Ch. 8 de Brissage, Fortevent et Ouragrande
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Ch. 8 de Brissage, Fortevent et Ouragrande
Informations
La salle d'interrogation était assez étroite. Les hauts dignitaires de Mystres étaient là, le chef des soldats également. C'est ce dernier qui posait les questions.
"Bonjour, pour faciliter les échanges, comment doit-on vous appeler ?" dit-il.
Ils répondirent qu'ils s'appelaient Basilisk et Angelisk.
"Comment se nomme votre espèce ? Que nous sachions avec exactitude à qui nous parlons." demanda-t-il ensuite.
"Nous sommes des humains. Nous avons développé des capacités physiques différentes des vôtres suite à des conditions de vie difficiles, ayant forcé la nature à générer ces mutations." répondit Angelisk.
"Pourquoi leur donner toutes ces informations Angelisk ? Ils ne nous croiront pas et nous tuerons ou nous laisserons dans un état similaire quoiqu'il arrive ! Ils ne méritent aucun renseignement !" s'énerva immédiatement Basilisk.
"Silence !" coupa le chef de la garde. "Nous n'avons prévu ni de vous tuer ni de vous nourrir pour toujours. Vous nous dites ce dont nous avons besoin pour mieux comprendre la situation et ensuite ces jeunes gens ont une demande à vous faire. Alors d'où venez-vous exactement et quelle est la taille de votre empire, dont votre camarade parlait ?" enchaîna-t-il.
"Nous vivons dans l'océan, dans une grande cité alimentée par les cellules temporelles dont vous avez déjà entendu parler et dans laquelle l'eau se respire, comme l'air, grâce à la technologie. Nous sommes inaccessibles, pour les humains comme vous, donc nous avons très peu de soldats. Plus habitués à protéger la cité des grandes créatures marines que des humains. Nous sommes plusieurs milliers." répondit Angelisk, qui montrait de la bonne volonté contrairement à Basilisk, bras croisés, de son côté, avec un air renfrogné.
"Je vois, c'est difficile à imaginer mais nous nous attendions à cela, lorsqu'on nous a parlé d'hommes-poissons." dit Marius, à la tête des soldats depuis de nombreuses années. "Que représente pour vous la perte d'une cellule temporelle ?" demanda-t-il alors.
"C'est une véritable catastrophe, comme la perte de Tormentisk, qui gérait tout ce système depuis des lustres ! Bravo !" hurla Basilisk.
"Merci." répondit Marius. "Je laisse la parole aux jeunes."
"Bonjour Angelisk et Basilisk, je suis Ouragrande et nous étions, mes deux amis et moi, des esclaves, vivant dans la cellule temporelle D. Notre volonté, connaissant le quotidien des esclaves, dans un monde très réduit, hors du temps, serait de libérer tous les humains, ainsi captifs, tout en vous fournissant toujours l'énergie dont vous avez besoin. Comment pourrions-nous parvenir à un accord avec votre empire ?" dit-elle.
"Cela ne dépend pas de nous." répondit Angelisk. "Le refus est fort probable dans le sens où les guerres et les aléas de la vie peuvent vite devenir catastrophiques pour notre cité sous-marine, lorsque cela provoque l'extinction d'une source d'énergie. Nous ne voulions pas le moindre risque de pertes lourdes. Il faut savoir que chaque cellule est reliée à un quartier et que bon nombre d'Aquarii sont morts avec la perte de la cellule D."
"Je comprends." dit Fortevent. "Accepteriez-vous, dans ce cas, que nous venions avec vous en discuter avec vos dirigeants ? Nous chercherons ensemble le meilleur moyen de parvenir à un accord et de perpétuer l'apport d'énergie tout en libérant les humains prisonniers." Cette demande fut acceptée, ils se préparèrent donc au voyage sous-marin, avec l'aide des Aquarii présents, manifestement tous bons en technologie, qu'ils semblaient apprendre dès la petite enfance.
Le dirigeant de Mystres, Léonel, écrivit un document à présenter à ceux d'Aquarion, expliquant le désir de paix durable et de fusion des langues des pays de la surface. Il se dit que cela aiderait le peuple aquatique à accepter la libération des prisonniers, officiellement, et, officieusement, peut-être également à partager leur savoir pour rallonger la vie et préserver la santé de sa personne.
Le départ fut fixé le lendemain, dans l'après-midi, lorsque la température de l'eau est plus supportable.
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