Pourquoi ?
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Pourquoi ?
Le verdict tombe, je m’y attendais,
Ce n’est pas une surprise, je le savais,
Pourtant une foule de questions m’envahissent,
Lisant tout et son contraire sur internet, je ne comprends guère,
Une idée fort saugrenue que de croire que la toile pourrait m’aider,
Me voilà bien appris…
J’essaie de comprendre ce que tout être vivant se demande,
Des questions à jamais sans réponses,
De la plus sombre, à la plus triste,
De la plus logique, à la plus absurde,
Des questions qui jalonnent ma vie et tapissent mon âme,
Pourquoi… pourquoi… je demande ?
Pourquoi la vie et la souffrance,
Pourquoi la misère et la solitude,
Pourquoi l’horreur et l’effroi,
Pourquoi les pleurs et les sanglots,
Pourquoi suis-je, pourquoi j’erres,
Pourquoi la logique se mêle à l’absurde,
L’incertitude à la certitude,
La beauté à la cruauté,
Pourquoi le ciel et bleu et l’herbe verte,
Pourquoi les mers, les océans,
Les pleines et les montagnes,
Pourquoi la terre, perdue au milieu de cet univers infini,
Qui à jamais, restera entouré de mystère,
Pourquoi la vie,
Chaque atome, chaque particule,
Qui constitue notre tout,
Pour finalement être cueillit par la mort ?
Quelle est la somme de nos connaissances ?
Ce que l’on apporte au monde qui nous entoure ?
On crée, on détruit, on oublie, on recrée,
Une boucle infinie qui se répète inlassablement,
Pourquoi… pourquoi… je demande ?
Parce que ! Me répond-on…
Parce que la joie et les rires,
Parce que le bonheur et les découvertes,
Parce que le partage et l’abnégation,
Parce que l’écoute et le soutient,
Parce que l’apaisement de mon cœur, quand mon oreille et contre le tient,
Parce que la tendresse d’une caresse,
La douceur d’un baiser,
Tes bras qui m’enlacent, pour me perdre à l’infinie.
Si seulement…
J’entends, je comprends,
Mais je reste seul face à mes questions,
Mes désillusions m’accablent,
Mes sanglots étouffés par les draps,
Mes larmes se perdent,
Je me noie dans mes tourments,
L’angoisse m’assaille, me tenaille,
Elle m’attend au détour sans crier gare.