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VIOLENCES SEXUELLES ET DÉROBADE

VIOLENCES SEXUELLES ET DÉROBADE

Publicado el 17, dic, 2024 Actualizado 17, dic, 2024 Política
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VIOLENCES SEXUELLES ET DÉROBADE


J’ai connu et subi, professionnellement, la multitude de plaintes pour violences sexuelles, violences physiques et autres infractions, contre mes clients, dans les procédures JAF.

Mais il existe aussi, un nombre conséquent de plaintes à fonction d’excuse.

Qu’il s’agisse de mineures ayant découché ou fugué, de personnes n’ayant pas obtenu le poste, d’épouses surprises ou pour de multiples autres raisons, nous nous trouvons face à une fuite des responsabilités.

D’où le titre de cet article « violences sexuelles et dérobade ».

Une mode semble autoriser de prétendues victimes à se présenter comme telles, pour un objectif soit de camoufler leurs choix, désirs et adultères, soit pour obtenir un gain en détruisant celui qui ne satisfait pas leur objectif.

J’ai connu de vrais cas de violence et ne peux qu’être particulièrement favorable à la facilitation, à la libération de la parole des vraies victimes, de celles qui s’isolent, se sentent coupables et ne peuvent sortir de cet escalier de descente aux enfers, sans la présence, sans l’insistance, d’une ou d’un ami et d’un professionnel du droit.

Pas de ces associations plus intéressées par le buzz et les subventions que par la souffrance de leur « outils ».

Une étude réalisée (2024) par Mme Maëlle Stricot, doctorante, affirme que 86% des plaintes seraient classées sans suite (Et 95% pour les viols !).

Il est impossible de vérifier les données qu’elle indique avoir retenues, puisqu’il s’agit de ses propres datas. mais, d’autre part, elle soutient plus ou moins implicitement, qu’il s’agit de classements pour défaut de preuve, face à des « auteurs parfaitement identifiés ».

Il est, en tout état de cause, parfaitement inadmissible de lire des phrases comme : « moins de 1 % des viols sont effectivement condamnés »,

Ce qui signifierait qu’en 2021, il y aurait eu 141300 viols dénoncés dont seulement 1413 condamnés, auxquels, il faudrait ajouter 5 ou 10 fois plus de viols non dénoncés ?

Mais, selon elle, il n'y aurait aucun doute qu'il s'agit de viols réels !!!

Elle soutient, plus explicitement qu'implicitement que la plainte est la vérité, en soutenant qu’il s’agit de "classements pour défaut de preuve", face à des « auteurs parfaitement identifiés ».

Vous ajoutez toutes les agressions sexuelles délictuelles…

Serais-je le seul à ne pas être un violeur ? Vous me direz que je vis seul…

Parmi les 37 800 condamnations pour violences sexuelles, prononcées entre 2017 et 2022, plus des trois quarts concernent des agressions sexuelles (76 %), 17 % des viols, 4 % des atteintes sexuelles sur mineur et 3 % du harcèlement sexuel. Chiffres de 2017 à 2022 :   https://www.justice.gouv.fr/documentation/etudes-et-statistiques/violences-sexuelles

Il y aurait donc eu, selon les calculs de cet auteur, (17% de 37800 multiplié par cent) viols dénoncés entre 2017 et 2022, soit 642600 viols !

650 000 viols par an, en France ?

Ce sont ces paroles, ces écrits, qui devraient être sanctionnés avec la plus grande sévérité.

Le système judiciaire prend en compte les plaintes, de façon réelle, et prend de nombreuses précautions pour interdire au mis en cause (et seulement mis en cause à ce stade !) d’approcher la plaignante.

Presque la moitié des crimes sanctionnés (passés aux Assises, donc) sont des viols.

Environ 40% de plus que les crimes de sang.

Si il existe de nombreux progrès à faire, par manque de moyens -et non pas de volonté-, dans le traitement des violences physiques, surtout avant la saisine de la justice proprement dite, la plainte déposée dans un cadre judiciaire est bien suivie d’effet, et ce avant tout jugement, toute éventuelle condamnation.

 

Les Juges sont des citoyens, sensibles aux pressions sociétales, sinon de modes, et sont rendus responsables médiatiquement, des conséquences de leurs décisions.

Il en découle des « précautions », excessives dans la plupart des cas, envers ceux qui sont accusés.

Il est constant que, dès lors que la justice « protège » de leur « agresseur » autant la compagne que les enfants, nombre de pères, de concubins, ont fini par perdre tout lien avec leurs enfants, lorsqu’ils parviennent enfin au terme de cette torture mentale d’être condamnés avant jugement.

Cette doctorante, sans doute un peu trop idéologue, utilise ses et ces chiffres pour défendre la thèse que la Justice ne prend pas suffisamment en compte les souffrances des femmes qui ont eu le malheur de vivre avec un homme, ou même d’en rencontrer un, (sinon même de simplement le croiser ?) !

