La crise sanitaire nous obligent à se confiner pour stopper l'hémorragie du coronavirus, nous aurions voulu éviter ce drame quotidien, ce combat permanent pour que ceux qui souffrent de cette maladie s'en sortent tous, pour que ceux qui travaillent retrouvent un meilleur confort et ne vivent plus dans la peur, pour éviter que des milliers de familles se retrouvent endeuillées mais nous n'avons pas de contrôle face à l'invisible. Nous ne sommes pas dans un film catastrophe ni d'anticipation, la réalité dramatique est bien là et nous finirons par la combattre tous ensemble avec nos forces unis, nos sacrifices et notre patience. Il y a toujours des choses à accomplir et à apprendre dans la souffrance.                                                                                                                            Nous sommes confinés et la planète respire mieux, la nature retrouve ses couleurs et sa clarté. La remise en question ne vient-elle pas de cette constatation ? Pourquoi faut-il toujours attendre une catastrophe pour prendre conscience que nos comportements et nos actions fragilisent la planète et donc notre santé ? La planète subit sans cesse une émission très forte de CO2 et de NO2, par les mouvements des êtres humains qui empruntent des moyens de transports polluants, qui travaillent jour et nuit dans des industries, par le gaspillage alimentaire, par la consommation excessive de viande, par l'envoi astronomique de mails, par l'import-export qui contribuent au réchauffement de la planète. Notre propre confort quotiden pollue notre monde. Et si nous consommions de façon local pour favoriser les circuits-courts, pour aider notre pays, nos agriculteurs cela éviterait le trasnport aérien et féroviaire de la marchandise, nous pourrions éviter de faire 1 km en voiture pour aller chercher son pain, nous pourrions chacun faire une action pour la planète qui ne coûtera quasiment rien dans notre quotidien à part le bien être de changer son mode de vie pour repousser la fissure totale de notre planète.                                            Pour protéger notre santé aujourd'hui, nous sommes capables de changer nos comportements, nos actions. Serons-nous capables de maintenir nos bonnes habitudes, nos bonnes actions acquises après la crise ? Serons-nous capables d'apprendre de nos erreurs ? Serons-nous capables de protéger la planète, les animaux, la végétation et notre vie entière tout simplement ? Comment trouver une demi-mesure pour que chacun y trouve un confort et un apaisement ? Est-ce que le gouvernement sera apte à gommer leurs certitudes après la crise pour mieux protéger la santé et la sécurité des citoyens sans penser toujours qu'à l'économie ? Prendre conscience est une étape importante mais agir de façon intelligente et juste est l'étape primoridal pour ne pas sombrer dans ces mauvais choix ?                        Nous pouvons changer notre façon de vivre, de travailler, d'échanger, si chacun d'entre-nous fait un pas pour une action positive c'est respecter la planète et donc respecter la chance d'être en vie. La planète respire mieux mais jusqu'à quand ?             

Photography de Casey Horner sur le site Unsplash