C7 (circa 1849)
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C7 (circa 1849)
« Vous n’avez rien fait tant que le peuple souffre ! Vous n’avez rien fait tant qu’il y a au-dessous de vous une partie du peuple qui désespère ! Vous n’avez rien fait tant que ceux qui sont dans la force de l’âge et qui travaillent durement peuvent être sans pain, tant que ceux qui sont vieux et qui ont usé leur corps au labeur se retrouvent sans asile, tant que l’usure dévore nos campagnes, et que l’on meurt de faim dans nos villes ! Vous n’avez rien fait enfin tant que des lois fraternelles, des lois évangéliques, ne viennent de toutes parts en aide aux familles les plus démunies ! Ce n’est pas de l’aumône dont ont besoin les classes souffrantes mais de la fraternité nationale ! »
Il s’agit d’un extrait de son célèbre discours à la chambre des représentants le 9 juillet 1849 où il défend un projet de prévoyance et d’assistance publique dans un contexte très conservateur. A cette époque, Victor Hugo siège encore à droite. Le texte final est légèrement différent. On peut le lire ici.