Saisons
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Saisons
Saisons
J’avais long et sombre le cheveu
Les cernes jusqu’à la moelle
La patte maigre et de grands yeux
Pour pleurer de viles étoiles
La nuit j’avais froid j’étais en quête
D’une solitude plus longue
Avec mes voix dans la tête
Je m’arrachais parfois les ongles
Et puis
Les vents de l’espoir étaient nés
Le printemps me prit comme une fleur
J’écrivais toutes mes années
Et ces nuits blanches de douleur
Je cessais d’aimer à mesure
Que mes voix formaient une écriture
Je vivais enfin le doux droit d’exister
De calciner tous mes étés
Loin derrière moi j’avais laissé
Les brumes hivernales dont j’avais
Le jour quand il faut vivre assez
J'étais la lune mauvaise des marais
Je criais doucement ma douleur
Sans éprouver le moindre mal
Je noyais lentement mon cœur
Sans une agonie et sans un râle
L'amour très loin de moi
Fuyait comme l’automne
J'eus soudain le visage gris et morne
Et les souvenirs vides de toi
Le doux pétrole de tes yeux
Où je trempais souvent dans l’encre
Mes yeux rouges et mon cœur malheureux
Mes veines mes braises et mes cendres
Où es-tu maintenant reviens
J’ai l’ombre des années sur le visage
Je vois les autres départs sur les rivages
Et je reste mal gré au bord de ton ravin
Où es-tu maintenant reviens
je tisse lentement ma mort futile
je passe fantôme des villes
inconnu de l’aube et des chemins