- A ce point? 

- Hmmm... Je ne sais pas, que dit le chauffeur? 

- Attends. Si ce con s'est perdu, ça va pas le faire... 

Il tape contre la paroi afin de dire au chauffeur de s'arrêter. Ce dernier obéit, le véhicule s'arrête. Des bruits de pas indiquent que le chauffeur les rejoint. 

- Hey, commence le Militaire, t'es sûr que tu sais où on v..?

Le chauffeur dégaine un pistolet et lui tire une balle dans la tête ! Il fait de même pour les trois autres ! Pas un seul tir manqué. Une précision redoutable. Aurore reconnait bien là Baptiste. 

- Baptiste? Demande-t-elle. Que fais-tu ici? C'est Samuel qui t'envois? 

- Samuel ne sait pas que je suis là, réplique-t-il en lui retirant ses liens. Je n'étais pas sensé t'aider.

- Pourquoi l'avoir fait? 

- Il a besoin d'Armand. 

- Armand semble... Partie, Baptiste. Je ne suis pas sûre qu'elle revienne. 

- Dans ce cas, tu es libre. Samuel voulait se servir d'Armand, tu n'as jamais eu ton mot à dire... Mais là, c'est à toi de décider. Nous sommes loin des routes. En prenant leurs équipements, tu peux facilement te faire passer pour une militaire et partir loin d'ici. 

- Pourquoi ne pas partir avec moi, Baptiste? 

- . . . 

- Tu vois bien qu'il ne nous considère que comme des pions? Que fera-t-il le jour où tu manqueras ta cible? 

- Je ne manque jamais ma cible. 

- Et je pensait que je ne me débarrasserais jamais d'Armand. Il n'est pas trop tard. Les gens commencent déjà à changer d'avis à propos des Divergents, notre travail est terminé. 

Baptiste réfléchit. Ses cernes en disent long sur sa fatigue, mais il fait toujours de son mieux. Mais qu'adviendra-t-il le jour où il ne fera pas de son mieux? Il a envie de la suivre. 

- Je ne... Peux pas, termine-t-il. 

- . . . 

Il descend les corps des militaires... 

- Tu trouveras de quoi t'équiper sur eux. J'ai visé la tête, le sang n'a pas trop atteint leurs vêtements. Au revoir, Aurore. 

- Non, Baptiste... Adieu.

Baptiste monte au poste de conducteur... Puis démarre. Il regarde dans le rétroviseur tout en s'éloignant. Il regrette, mais ne pense pas avoir d'autres choix. Son pied se met instinctivement devant la pédale de frein pour s'arrêter, mais il se reprend. 

(Le lendemain, de mon coté.)

Comme à mon habitude, je surveille le couloir... Elise me donne un Cookie en voyant que je commence à avoir un petit creux. 

- Merci, lançais-je. Je suis vraiment désolé d'avoir été aussi inutile, la dernière fois, je..

- Tu as récupéré Mr. Cohen, réplique-t-elle. C'est tout ce qui compte, Isaac, tu n'as rien à te reprocher. 

- Ouais, mais bon... J'aurai du faire quelque chose. 

- Le couloir est trop étroit pour tirer tes flammes dans toutes les directions, l'otage leur a permis de profiter de cette faiblesse. Dans un endroit clos, il faut toujours aller au corps-à-corps. 

- Une minute... C'est comme ça que tu t'en es sortie quand ils étaient avec toi? 

- Disons que... Oh. Des gens arrivent. Ils vont prendre l'ascenseur. 

- Hein? 

L'ascenseur descend... Comment diable le savait-elle? Après un certain temps, l'ascenseur remonte enfin à notre étage... Des militaires débarquent. 

- Isaac Curtis? Demande un gradé. 

- Oui? Répliquais-je. Qui êtes vous? 

- Sergent Holman. Veuillez nous suivre, s'il vous plait. Le Président aimerait vous voir. 

- Pardon? 

- Que voulez vous au garde du corps de Mr. Cohen? Demande Elise. 

- Le Président veut le voir afin de parler de la tueuse à la Machette, explique le Sergent. 

- Ne me dites pas qu'elle s'est encore échappée? Pestais-je. 

- Vous saurez tout une fois à destination. 

- Bon sang, et où allons nous? 

- La Capitale. Le Président n'a pas à se déplacer pour un Exterminateur. 

- Un Divergent

- Un Humain, corrige encore Elise. Mr. Cohen est-il au courant de tout cela? 

- Vous lui transmettrez l'information, lance le Sergent. De toute manière, vous ne pouvez pas refuser. Suivez moi. 

- . . . 

Je les suis sans faire d'histoires. Il semble être pressé de trouver d'autres gens. Une fois dans l'ascenseur, nous sommes assez serrés... Pour limiter le malaise, je détourne un peu mon regard vers le haut... Puis aperçoit un impact de balle au plafond. Comment diable est-ce arrivé? Je ne trouverait pas la réponse aujourd'hui. Hélas, je pars pour la Capitale sans savoir ce qui m'attend là-bas. 

 

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