14 avril 2014, Osaka.

Après un voyage interminable, j'arrive enfin au Japon. L'aéroport est au milieu de la mer. Il y a du soleil et il fait chaud. C'est le matin. Un train direct m'amène en ville. J'avais un peu peur, mais c'est assez facile de trouver le bon train. En chemin, on passe au milieu des maisons, petites et serrées. Quelques champs et jardins au milieu, avec des fèves (?) et des oignons. Plusieurs maisons ont des tuiles émaillées. Certains jardins sont décorés d'arbres taillés à la japonaise. Puis le train arrive en ville. Les immeubles sont de plus en plus hauts.

En sortant de la gare, je vais à l'hôtel. Me voyant vérifier mon plan, un salaryman m'aide. L'hôtel... confortable, c'est tout ce qu'on demande...

Je vais vers le château d'Osaka. On passe d'abord dans une forêt de buildings. Rien que la gare... immense. Puis on tombe sur un petit quartier à l'ancienne, plein de boutiques et de restos, et comme c'est midi, d'hommes et de femmes au travail qui vont au resto. Ce qui frappe, c'est la débauche d'enseignes et de câbles électriques.

Je suis la rivière Dojimigawa. Je longe un jardin de roses, pas encore en fleurs, puis je vois une foule ! Guidée par des agents avec un porte-voix qui crient des consignes.

Je suis la foule, au passage je photographie quelques fleurs qui subsistent sur un arbre, et d'un seul coup ! Un immense jardin plein de cerisiers en fleurs. De toutes les couleurs, du blanc au vert en passant par les roses. Tous les roses possibles et imaginables.

Retour le long de la rivière, au milieu de stands de nourriture. Je mange un ?, c'est du chou au milieu d'une feuille de riz, blé ? avec de l’œuf et de l'assaisonnement, sauce au soja sucrée (j'ai découvert plus tard que c'était un okonomiyaki). Heureusement que j'avais gardé les couverts en plastique de l'avion, car avec seulement des baguettes... Le vendeur a certainement voulu s'amuser en me le laissant entier sans le couper en parts.

Ensuite je vais au château par une passerelle, les arbres sont peu fleuris en comparaison des précédents. Le parc est très grand, je le traverse jusqu'au métro.

Direction quartier sud. Namba. Une rue carrément couverte (Shinsaibashi-suji) et d'autres couvertes... de fils électriques. Un saut à Dotonbori, LA rue commerçante d'Osaka. Je suis crevé ; j'ai mal aux pieds ; je retourne à l'hôtel. Sieste.

Le soir, balade nocturne. Mais pas jusqu'à Namba. Crevé. Je reste autour de la gare puis je vais me coucher. Les effets du décalage horaire.

Une ville contrastée où les vieux quartiers vivants alternent avec les quartiers neufs et hauts qui ont l'air plus aseptisés. Osaka mérite d'être vu, et il faut plus d'un jour. Ça tombe bien, j'y retourne samedi.

Reportage photo

La gare de Osaka Umeda

Des quartiers bien rangés

Cerisier en fleur

Je ne suis pas seul

Le château d'Osaka

Shinsaibashi

Dotonbori