Chapitre 1 -Un autre univers
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Chapitre 1 -Un autre univers
Le ciel est bleu. Je crois percevoir le bruit des vagues lointaines. Un sensation de chaud me recouvre, bientôt soulevée par une immense vague de fraîcheur. Ma tête est dure comme du béton et mes yeux ont du mal à rester ouverts. Les vagues ont l'air de se rapprocher de plus en plus. Je me retrouve rapidement le corps entier recouvert d'eau. Puis plus rien. En me levant, je ne vois qu'une étendue bleue à perte de vue. Mon corps est allongé sur le sable. Une plage. Je n'ai plus aucun souvenir de ces derniers jours et je me retrouve à moitié nue allongée sur une plage je ne sais où. Je sens am mauvaise humeur monter rien que d'y penser. Autour de moi, que du sable. Derrière moi, une étendue de verdures, une forêt dont on ne peut en voir la fin et un chemin au centre de celle-ci. Il ne manquait plus que ça. Me voilà perdue sur une île déserte au milieu de je ne sais quel océan. En plus de cela, je ne retrouve pas mes affaires. Je n'ai ni ma carte d'identité ou argent dans le cas où cette île serait un tant soit peu habitée, ni un téléphone pour appeler les secours. Bon, j'imagine qu'il ne me reste plus qu'à visiter les alentours.
Après 45 minutes de marche, je me rends à l'évidence que s'il y a quelqu'un sur cette île, il est probablemement mort ou perdu lui aussi. Jusqu'à ce que j'entende, me semble-t-il, de l'eau ruisselante. Je marche encore 5 minutes avant d'arriver à une cascade. Elle est étrange. Ce n'est pas vraiment de l'eau qui coule. C'est aussi liquide que de l'eau mais d'une couleur d'un léger rose transparent. Derrière la chute d'eau je perçois une sorte de grotte. En m'avançant les coutours de la grotte s'affinent et laissent place à une magnifique couronne de fleur qui borde l'entrée d'un chemin dans la roche. Il paraît sombre mais éclairé à la fois. Une sensation bizarre me parcoure, je ne sais pas si je dois entrer masi tout mon être m'y pousse. Comme si, même si je ne le voulais pas, je finirais sans cesse par me retrouver à cet endroit. Entre la chute d'eau et l'entrée de la grotte. En y pénétrant je découvre des parois emplies de diamants. Il semblerait même que quelqu'un s'est attelé à en dessiner dans les endroits où il n'y en n'avait pas. Je continue de marcher le long du chemin jusqu'à ce que j'atterrisse devant une porte. Elle est de couleur cyan, aussi grande que puisse être une porte et bordée d'un miroir à auteur des yeux. Je reste le fixer ne sachant pas quoi faire, jusqu'à ce que je m'aperçoive que le reflet de mes yeux avait disparu. La porte s'ouvrit.
Ce que j'y découvre est au-delà de tout ce que j'aurais pu imaginer. Une étendue d'eau se découvre à moi, un chemin de bois sur pilotis s'étire tout du long de celle-ci, des habitations se font visibles au loin. Il y a aussi toute une civilisation. En m'approchant, les personnes qui y sont et qui se baignent ont l'air normaux mais sans imperfections. Toutes ces personnes sont magnifiques, chacune leurs charmes mais aucune n'a l'air de subir les désagréments de la vie quotidienne que nous connaissons tous. Un peu d'acné (ou beaucoup), des traces de tabacs ou d'alcools, des cheveux raiches, ou même un défaut des yeux. Aucune ne présente le besoin de porter des lunettes. Un homme d'âge mûr me fait signe d'approcher. Ce que je fais. Les autres personnes alentours ne prêtent pas vraiment attention à mon arrivée.
* * *
Cela fait déjà une heure que je parle avec l'homme qui m'a accueilli. Il s'est présenté comme étant Jacob, il a 48 ans et vit ici depuis 20 ans. Il m'a raconté son histoire, la manière dont il est arrivé. Echoué de son propre bateau, lui non plus ne se souvenait de rien lorsqu'il s'était réveillé sur la plage. Puis il a rencontré une femme, Myriam, qui avait construit sa vie sur l'île en comprenant qu'elle ne pourrait plus en repartir. A l'arrivée de Jacob, il l'a aidé à développer ce qu'elle avait construit. Ils ont crée ainsi tout un village dans la plus belle partie de l'île, attendant que d'autres personnes y échouent à leur tour. Puis Jacob et Myriam se sont mis ensemble et ont décidé de former leur famille. Malheureusement, Myriam est décédée lors de son dernier accouchement. Le problème majeur de l'île est médical. Il n'y a pas de médecin, seules des personnes ayant quelques compétences en secourisme se contentent d'aider les autres au besoin.