Tous des porcs, n’est-ce pas ?

Mais, en admettant que ce pourcentage soit proche de la réalité, en admettant que certains échappent à la sanction, il ne faut surtout pas oublier qu’une sanction pénale DOIT exiger la preuve des faits.

Imaginez, ce qui devient relativement fréquent, que vous subissiez une plainte pour n’importe quel fait délictuel ou criminel, et que cette plainte suffise pour vous envoyer en détention…

La détention est malheureusement presque plus fréquente en provisoire que pour des condamnés, semble-t-il aujourd’hui.

En 2020, plus de 40% des détentions relevaient de la provisoire.

Donc 40 % des détenus, et donc, en prenant en compte que les 60% restant sont les condamnés sur les années précédentes, tous ceux qui sont encore en détention tant qu'ils n'ont pas exécuté leur peine…

Une plainte ne démontre pas la réalité, mais entraine des dégâts impressionnants pour les mis en cause.

J’ai connu certaines de ces victimes de plaintes calomnieuses, avec perte de boulot, déménagement du domicile conjugal, interdiction de voir les enfants pendant toute la durée de la procédure pénale et pour, au moins l’un de ces hommes, le suicide de décompression après la démonstration de son innocence (L’épouse s’est fait passer pour irresponsable psy, échappant ainsi à la condamnation pour dénonciation calomnieuse, et les enfants ont été placés en foyer, définitivement, après la perte de l’autorité parentale maternelle).

J’ai connu un cas de dénonciation par l’épouse, de 2 viols sur 14 ans (Sur 14 ans de mariage !) pour pouvoir expulser son mari et faire venir son amant…

Il a dû quitter le domicile et vivre chez son frère, avant d’obtenir la décision.

Il ne faut pas oublier qu’il s’agit des Assises !

J’ai connu une mineure qui a accusé le père du garçon qu’elle harcelait, de l’avoir violée.

Vous imaginez l’atteinte au couple. Heureusement son épouse savait que c’était faux et l’a soutenu.

J’ai connu un cas d’une adolescente de 16 ans qui a soutenu à son petit copain qu’elle ne pouvait passer à l’acte pour traumatisme d’enfance, de son viol, par son père, lors de sa période de garde, lorsqu’elle avait 8 ans.

L’IML a constaté sa virginité et la mère, « particulièrement inquiète » qui a appris cette histoire, le mardi, s’est rendue « d’urgence » le samedi sur le lieu du job d’été.

Mais la conséquence la plus grave, comme lorsque la loi sur le harcèlement sexuel a été votée, est la perte de crédibilité des vraies victimes.

Tant que les plaintes pour dénonciation ne seront pas suivies et sanctionnées sévèrement, il y aura ce type d’excès et d’utilisation de la justice à des fins ou vénales ou vengeresses.

Ou de fuite de responsabilité ! "Je ne voulais pas et quand je suis allée chez lui en sortie de boite, où il m’avait fait boire, j’étais sous emprise !!!"

Je vous assure des difficultés que j’ai eu pour convaincre les 2 vraies victimes que j’ai défendues, et encore, grâce à tout le soutien de leurs amies !

Alors que j’ai défendu un très grand nombre d’hommes dans les procédures JAF et par suite, pénales utilitaires…

L’abus de justice est une plaie dans un monde soumis au pouvoir de l’argent.

Imaginez les conséquences d’une nouvelle loi de « protection » imposant la preuve du consentement.

Chaque soir, vous devrez établir un contrat stipulant les actes permis, sous quelle forme, dans quel ordre, avec envoi à un service administratif ou un organisme agréé pour obtenir date certaine.

Bien entendu, vous ne devrez pas vous glisser sous les draps ou la couette, puisque cela interdirait de filmer avec la caméra obligatoire qui transmettra, en continu, les images sur le cloud mis en place par l’administration, pour qu’il soit sécurisé parfaitement, tout comme les données piratées de la Sécu…

En novembre 2024, j’ai effectué une relecture de certains articles. J’ai apporté quelques actualisations :

https://jerefuse.over-blog.com/2024/11/la-discrimination-utile-creee-de-toutes-pieces.html

Et chaque fois que les politicards interviennent, pour satisfaire leur clientèle, ils se battent, à qui mieux mieux, pour créer le texte le plus irréfléchi, sans aucune estimation des conséquences.

La Justice doit rester la vengeance d’Etat et ne pas devenir un simple moyen de satisfaire des haines ou désirs malsains.



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Comentario (1)

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Jackie H hace 14 horas

"[...] la conséquence la plus grave [des dénonciations abusives] [...] est la perte de crédibilité des vraies victimes" - tout est dit !

(updated)

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