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La voûte céleste

La voûte céleste

Publicado el 26, oct., 2022 Actualizado 26, oct., 2022 Medioambiente
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La voûte céleste

Continuons sur la trace de mon passé, si vous le voulez bien...

Je la regarde, cette voûte céleste du haut de mon balcon. Non, pas ce soir, trop de vent et ciel couvert, un temps à décorner les vaches pies Noires de la Basse-Bretagne. La pointe du Finistère, passage d’une dépression, je ne navigue plus en planche à voile, sous le Fromveur, le Chenal du Four, le Lieu rouge vif, cette tourelle rouge sang ? Ce sont des tourterelles qui accompagnent ma vie maintenant...

Nuit, même pas peur, ce souvenir est celui d’un enfant rêveur, qui a la mer dans le sang, une rivière qui coule dans ses veines.

Allô docteur ?

Pourtant ce sang n’est pas bleu, mais laisse cette marque sur ma main, je n’ai pas de veine... Plus de Gulf Stream, ce commerce, ce courant chaud qui tempère notre continent !

Le fruit de mon enfance, je l’ai là, dans ses souvenirs, feux souvenirs, le plan d’eau, je le connais, les courants d’air en classe, ils utilisent un train pour expliquer le vent, la vitesse, le paysage défile trop vite, des arbres, des platanes, de la bruyère, et un moteur, le grincement des rails. Je ne connais que le rail d’Ouessant, et son aspect dangereux, Kéréon, la Jument, Nividic, le Créac'h et le Stiff. Ils sont cinq pour protéger les oiseaux migrateurs, d’ailleurs Dieu !

Oui, toi Dieu, et tes messes basses, pourquoi as-tu fait l’estran ? Et moi Humain, j’ôte le h, reprends forme et goût à la vie, un titre de livre dit que « les oiseaux se cachent pour mourir », en ce moment, je parle à un mur, sans lichen, sans fleurs, un mur qui parle, la technologie que j’utilise pour meubler ma quête du sens de la vie et l’infini. Je ne le cherche pas, l'infini. J’aime ce chiffre huit, unanime sur les langues vivantes, nuit, night, noce, "n" plus un 8 dans toutes les langues que je connais, ou pas, et en Espéranto la langue universelle nuit s'écrit Nokto, et puis je dérive yachts, nœuds de chaise, godilles et j’en passe, j'aime l'absurde, le début de l'insouciance. (Vous vous en êtes rendu compte, n'est-ce-pas ?)

La nuit serait notée comme le Symbole du 8 dans l’injure mathématique, cette langue mystérieuse sur tous les continents, même celui de plastique qui tue les algues, le plancton, la vie, l’envie. Pourquoi, je parle d'injure mathématique ? Les chiffres sont nobles, et la technologie est sans logique. L'observation des sciences, aucune science n'est une exactitude, seulement sur la route, le chemin de notre évolution celle de notre observation, nous tous des facteurs acteurs de l'écosystème. Ici sur cette page, je cause à l’univers, de mes vers, ceux de ma bière, mon trou, ces vers mangeront ma chair, et deviendrais qui sait une fleur ?

Je ne sais si les âmes vont à la vitesse grand V vers un ailleurs, je ne suis pas un corps, pas un corps mort, pour moi une bouée de sauvetage pour accrocher son étoile, un bateau ! L’Atlas ? L’Astrolabe ? La Boussole ?

le Symbole du 8 dans l’injure mathématique est l'infini sans ses pôles, Nord et Sud, chut, je suis ouf (sourire).

***

Revenons à cette adolescence, sans sens, mes dix-sept ans...

" moi profitant de la mousse, de la texture de cette herbe de dune dont je ne connais pas le nom. Je pense magie, la nuit le ciel s'éclaire, une lumière naît, de roches qui volent appelées étoiles, je crois ? Et le plus incroyable, je vais dire un gros mot, la naissance d'une langue sans fin. Les mathématiques livrent un lot de poésie au ciel, les constellations..."

