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Offre ton nom

Offre ton nom

Publicado el 26, abr, 2025 Actualizado 26, abr, 2025 Poetry and Songs
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Offre ton nom

Ô ciel bleu grand ouvert je me fiche du rire

Absurde comme le sang de mes faux ancêtres : un Empire

De poètes caucasiens au rythme du vent

Chante le Dieu des dieux l’amour et l’enfant


Ha ! Bougre de ciel si la terre n’est pas grise

Et ton sang moins rouge que le tabac de Venise ;

Insensation extatique je tremble

Du membre noir au bras qui pleure et semble

Adorer la lumière océanique et qui perce

Le continent que je rêve et la grande Perse !


Caricatures de viandes hachées ô bruissement des bières et

Des monstrueuses bouches vertes qui mâchent le pâté !

Bis ! Le psittacisme ankylosé par l’abondance verbale ;

J’associe le monde au torrent bruyant de la brume

Le matin que je m’assois sur les bouts de pins qui fument !


Quelle lucidité ma rêverie glaciale m’a fait vouloir

La couleur des pirogues allumées le soir

D’une torche presque froide le noir des eaux cryptiques

Me brûle désormais d’un large sourire fantomatique


J’ai peur ô douleur et sauvez-moi de la naissance

Trop élargie trop vivante ramenez-moi sur l’eau rance

De ma préexistence je crains la mort elle vit

Trop fortement en moi elle ronge et volte et ravit

Tous les insectes qui composent la diversité de mon amour


Eh bien, Fantômas, dites-moi tout, vous voilà, soyez court :


« J’ai pris, Sire, le vin de Castille hier à la nuit

Qui coule toujours encore imperceptiblement

Buvant presque me souvenant de la Galicie

Assommé par la traversée du raisin que j’aime suffisamment

Pour nourrir la vacuité de mon éternelle hérésie !


- Bonne confession, Fantômas : tu n’es ni sage ni pur

Et presque vide, si tu n’avais point

De nom comme le passé d’une ville, Assur

Qui ne reçut du présent que trop peu de soin

Pour cheminer dans nos cœurs comme le latin !

Ah ! Sais-tu l’Aube, toi qui n’existes que de nom ?

Connais-tu la puissance du désir de l’antique Revanche ?


- La question me flatte, Sire, mais je ne puis dire que non.


- Ah ! Bougre, balivernes, 1923, la Ruhr !

La honte à moi trop souvent étanche,

J’ai brûlé comme la saloperie de Nippur !

J’ai aimé la douleur des cyniques cymbales

Que me prêtait Cybèle sur les cloches de Bales,

J’ai avalé des papillons de nuit dans un bruit de chaînes

Assourdissant de maux pandoriens qui vibraient de haine

Comme un séisme attachant les religions entre elles,

J’ai foudroyé l’amour et la question éternelle

De la naissance et d’une infime et continue mort

J’ai retourné le temps comme un ressort


(Je le ressens à jamais : se vide la lymphe et le sang,

Je meurs et je nais en même temps !

Vis donc, va, cour, vole et nous venge

Offre ton nom dans le Livre de l’ange ! »)

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