Chapitre 18 - Au bûcher !
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Chapitre 18 - Au bûcher !
– Pitié, ne me fais pas de mal ! s’écria-t-il
– Ça la ramène moi qu’avant à ce que je vois, Morel…
– Nous t’avons sous-estimé, je l’avoue.
– Enfaite, pas tellement… Il se trouve que l’éther, comme vous, est en moi. La seule différence, c’est que pour ma part, il y est en globalité.
– C’est donc pour ça que tu nous as battus avec aussi peu de difficulté. Vous entendez les gars ! Le môme n’est pas si fort que ça.
Je lui envoyai un coup dans le ventre, ce qui le projeta deux mètres en arrière. Il cracha du sang et ne se releva pas tout de suite. J’allai donc le chercher et le ramena auprès de ses congénères.
– Comme je le disais, j’ai l’éther en moi… et je n’hésiterai pas à l’utiliser si vous ne coopérez pas.
– Comme tu voudras, répondit Morel.
– Bien, alors voilà.
Je leur exposai tout ce que je savais sur l’éther, c’est-à-dire pas grand-chose à vrai dire. Ils étaient très à l’écoute je trouve, enfin pour des crapules qui ne pense que destructions.
Puis je leur demandai s’ils avaient une solution pour m’extraire l’éther. Aucun ne répondit… Je réitérai ma question de façon un peu plus convaincante et cette fois je reçus quelques indications. On obtient toujours des réponses avec des menaces. C’est pour ça que les mafieux sont constamment au courant de tous et que les flics rament. Enfin dans les films en tout cas… Dans la vie, je ne sais pas trop, je n’ai jamais eu affaire à eux.
Ils avaient bien une idée mais elle ne serait pas évidente et surtout éprouvante, disaient-ils. Grand bien me fasse, dans tous les cas, il fallait extraire l’éther de mon corps donc je n’hésitai pas et les laissa me guider vers cette idée.
L’éther avait beau me répéter que c’était une mauvaise idée et que j’allais me faire piéger, je décidai de ne pas l’écouter. Les cavaliers appelèrent leurs chevaux et m’emmenèrent dans le ciel vers… le paradis.
Je fis un mouvement de recul, ce qui fit sourire Guerriel.
– Alors Jophiel, on a peur du paradis ?
– Du paradis non, des gens qui s’y trouvent oui…
– Ne t’en fais pas, il ne reste plus grand monde.
– Comment ça ?
– Eh bien, il se trouve que nous avons fait un petit ménage, une fois que nous sommes arrivés… répondit Faminel
– Mais ne t’en fais pas, les âmes humaines sont encore présentes, enfin pour la plupart, enchaîna Concetiel.
– Alors il ne reste plus rien ? Rien du tout ?
– Ah si, nous avons gardé certains trucs comme la nourriture. Mais sinon, tout ce qui paraissait inutile ou encombrant a été tué ou jeté.
– Mais alors, pourquoi nous y allons ?
– Eh bien, il se trouve que l’on a gardé une personne en particulier. Mais comme nous l’avons enfermé, nous ne pouvons pas le déplacer.
– Dieu, c’est ça ?
– En effet, d’ailleurs cela m’étonne que tu ne sois pas allé le voir.
– Je ne pensais pas qu’il pourrait m’aider.
– Je t’en prie, le dieu de la création. Père de toute chose, blablabla. C’est lui qui a créé l’éther. Il doit bien savoir comment ça marche.
– Ah bon ?
– Eh oui, notre père est partout.
Nous arrivâmes au paradis. L’endroit était vraiment désert comparé à la dernière fois où j’étais venu. Quelques âmes humaines se baladaient. Dans le lot, je distinguai mon grand-père René, un verre de vin à la main. Même au paradis, il n’avait pas changé. Cette vision me fit chaud au cœur et me redonna de l’élan dans ma quête.
Quelque chose attira mon regard. Je tournai la tête à ma droite et vit Azrael, caché dans l’ombre, m’observant, le regard triste. Je décidai de l’ignorer. Elle ne pourrait pas comprendre ce que je fais avec les cavaliers et de toute façon, elle ne m’acceptait pas tel que j’étais.
Je ne savais pas encore si suivre les cavaliers était une bonne idée mais ce qui est sûr, c'était que d’une manière ou d’une autre j’obtiendrais ce que je veux. Et s’ils me la font à l’envers, il suffira que j’envoie l’éther les tuer et ce sera régler. Dans le doute, je demandai quand même confirmation auprès de l’éther qui me répondit par une affirmation.
