Petite Iris...
Petite Iris...
Petite Iris...
Je me promenais dans le jardin
En tenant la main de Papou.
Il y avait des fleurs de lys partout,
Et le soleil jouait à cache-cache
Avec nos ombres.
Puis j’ai vu un escargot…
Sans sa coquille !
Alors je me suis arrêtée net,
Sans rien dire.
J’ai levé les yeux vers Papou
Avec mon regard sérieux,
Celui qu’il aime trop.
Je lui ai fait signe d’approcher,
L’oreille tout près de ma bouche,
Pour lui murmurer, l’air rigolo :
— Regarde, Papou…
Le pauvre escargot !
C’est fou :
Il a dû se disputer
Avec la maman escargot.
Elle l’a mis à la porte,
Et maintenant…
Il n’a plus de maison.
Pour lui, c’est la crotte.
Papou, il a rigolé.
Moi aussi.
Puis il m’a expliqué doucement :
— Ne t’inquiète pas, ma chérie,
C’est juste une limace.
Alors j’ai sauté dans ses bras.
On a ri encore plus fort.
Et quand le calme est revenu,
J’ai senti comme une petite coquille
Qui se formait autour de moi :
Toute chaude, toute douce…
La coquille de Papou.
Alors je lui ai soufflé, en souriant :
— Si un jour tu perds ta maison,
Promis, tu pourras venir dans la mienne…
Mais pas dans ma chambre, hein !
Elle est trop en bazar.
PascalN ©
« Demain, c’est nous les grands »
(Texte manuscrit - illustration créée avec ChatGPT)
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C.lair.e hace 57 minutos
Que de fraicheur dans ce joli texte. Merci Pascal !