La méthode des "catastrophes les mieux assumées"
Su Panodyssey puoi leggere fino a 10 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 9 articles da scoprire questo mese.
Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis!
Accedi
La méthode des "catastrophes les mieux assumées"
Vous vous êtes engagés sur un projet de vie intégrant plusieurs critères importants pour vous. Les critères les plus cités concernent au moins sept sphères de vie : sphère professionnelle, sphère familiale, sphère sociale et politique, sphère personnelle, sphère culturelle, sphère corps, mental et santé, sphère environnementale…Certains rajoutent des critères tels que sphère spirituelle, sphère artistique, sphère financière, sphère médiatique…
Un projet de vie épanouissant repose sur des cohérences entre les sphères importantes pour soi.
Et « patatras ! » Ce projet peut être chamboulé. Pour des raisons internes : lassitude, désintérêt, perte de sens, stress, envie d’une autre trajectoire. Et par des événements non prévus : opportunité, conflit, séparation, maladie, licenciement, challenge, changement imposé. Le dicton : « on sait ce que l’on perd et pas ce que l’on gagne » adopte ici figure réelle.
Laissez alors vos émotions surgir et abstenez vous de prendre des décisions lors de cette phase cathartique. Ensuite, évaluez à « tête reposée » si vous pouvez et voulez instaurer d’autres équilibres plus prometteurs entre vos sphères de vie afin de rester dans votre trajectoire.
Si après cette réflexion vous aimeriez explorer d’autres voies, je vous propose de vous appliquer la méthode systémique des catastrophes les mieux assumées. Elle se décompose en cinq questions :
1- Je décide de conserver mon cap actuel, quels seraient les bénéfices probables de ce choix ?
2- Je décide de prendre une autre direction, quels seraient les bénéfices probables de ce choix ?
Par effets bénéfiques , il faut envisager le maximum de critères : profession, finances, relations sociales, cadre de vie, logement, accès à la médecine, climat, mobilité, famille, idée que je me fais de moi…
3- Je décide de conserver mon cap actuel, que peut il m’arriver de pire ?
4- Je décide de bifurquer, voire de changer radicalement mon projet de vie, que peut il m’arriver de pire ?
Par pire il convient d’envisager les effets négatifs sur les critères précités. Toute décision comporte des effets probables indésirables , voire catastrophiques .
5 - De ces deux pires, lequel je suis prêt à assumer le plus ?
Ce sont les réponses à cette question qui éclairent la voie à prendre.
Vous pouvez aussi ajouter une question subsidiaire : est ce que d’autres options différentes de ces deux là sont possibles ?
Et puis cela vaut la peine de profiter de ce virage pour penser à ce qui est important pour vous, qui vous ferait dire dans dix ans : mes dix dernières années professionnelles, sociales, culturelles, financières et affectives furent ce que je voulais qu’elles soient.
Ces questions sont applicables à soi même à la première personne du singulier. Elles sont aussi transposables en coaching ou en relation d’aide en employant le « tu » ou le « vous. »