Ch. 22 de Brissage, Fortevent et Ouragrande
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Ch. 22 de Brissage, Fortevent et Ouragrande
Problème et solution
Basilisk travaillait tous les jours dans le temps imparti. Brissage et Angelisk avaient déjà rencontré les habitants de la cellule A, certains étaient sortis découvrir le monde extérieur tandis que d'autres avaient accepté de travailler jusqu'à ce qu'on puisse les libérer, sans mettre Aquarion en danger.
Basilisk s'était détendu en voyant leur réaction. Ils n'étaient pas mauvais comme il le pensait. Il imaginait vraiment que les prisonniers ne se soucieraient pas de l'avenir de leurs geôliers. Il s'était pourtant trompé et il en était ravi !
Il finit par être libéré, avant d'avoir fini ses modifications, sans aucun désir de fuir.
Un jour, on entendit des cris de joie venir de la grosse sphère mécanique. Il avait trouvé ! La cellule disparut, en effet, sans qu'on ressente d'autre changement. Désormais, Ventilion faisait partie de la carte. Il restait à vérifier le résultat en Aquarion. Ce qu'ils firent immédiatement.
Le verdict était sans appel, tout était préservé. Ils partirent donc s'occuper de la cellule suivante, la B, située plutôt loin mais étant, d'après les fichiers, la plus grande de toutes. Ce qui la rendait prioritaire.
Bartabas regardait cette prise inouïe, là, devant lui, dans ce filet, probablement la plus belle pêche de sa vie.
"Embarquez le poisson et faites-en ce que vous voulez." dit-il aux soldats présents.
"Non !" cria Ouragrande. "C'est mon ami !"
"Mais ce n'est pas le mien !" rétorqua le Bourreau. "Alors mademoiselle, on fait moins la fière devant la mort d'un compagnon, pas vrai ? Et toi, Fierry ? Tu as vraiment cru à la rumeur que j'ai volontairement fait courir ? C'est pathétique !"
"Oui, Bartabas..." répondit-il. "Je désirais tellement avoir de bonnes relations avec toi que j'ai cru à l'impossible."
Bartabas partit dans un rire oscillant entre machiavélisme et folie, bientôt mêlé aux cris de Charismatisk, qui glacèrent les deux derniers prisonniers.
Personne ne viendrait les secourir, ici.
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