La route
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La route
Il y a des soirs où l’on doute, où l’on ne sait plus la route.
Pour autant, qu’importe le côté du miroir qui se voute, on est bel et bien situé, des deux côtés :
Tous.
Toutes.
Il y a des soirs où je m’endors à la lumière et le sombre me paraît clair, il y a des soirs où l’absence me fait offense car elle rythme ma démence.
Et de ces soirs turbulents je m’accroche à ces contes d’enfant, mais je ne me souviens plus ni d’un papa ni d’une maman, qui me les lisais tendrement.
Oui il y a des soirs que je dirais passoires : ils laissent se faufiler, entre le leste des étoiles mal alignées, bien trop de mauvais éclats, mais des éclats quand même, il me semble que c’est vrai.
Alors on ne sait plus bien, si on est beau, si on est vieille, on ne sait plus bien si l’on sommeille à se trouver si faux.
Qui ?
Quoi ?
Moi ?
À se trouver si sot.
Il y a des soirs où l’on a peur du noir, alors il faut un peu de courage et beaucoup d’espoir, pour se croire encore aimé, pour croire encore s’aimer, quand on ne peut plus rien y voir.
Oui, il y a de ces soirs où l’on doute.
Et j’ai peur j’ai peur j’ai peur mon amour,
Oui, j’ai peur de te perdre en route.