On approchait du bout du paradis. L’air, à cet endroit, était chaud, comme si quelque chose se consumait peu à peu. Non pas quelque chose, quelqu’un. Dieu était là, attaché à une croix. Un feu sous lui le brûlait petit à petit.
– Tu as vu notre ingéniosité ! dit Guerriel, fièrement.
– Mais pourquoi vous lui faites endurer ça ?
– Simple vengeance…
– Mais c’est horrible.
– Possible mais ce n’est pas notre problème. Et puis venons-en au tien de problème. Cher Père, dit Morel en se tournant vers Dieu, notre ami ici présent aurait besoin de tes conseils.
– Allez au diable !
– Très drôle ta remarque sachant que le diable c’est aussi ton fils… Donc, comme je disais, notre ami à un problème. L’éther est en lui, complètement, et il aimerait savoir comment il peut faire pour l’enlever.
– Il ne peut pas.
– Allons, je suis sûr que tu as une solution. Concetiel !
Concetiel qui était parti depuis quelques secondes ramena un tisonnier et le tendit à Morel. Celui-ci le plaqua sur la peau de Dieu, ce qui le fit hurler.
– Tu es sûr que tu n’as pas une autre réponse à nous faire.
– Je le répète, il ne peut rien faire !
Morel plaqua de nouveau le tisonnier sur la peau de Dieu. Je fermai les yeux, ne supportant pas cette scène. Pourtant, j’avais torturé des âmes en enfer et un paquet même. Mais je savais intérieurement qu’elles étaient coupables de quelque chose. Là, c’est Dieu. De quoi pourrait-il être coupable ? D’absence de réponses aux croyants… possible. Est-ce que ça vaut cette torture ? Absolument pas.
Mais en même temps, comment vais-je obtenir mes réponses s’il n’est pas en position de faiblesse ? Je n’allais quand même pas lui demandai gentiment. Il aura sûrement, comme les autres, peur de moi et il m’anéantira.
Un autre cri retentissait dans mes oreilles. C’en était trop, il fallait que je fasse quelque chose. J’empoignai donc Concetiel, qui était le plus proche de moi et l’envoya voler contre Faminel, appuyait contre un mur, non loin de là. Tous les regards furent surpris de mon attaque. Mais pas pendant longtemps, Guerriel se lança à l’assaut mais je l’esquivai facilement et lui assénai un coup de pied latéral qui l’envoya au tapis.
Il ne restait plus que Morel, le plus puissant. Il courut vers moi, glissa et passa entre mes jambes. Son cheval arriva et il monta dessus.
– Autant que ce soit un combat équitable, me dit-il.
Et il avait raison. Il était beaucoup plus fort sur son cheval. Il m’assaillait de tous les côtés et je ne pouvais rien faire pour parer ces attaques. J’encaissai un, deux, dix, cinquante coups avant de tomber à terre. Pendant ce temps, les trois autres cavaliers s’étaient relevés et étaient remontés sur leur cheval. Ils se préparaient à un énième assaut.
Il fallait que je trouve une solution pour les vaincre. Et je ne pouvais pas laisser l’éther prendre le relai, bien qu’il le veuille au plus profond de mon être. J’avais appris quelques heures plus tôt que plus je l’utilisai, plus il me consumait. Il fallait donc que je sois prudent là-dessus et surtout que j’aie un allié pour ce combat.
Je me levai précipitamment et allai en direction de Dieu. Un des cavaliers essaya de m’en empêcher mais je sautai au moment où il allait me rentrer dedans et d’une pirouette je le fis décollai de son cheval et l’envoya comme une boule de bowling vers ses alliés.
Je détachai Dieu aussi rapidement que possible. Une fois cela fait, celui-ci envoya une lumière aveuglante qui me fit perdre mes repères. Deux minutes après, je me retrouvai attaché à une colonne. En face de moi, les quatre cavaliers étaient crucifiés, un bûcher germant sous leurs pieds. C’est l’attrapeur attrapé, lançais-je pour rigoler. Mais aucun d’eux ne comprit.
Dieu, flanqué de Mickael, Azrael et Gabriel débarquèrent dans la salle et une discussion des plus énervante démarra.