La Science est le silence de l'observation.

Beau tableau, le feu crépite, l’enfance me quitte, et le silence ne me fait pas peur, je bois une île noix de coco, du Malibu, je vomis, les autres le font, alors processus d’intégration, comme le langage, je bois, je ne bave pas, mais saute, plonge d’un crapaud, le rocher qui marque l’embouchure de l’Aber, il dut m’écorcher vif ! Tombé de son nid, je suis là, bien dans mon signe de feu, d’eau, d’air, la Terre, qui se finit, un soleil dans le ciel, parfois flamboyant quand la robe de l’aube s’éteint, détente au coucher du phaéton, le soleil se couche, je me lève ! Inutile de causer de notre révolution, un an autour du soleil. Parlons-en cependant, nous tournons tournons comme une étincelle ne cessant de tourner de tourner autour de l’astre Solaire un manège, comme un vinyle.

Digression, un panneau, pas de sens interdit, m’a marqué plus que les suites de zéro et de un qui forment cette bouteille amère que je jette à la mer, pas même un mercredi, mais un jour de Mars la rouge sang, mon sang, à moins de bleue que ma cervelle “ballade” qui chante au ciel éteint les jours de pluie, de brume ou de calvaire, où dans un studio, j’observe les étourneaux étourdis, les moineaux ahuris, et le couple qui copule et roucoulant ce chant, cette ballade d’Amour pour un œuf. Je ne navigue plus avec cette voile lourde qui pliait mon dos qui, usée, se déchirait avant le crapaud, ce rocher qui surplombe l’entrée d’un Aber, Ildut, son nom, il a fallu que je tombe au repêchage d’un examen que je ne nomme pas sur la partie géographie, l’Amazonie, (j'ignorais que j'irai, m'y promènerai dans cette jungle qui ce mercredi où je crie ces mots doux, je le sais, elle part en feu, ce poumon terrestre, reste la greffe !) je dis au monsieur, ce que j’ai entendu, les arbres et leur synthèse de la photographie, la photosynthèse nous font respirer, alors que l’océan nous aspire, bateau surchargé qui coule, une pierre, roule, c’est un galet. J'ignorai en classe, que la mer est source de jouvence et aussi notre oxygène. La lumière donne de la couleur et alimente les éléments primaires de la Vie ! Sauvons-la ensemble, allumons le calumet de la paix !

Comment, en ne jetant plus rien de nocif dedans l'Océan, il y a du boulot les enfants, pour tous, Du Nord, pays aux privilèges de l'argent, au Sud, les pays, plus pauvres... en suivant l'Équateur ! Mais pas de politique, tous unis derrière un panneau paix.

***



Par chez moi, les pierres sont polies, elles ne disent pas bonjour pour autant, elles sont de forme douce, corps d'une femme, je ne danse pas, je ne pense pas, je ne mange pas, je regarde la nuit, et son toit de lumière d’étoiles filantes, au pays du sel, Guérande. Noirmoutier, un copain d'avant et moi, étions en admiration sur un congrès utile d'étoiles filantes, comme une vieille dame à l'aise au crochet, ces météorites, comètes, ces "huit" fuitent vers un point noir, un trou noir. Je l'ignore, je ne suis guère scientifique, dans ma démarche, je marche à l'ombre de mes souvenirs, un zeste de vie, des restes, des miettes de vie, et j'apprends.

Quand on me pique, au moins mon sang est bleu, comme l'eau, je n'ai pas de veine, elle roule comme au Fromveur, ce courant qui file à dix nœuds, parfois quand la Terre, le Soleil et la Lune s'alignent, ne me demandez pas de la précision. Je ne dessine pas, sauf les cardinales, pour placer le danger, là le feu de la nuit ne nuit pas à ma dérive continentale, je vis mes premiers jours d'adultes, je vis, en mode souvenir ma jeunesse qui se libère de quoi, de chaînes, non, je ne dérive pas, je ne suis pas coincé dans une case, une maison en créole.

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