- Veux-tu que je te fasse visiter ?
Jacob me sort de ma rêverie mais n'a pas l'air de le remarquer, à moins qu'il ne fasse semblant.
- Oui, je veux bien.
- En même temps je te montrerais ta maison.
- Ma maison ?
- Oui, on ne cesse d'en construire. C'est comme une occupation ici, on attend toujours que de nouvelles personnes arrivent et en prennent possession.
- Oh, d'accord.
On continue la visite. L'île est tout à fait magnifique. Il y a vraiment quelque chose de magnétique. Toutes les couleurs sont pures et vives. On se croirait dans un rêve ou dans un monde inventé de toutes pièces. Pourtant, tout se crée tout seul. Durant la visite, nous passons par des petits chemins de terre puis par ce qui semble être les routes principales, mais ici il n'y a pas de goudrons et les seuls panneaux qui ornent les rues sont faits de bois ou de pierres. Les maisons quant à elles, ressemblent à de grandes cabanes. Ce ne sont pas vraiment des maisons, elles ressemblent davantage aux grandes villas en bord de mer à Malibu, à l'exception que celles-ci sont faites de bois et de pierres. Je pense tout de même qu'un architecte est passé par là. Aucunes ne se ressemblent, bien que les matériaux soient tous identiques. Les tailles des villas diffèrent aussi au besoin. Si c'est pour une famille entière ou une ou deux personnes. La mienne est plus petite que toutes celles qui l'entoure. Comme s'il s'était dit qu'il valait mieux que je sois entourée de familles pour me sentir accompagnée. Je ne sais pas si j'apprécie cette attention ou si je suis énervée par avance d'entendre des enfants crier et chahuter à longueur de journée.
- Voilà, je vais te laisser t'installer, prendre place des lieux. Tout est à disposition et pour ce qui est des vêtements tu as une tenue dans ton palcard. Pour en avoir plus il y a un magasin de vêtements dans le centre.
- Je n'ai pas d'argent.
- Tu n'en n'auras pas besoin. Quand tu reviendras me voir je texpliquerais comment la ville fonctionne. Bonne installation.
- Merci.
Une sensation étrange m'envahit à la vue de cette maison. J'ai l'impression qu'elle est trop grande pour moi mais d'un autre côté je ne peux m'imaginer dans un endroit plus petit. Je manquerais d'étouffer. Je me demande quand même ce qu'il entendait par "comment fonctionne la ville". Bon, je ferais mieux de sortir de l'entrée et d'arrêter de rêvasser. En entrant, je pénètre dans un living comme jamais je n'en n'ai vue. On pourrait avoir le vertige seulement en regardant le plafond qui semble à des années lumières de notre personne. Je me sens comme une fourmi dans toute l'immensité de la terre. En baissant la tête je remarque un magnifique salon, bordé d'une bibliothèque remplie de livres de tous genres et d'une cheminée. A côté y est déposé un panier avec des rondins de bois. Je me demande si les saisons se ressentent de la même façon sur cette île paradisiaque. Sur la gauche de cette immense pièce se dresse une grande salle à manger. Trop grande pour une seule personne. La salle à manger donne sur une cuisine dans un style américain avec un îlot central. Un escalier fait son apparition au fond de cette immense salle. En y montant on y découvre deux chambres menantes chacune à leur salle de bain et toilettes privatives. Ma chambre est définie par la tenue qui orne le lit. Une taille S, un peu grand pour moi mais ça peut le faire. Je me demande quand même comment le prennent les personnes arrivant sur l'île avec une taille supérieure à celle-ci.
William Gosset hace 2 años
Bonjour Flavie,
Merci pour votre publication. N'oubliez pas les tags, sans # devant, à la fin de votre texte, pour aider vos lecteurs à le retrouver sur Panodyssey.
Merci à vous.
Flavie Caignard hace 2 años
Bonjour,
Merci de m'y faire penser, je n'ai pas tendance à en mettre automatiquement.