Chapitre 8 - au rythme de ma paix
En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 9 articles más para descubrir este mes.
Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis!
Inicar sesión
Chapitre 8 - au rythme de ma paix
"Love from L-A" est mon nouveau projet musical.
Je suis musicien et peintre depuis 25 ans. Mes boucles, instruments et sons sont comme les pinceaux et matières que j’utilise sur mes toiles. Dans mon processus créatif, je superpose des claviers, des guitares et des beats des heures durant, jusqu’à trouver la mélodie et la substance sonore qui me correspondent. Ce sont des couches successives d’un message que je dessine, en y mettant des volumes rythmiques et des couleurs mélodiques. Des mots, des notes, des nappes et, finalement, se dessine un « morceau » de mon âme.
D’où vient ma musique ?
Mon nouvel album « Beats & Peaces » est une création techno et house rétro née en 2020, avec le son des années 1990. Composé entre Paris et Paros, en passant par les lochs d’Arisaig en Ecosse, et plusieurs villes du Vietnam. Un album qui pourrait être live, enregistré au fil de mes déambulations.
Quelles sont mes influences ? Que disent mes morceaux ?
L’éther de Brian Eno - « An ending (the Ascent) » nourrie d’une mélancolie que ne renierait pas Daniel Lanois, son co-producteur sur l’album Apollo : Sounds & Soundtracks.
La pedal steel de « Tanqueray Spleen »
est un clin d’œil au son du musicien québécois présent dans « Silver Morning », « Deep Blue day », et ses propres albums.
La musique classique et répétitive de Philippe Glass sous-tend la dimension symphonique et chamanique de mes compositions, comme la B.O d’Interstellar de Hans Zimmer, un de mes derniers grands coups de cœur.
« Magaya » est née d’un dialogue
entre deux riffs d’une guitare Gibson inspirés par George Benson.
J’ai aussi longtemps joué les morceaux house-acoustiques de Glenn Underground du label Guidance de Chicago, qui marient guitares funks & beats downtempos.
«Night out » est un groove parti d’accords de piano jazz,
en vue d’une « nuit dehors ».
« Syracuse » a une tessiture industrielle,
comme la ville du nord des Etats-Unis où le morceau est né sur mon clavier. Non loin de Chicago et de Detroit dont les sons électroniques ont peuplé mes DJ sets au Cabaret en duo avec Master H (label Soma).
Le « Tambour de Bronze » est l’instrument national du Vietnam.
J’ai écrit cette mélodie à Hanoï, le tambour en est l’âme. Je prolonge depuis cet esprit avec ma batterie Rolland TD50.
« The love of Trong Thuy » s’inspire du Tristan et Iseult des vietnamiens.
Une histoire d’amour entre les enfants de deux seigneurs rivaux, dont le conflit entre pères aboutit à la disparition de l’être aimé, pourtant à l’aube de se retrouver. L’amour déchu de Trong Thuy pour la princesse My Chau est composé à Danang.
« My Own Hey Moon » est ma lune de miel avec moi-même,
enregistrée sous le ciel du sud de l’Inde me questionnant sur mon rôle dans cette vie. Je vocalise mes questions dans le monologue de fin, après avoir enfoui mes cœurs dans la musique lancinante, heureux de ne pas dévoiler toute l’essence de cet appel nocturne.
« Just call on me » est écrit en hommage à Prince et David Bowie,
et aux amoureux de la musique et de la vie qui les écoutent chaque jour encore, comme moi. Seul morceau où je chante, c’est peut-être le single de l’album, qui connait aussi 2 autres versions et 2 instrumentaux intégrés dans l’EP du même nom.
J’aime les rythmes, et j’ai besoin de paix.
Voilà pourquoi l’album s’appelle « Beats & Peaces ».
Voulez-vous cliquer sur les titres en bleus pour écouter ?