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FROID

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Publicado el 21, may, 2025 Actualizado 21, may, 2025 Poetry and Songs
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FROID

"Un texte personnel, qui n'est peut être pas intéressant pour les lecteurs, mais j'avais besoin de l'exprimer quelque part, faute de pouvoir échanger avec la personne concernée"


Alors , un peu d'indulgence s'il vous plaît...


Tu est devenu froid, tu es si froid.

Avec moi...

Tu me regardais avant avec un autre regard.

J'étais ta poupée

La femme de ta vie;

C'est Dieu qui t'avais mise sur ton chemin

Et l'inverse était vrai...

Je t'aimais,

Tu m'aimais.

Tu étais mon chéri, mon amour

Mon ténébreux pirate.


Je m'inquiétais pour toi quand tu n'allais pas bien...

Tu t'inquiétais pour moi, à chaque AVC


Maintenant, tu me dis d'appeler les urgences,

J'en ai fait des voyages là bas.

Tu ne m'appelle même plus pour prendre des nouvelles

Le message est clair pourtant

Je devrais tout comprendre...

J'ai compris, je crois.


Seulement, voilà je t'aime toujours

Et ne ne sais pas

comment me passer de toi...


J'essaye de lutter,

Je te pose des questions.

Que va-t-il se passer

Quels sont tes projets

Est-ce que tu m'aimes toujours?


Ta réponse me surprend

"OUI"!

Pardon, ai-je bien entendu?

Tu as d'autres projets , je le sais.

Des projets avec elle...


Comment peux-tu dire que tu m'aimes

Comment puis-je seulement te croire?

Comment puis-je aussi sottement me faire avoir?


C'est je crois, qu't'es exceptionnel

Tel qu'il n'y en a pas d'autre modèle...

Tu sais te faire aimer.

Tu es la lumière qui attire le papillon

Tu es ma drogue, mon élixir de vie.

Tu as toujours plu à toutes, je le sais

Tu ne t'en es jamais caché...

Mais nous étions toujours ensemble.

Main dans la main, cœur contre cœur.

Nos vies n'en faisait qu'une.


Et puis les soucis,

Encore plus de soucis...


Tu voulais changer d'air,

Et je te laissais faire.

T allais, tu venais, libre comme l'air.

Je ne voulais pas faire ma Laurence

Celle qui te surveillait

Qui te questionnait, quand tu allais travailler...

Je me taisais, et je pleurais et je m'angoissais.

Oui, je pleurais, de crainte, de tristesse pour toi

T'allais pas bien,

Tu dormais chez Ferdinand...

Une nuit, et puis plus,

Et puis bien plus souvent..

Je te questionnais pas.

J'avais peur c'est tout,

Tu es charmeur, je sais,

Mais tu m'aimais, n'est pas?


Et puis, j'ai eu la preuve de ton égarement

Je ne l'ai pas cherchée,

Elle est arrivée directement

Sur mon téléphone...


Et puis l'ambulance qui sonne

l'hôpital pour une nuit, j'ai bu,

Beaucoup bu,

Et pris quelques cachets.

Pour oublier.

Et puis la peur d'Hugo,

Qui doit gérer ça tout seul.

Il n'a que 18 ans...

J'lui referais jamais ça.

Toi, tu étais à huit mille kilomètres

Avec ta dulcinée.


Et quand tu es revenu,

On n'a rien évoqué

Tu dormais chez Ferdinand,

Comme avant.


Quand le te questionne,

Tu est vague, tu dérives...

Ta phrase culte c'est "on verra"

Quand j'te demande "où on va?"


J'en souffre crois moi

Juste dis-moi, que tu m'aimes pas.















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