La Tête Haute
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La Tête Haute
On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu'il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d'entre nous, les déterminés s'accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu'on se retrouve en face d'un rêve tout neuf qu'on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l'espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c'est d'être encore capable de rêver. Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu'ils ne savent pas; Je me faisais du moins, tout en m'en allant, ces réflexions : « Voilà un homme qui est moins sage que moi.
Il est possible en effet que nous ne sachions, ni l'autre, rien de beau ni de bon. Mais lui, il croit qu'il en sait, alors qu'il n'en sait pas, tandis que moi, tout de même que, en fait, je ne sais pas, pas davantage je ne crois que je sais ! J'ai l'air, en tout cas, d'être plus sage que celui-là, au moins sur un petit point, celui-ci précisément : que ce que je ne savais pas, je ne croyais pas non plus le savoir ! Qu'on soit d'abord ce qu'on doit être dans chaque position donnée, avant de chercher à être plus: c'est la méthode des maîtres et le signe de la vraie supériorité on estime beaucoup de gens tels qu'on les suppose, on les mépriserait tels qu'ils sont. Soyez ce que vous êtes mais tentez de comprendre ce que vous déclenchez voila La zone grise, c'est une zone inventée par les hommes pour se justifier, dire : les choses n'étaient pas claires, j'ai pensé qu'elle voulait, je me suis trompé, et passer à autre chose sans avoir à se sentir coupable ni rendre des comptes pour le mal qu'ils ont fait. Vous ne voyez pas ? Nous essayons tous.
Nous essayons de passer à autre chose, ce qui est un progrès. Et ça semble bizarre, et triste et mauvais. Mais c'est aussi excitant. Chaque personne qu'on s'autorise à aimer est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre; Vous vous souvenez de votre enfance à l'époque ou vous croyiez aux contes de fée ? Vous faisiez des rêves sur ce que serait votre vie : la robe blanche, le prince charmant qui vous emporte jusqu'à son château sur la colline... Vous vous allongiez le soir dans votre lit, vous fermiez les yeux et vous y croyiez dur comme fer. Le père noël, la petite souris, le prince charmant... Ils étaient si proches que vous auriez pu les toucher. Mais finalement vous grandissez. Un jour vous ouvrez les yeux et le conte de fée disparaît. La plupart des gens se dirigent vers des choses et des gens en qui ils ont confiance, mais le fait est que c'est difficile d'oublier complètement les contes de fée, parce que chacun de nous garde toujours une minuscule part d'espoir, de foi, et se dit qu'un jour il ouvrira les yeux et que ses rêves deviendront réalité. En fin de compte, la foi est une chose très particulière : elle se révèle quand on ne s'y attend pas.
C'est comme le jours où la douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l'on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l'on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu'elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde, jusqu'à ce que la seule chose à laquelle on pense, c'est à quel point on souffre. La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur, on l'anesthésie, on la surmonte, on l'étreint, on l'ignore, et pour certains d'entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c'est de foncer tête baissée. La douleur, vous devez arriver à la surmonter, espérer qu'elle disparaisse d'elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n'y a pas de solutions, pas de remèdes miracles. Vous devez respirer à fond et attendre qu'elle s'estompe.
La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, Le changement on aime pas ça, ça nous fait peur. Mais on ne peut pas empêcher les chose de changer. Soit on s'adapte, soit on reste en arrière. Ça fait mal de grandir et de changer. Si on vous dis le contraire, c'est un mensonge. Mais la vérité, c'est que parfois plus les choses changent plus, elles restent les mêmes. Et parfois, le changement a du bon ; parfois le changement est la clef, le changement est tout. On fait tous au moins un vœu par an, en soufflant les bougies de notre gâteau d'anniversaire. Certains d'entre nous en font plus : pour un cil sur une joue, devant une fontaine, en voyant une étoile filante... et de temps en temps, un de ces vœux se réalise. Et après ? Est ce que c'est aussi bien qu'on l'espérait ? Est ce qu'on se laisse aller dans le rayonnement de notre bonheur ? Est-ce qu'on se rend compte qu'on a une longue liste de vœux qui attendent d'être exaucés ? Chaque personne qu'on s'autorise à aimer, est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre. La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre.
Certains choix comptent plus que d'autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Je vais le répéter une dernière fois, pour ceux qui en douteraient encore... La vie est faite de choix. Vivre ou mourir, le choix le plus important, mais la décision nous appartient rarement Certaines trahisons sont inévitables. Quand notre corps nous trahi, la chirurgie est souvent la clé d'un rétablissement réussi. Quand on trahi l'autre... quand on trahi l'autre, c'est plus compliqué de réparer les dégâts. On fait l'impossible, pour reconstruire la confiance qu'on a perdu, mais certaines trahisons, certaines blessures sont si graves, si profondes, qu'on est impuissant à les guérir. Et dans ces cas là, il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre. À la fin de la journée, ce que nous voulons vraiment, c'est être aux côtés de quelqu'un.
Tout ce rituel, prendre de la distance, et faire semblant de ne pas se préoccuper des autres, c'est des conneries.Bien souvent courir après ce qui nous fait plaisir signifie abandonner ce qui est juste à nos yeux. J’ai eu à dire adieu plus souvent que je ne l’aurais souhaité, mais tout le monde peut dire ça. Peut importe le nombre de fois que l’on ait fait ça, peut importe que ce soit pour une bonne cause, dire adieu ça fait mal. Bien qu’on oubliera jamais ceux qu’on a abandonné on se doit de toujours aller de l’avant. Ce que l’on ne peut pas faire c’est vivre en ayant peur du prochain adieu, parce qu’il y a peu de chance qu’il n’y en ai pas d’autres. Le tout c’est de savoir reconnaître quand un adieu est une bonne chose, l’occasion de prendre un nouveau départ.La seule chose qu'on aie à faire c'est d'avoir le courage de se lancer. On se lance, on aime, on se plante, on se relève. Mais il faut marcher la tête haute