

Les silences de Cherbourg
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Les silences de Cherbourg
(Une sorte de chanson écrite lors d'une mission à La Hague, dans ma chambre d'hôtel à Cherbourg)
J’te téléphonais tous les jours
Tu m’semblais loin, avec les gosses
J’n’avais qu’les silences de Cherbourg
Pour remplir mes nuits de noces.
Je t’aime
J’peux pas rester si loin de toi
Et même
Même si j’avais une vie de Roi
J’veux mes enfants à mes côtés
Là, avec moi.
Tôt, le matin, il faisait jour
Y avait l’travail, la mer, les fleurs
Mais l’soir, les silences de Cherbourg
Pesaient si dur, si fort sur l’cœur.
J’aurais tant voulu t’faire l’amour
Le soir dans ma chambre d’hôtel
Briser les silences de Cherbourg
Et t’emmener au septième ciel.
Ça ne peut pas durer toujours
La vie, c’est pas d’être séparés
Même si les silences de Cherbourg
Ne durent que le temps d’un été.

