Adorer le processus, mais redouter le résultat : pourquoi se freiner ?
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Adorer le processus, mais redouter le résultat : pourquoi se freiner ?
Quand on est un peu "control freak", tout est une question de plans. Que ce soit une soirée ou un futur entier, on a besoin de structure pour avancer, de ces petits repères qui rassurent. En ce qui concerne les projets, certains adorent les idées, les listes, les vision boards et les moodboards qui propulsent vers un avenir plus rassurant, tandis que le présent semble plus difficile à maîtriser.
Mais un paradoxe persiste : tout planifier à l’avance fonctionne pour tout, sauf quand il s’agit de soi. Ce projet qu’on rêvait de lancer prend soudain du retard, les visions ne se concrétisent pas, et parfois, l’idée même de "finir" devient abstraite, presque effrayante. Et si la quête d’un futur rêvé devenait l’obstacle même à sa réalisation ? Ce rêve qu’on s’était créé semble soudain si irréel qu’on ne se sent même pas légitime à le vivre.
Combiner passion et productivité pour mener un projet à terme
Alors, pourquoi ne pas sauter le pas et, peut-être, lâcher un peu prise ? Un premier pas, simple, mais essentiel, pourrait résider dans l’art de la structure douce : le fait de fixer des micro-objectifs. Une manière d’organiser le chemin vers un but sans étrangler la spontanéité créative.
Voici ma méthode :
- Capturer l’inspiration : Commencer par une note ou une capture d’écran d’une idée inspirante. Cette étape permet d’enregistrer les idées fugaces qui forgent une vision.
- Créer une veille : en rassemblant les éléments nécessaires, on façonne un chemin, un peu comme un puzzle dont l’image se précise. Le vision board devient alors une boussole visuelle vers l’ambition.
- S’immerger dans l’esthétique du projet : un moodboard pour donner vie au projet, pour rappeler l’objectif initial. C’est l’ancrage indispensable pour ne pas se perdre dans le flot des idées.
Faire des pauses et célébrer les étapes : l’importance de respirer en chemin
Une fois que le projet prend forme, l’élan peut parfois dépasser nos attentes, et là, la fatigue arrive. Les pauses, loin de signifier l’abandon, deviennent alors le secret pour prendre soin de son énergie. S’écouter, c’est aussi savoir s’arrêter avant la capitulation.
Quelques conseils pour garder le cap sans craquer :
- Mettre en place des rituels et des deadlines atteignables : loin de devenir une pression, ces petits engagements ajoutent du plaisir et du rythme au processus.
- Impliquer ses proches : un feedback sincère, une oreille bienveillante, peuvent raviver la motivation et offrir un soutien précieux.
Célébrer le résultat sans perdre l’amour du processus
Une fois un projet achevé, voilà un moment parfait pour une petite célébration ! Ce n’est pas la fin, mais plutôt une étape à honorer : célébrer les petites victoires, accueillir la satisfaction d’avoir créé, d’avoir avancé. La créativité appelle toujours d’autres projets ; l’élan ne s’arrête pas là. Et même les projets terminés peuvent être revisités, améliorés, car rien n’est jamais vraiment figé.
La vie est en perpétuelle évolution, tout comme nos accomplissements. La libération ressentie en menant un projet à terme ? Une sensation rare à savourer. Chérir ces instants, se rappeler de chaque étape du processus et bannir la pression inutile : c’est finalement tout l’enjeu. Créer sans se limiter, sans courir, mais simplement pour avancer et s’enrichir, projet après projet.
« L'action guérit la peur.
L'indécision et le fait de remettre à plus tard, en revanche, nourrissent la peur.»
David Schwartz
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier hace 15 días
Très bien cet article !