Léon et Mona (poème-histoire)
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Léon et Mona (poème-histoire)
Il était une fois,
Ça commence souvent ainsi,
Un jeune prince, ma foi,
Qui s'appelait Léon de Vinsi.
Il était amoureux d'une princesse,
Belle, intelligente, jeune également,
Mona de Lyse n'avait de cesse
De sillonner la forêt, plus que quotidiennement.
Elle étudiait la botanique et l'alchimie,
L'aromathérapie, la gemmothérapie,
Disait vouloir sauver des vies,
Y dédiait tout son temps, sans répit.
Léon s'y essayait parfois,
Pour la rejoindre dans sa passion,
Mais les résultats laissaient sans voix
Son serviteur qui l'assistait, sans compassion.
Pourtant, par une belle journée d'été,
Il réussit à transformer une grosse fougère,
En une plante carnivore hébétée.
Cela fut remarqué par son amie et le rendit fier.
Il gagna ainsi le droit de l'accompagner,
Ses tentatives vaines et variées,
Avaient enfin porté des fruits, par paniers,
Il se voyait, d'ores et déjà, bientôt marié.
Ils prirent donc l'habitude de sortir,
À la recherche de fleurs et champignons,
En vue d'onguents et d'élixirs,
Aux noms divers et mignons.
Le prince Léon finit par suspecter,
Face à cet acharnement inquiétant,
Un motif caché, enfoui, voire humecté,
Obsédant Mona, tel un parfum entêtant.
Il se lança donc dans une enquête
Sur la raison de cette activité,
Établit sa base autour d'une large banquette,
Dans la grande chambre des invités.
À l'aide d'indices et d'une bonne déduction,
Il parvint à entrevoir, vaguement,
Un début de conclusion, par subduction,
Quelqu'un de ses ami(e)s souffrait certainement.
Elle cherchait donc un breuvage,
Un mélange, une mixture salvatrice,
D'un mal inconnu des scientifiques ouvrages,
Afin de guérir cette personne en n'étant qu'amatrice.
Pourquoi ne pas avoir contacté,
Un professionnel compétent et expérimenté,
Pour sauver une relation, à ce point impactée,
Au lieu de tenter cela, ainsi inexpérimentée ?
La princesse était terriblement seule,
Elle accepta de lui faire confiance,
L'amena jusqu'au linceul,
De sa belle amie d'enfance.
C'était une licorne, une jument magique,
En principe, quasiment divine,
Inanimée et inputrescible, vision tragique,
Elle gisait là, la belle Ludivine.
- Depuis combien de temps ?
Demanda Léon, tristement.
- Je ne sais plus, depuis trop longtemps.
- Et pourquoi sans aide uniquement ?
- Parce que celui qui l'a mise dans cet état,
La cherche pour prendre ses pouvoirs.
Léon comprit enfin pourquoi Mona s'entêta,
Cachée, sans aide, mis à part quelques grimoires.
Il décida de rester davantage sur les lieux,
Commença à ressentir l'hostilité du château,
Surtout à la nuit tombée, c'était odieux,
À en avoir des frissons, parcourant sa peau.
Ils travaillaient ensemble désormais,
Réussirent à rendre inanimé,
Un pauvre lapin, qui souvent s'enfuyait.
Il fallait maintenant le ranimer.
Avec toutes les connaissances
Amassées pendant toutes ces années,
Mona pouvait, en toute conscience,
Sélectionner les plantes à glaner.
L'antidote inventé était une potion d'inversion.
Les plantes entrant dans la nouvelle composition
Étaient l'exact opposé, dans les indications,
De celles du poison pour sa triste mission.
Le moment de la tester fut lamentable,
La prise fut compliquée par les tremblements,
L'attente du résultat fut interminable,
Le lapin se redressa ! Soudain en mouvement !
Nous n'eûmes pas le temps de vérifier sa respiration
Mais le bonheur se lisait sur nos visages !
Nous retournâmes auprès de cette aberration,
La licorne inanimée, incroyable et mauvais présage.
Après absorption du reste de la potion,
L'espoir serrant fort nos cœurs contre lui,
Nous attendîmes avec attention,
Puis une grande lumière, de la corne, a lui.
- Que se passe-t-il donc ? Demanda-t-il.
- C'est bon signe, répondit Mona, c'est la cornaluine !
- J'ai tellement appris en si peu de temps, répondit-il,
Je connaissais seulement la pierre, au beau nom de cornaline...
Ils furent coupés dans leur discussion,
La licorne reprenait enfin vie,
Elle luttait pour revenir, tout en prenant ses précautions,
Comme devant défoncer une porte sur un glissant parvis.
Ludivine était allongée mais en mouvement,
Les yeux fermés, étrange rêveuse,
Lorsque la porte s'ouvrit brusquement,
Laissant entrer une bête hideuse.
Ah non ! Ce n'était que le mage du roi,
Qui, avec chapeau, cape et robe, dans le noir,
Avait une silhouette plongeant dans le désarroi
Les jeunes gens, déjà sur le fil du rasoir.
Mona poussa malgré tout un cri glaçant,
- Il nous a trouvés, il faut la protéger !
Léon comprit aussitôt et, s'élançant,
Chercha à gagner du temps, par Mona, encouragé.
Le mage, agacé, réfléchit un instant,
Comment s'en sortir avec deux témoins,
Qu'il ne pouvait ni blesser, ni laisser agir librement ?
Les enfermer temporairement, au moins !
Il commença sa formule, sans la finir,
La licorne était déjà sur le mage,
Maintenant sans pouvoirs, hors d'état de nuire,
Le sorcier voulut négocier, subitement plus sage.
Ainsi finit cette histoire, naturellement,
Léon et Mona s'engagèrent par amour,
Ludivine veilla sur eux, en remerciement,
Et ils vécurent heureux, pour toujours !
Alban Vivicorsi, le 26/02/2022
Poème-histoire de mon invention et images obtenues par intelligence artificielle sur Nightcafé Studio, tous droits réservés, Alban Vivicorsi