Chapitre 4 (premier jet)
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Chapitre 4 (premier jet)
Delf se réveilla en pleine forme le lendemain matin. Par contre, il n’avait rien à se mettre sous la dent et son ventre criait famine. Après une heure, Delf céda à la faim et parti chasser dans la forêt. Restant toujours sur ses gardes, il pénétra dans la forêt. Delf était devenu paranoïaque, tout ce qui se passait autour de lui, le vent, le bruit de ses pas ou un arbre était une source potentielle de danger. Après une demi-heure de recherche, Delf trouva un gros cerf s'abreuvant dans un ruisseau. Il saisit un des multiple javelots accrochés dans son dos et le lança de toute ses force et il finit dans le poitrail de l’animal. Le jeune héros traîna le cerf jusqu’à son campement. Enfin arrivé, Delf dévora l’animal. Il retourna ensuite vers le cours d’eau où s’était abreuvé l’animal pour y boire aussi. Enfin rassasié, il fit le point :
- Bon! Je suis prisonnier d’un labyrinthe géant qui cache des personnes qui veulent soit me tuer, soit me capturer. Je ne peux pas faire demi tour ou aller trop profond dans la forêt. Je n’ai plus de vivre mais je peux avoir de l’eau.
- Mais tu n'es pas seul, dit une voix.
Tout de suite, Delf reconnu la voix du spectre qui lui avait sauvé la vie.
- Bon, maintenant que je suis venu ici, que j’ai perdu mes amis et que j'ai parcouru beaucoup de dangers pour venir ici, répond à mes questions, répondit-il avec fermeté et un peu de tristesse en pensant à ses amis.
- C’est vrai que tu as mérité quelques réponses, répondit simplement le fantôme.
Le spectre commença par dire qu’il n’avait pas de nom, qu’il avait été un grand guerrier et que maintenant il aide les personnes à accomplir leur destin s’il en valait la peine. Delf continua à le bombarder de questions et le grand fantôme répondit à ses questions de façon calme sans laisser remarquer son terrible ennui. Puisque Delf n'arrêtait jamais de poser des questions le spectre le coupa pour lui annoncer une mauvaise nouvelle. Delf, soudain très inquiet, avait peur de ce que son sauveur allait lui révéler. Et il avait raison, car le grand fantôme lui annonça que ses amis avaient tous été tués par les gardes du labyrinthe. Le coeur de Delf sembla s’arrêter. Ses amis étaient morts par sa faute, il qui les a amenés dans cette histoire et, il les a laissés derrière. Par sa faute. Par sa faute ! Par SA faute !!! Il voulut mourir. Le jeune garçon était en plein désespoir. Il cria de toutes les forces qui lui restaient. Soudainement, des rochers proches commencèrent à léviter, les paupières du héros disparurent et des éclairs magique lui sortirent des mains et des yeux. Lui même commença à léviter. Une vieille femme apparut subitement et dit au colosse spectral :
- Talenddor, cette force magique va le tuer ! Fait quelque chose !
Talenddor prit un morceau de bois par terre et, d’un seul coup, assomma de nouveau Delf.
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Lorsque Delf se réveilla, il était ligoté sur une chaise par des liens invisibles. Il avait un horrible mal de tête et il ne se souvenait de rien après la révélation de son sauveur. Delf pensa longuement à ses amis. Ses amis qu’il avait entraîné dans la mort. Avant qu’il ait le temps de se poser des questions sur pourquoi il était donc prisonnier ici, une dame âgée vint le voir.
- Bonjour Delf, dit la femme.
- Comment savez-vous mon nom et où sommes nous; pourquoi je suis ligoté ? demanda Delf immédiatement.
- Je sais beaucoup de choses à propos de toi. Si tu est ligoté, ce n'est que pour que tu restes ici sans nous déranger quand nous allons extraire ton énergie magique.
- Comment ça «nous», demanda Delf. Et puis je n’ai pas de pouvoirs magiques.
C'est alors qu’une forme se dessina dans le noir environnant. Grand, musclé et imposant, l’ombre se rapprocha. Ses traits commencèrent à apparaître. Delf aperçut ce qu’il pensait être l’impossible. Son héroïque sauveur était en réalité le serviteur de son «hôte».
- Désolé, mais La Dame a la voix de la raison, répondit Talenddor.
Delf était complètement déboussolé. Ses amis sont morts par sa faute et son sauveur était l’esclave d’une personne qui veut sa mort. Dans quoi s’est-il embarqué ? Pourquoi avait-il écouté un inconnu juste parce qu'il lui a sauvé la vie ? Delf devait agir, et vite. Pendant ce temps, La Dame lui parlait mais il ne l’écoutait pas, il essayait de se trouver un billet de sortie. Voyant que son jeune prisonnier ne l’écoutait pas, La Dame entra dans son esprit et lui «imprima» les images de l’apparition de ses pouvoirs et de la mort de ses amis. Delf était surpris et désarmé par le fait que des images qu'il n'a pas vu s’intègrent dans son cerveau comme cela et de voir ses amis mourir. Le faible espoir que ses compagnons soit encore en vie venait de fondre.
- Tu vois, rien ne peut m'arrêter, dit la vieille femme. Et maintenant, tu es à moi, et grâce à ta nouvelle magie, je vais restaurer la mienne. Tu feras attention, selon les cris des autres, sa fait mal.
Sur ces mots, La Dame retourna dans l’obscurité d’où elle était sortie.
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Dès que l’étrange dame et Talenddor avaient disparus, Delf se creusa la tête pour trouver la façon de s'enfuir. Soudain, l'ébauche d’une solution lui vint. Il pouvait essayer de défaire les liens qui le maintenait à la chaise. Delf fut interloqué, dès que son doigt toucha la «corde», les liens tombèrent dans ses mains. Le prisonnier pu bouger les mains et se détacher les jambes. Encore, au toucher, les liens des jambes se défirent. Une fois libéré, ne sachant pas comment sortir, Delf marcha en direction de l’obscurité. Lorsqu'il pénétra la partie sombre, l'obscurité environnante laissa place à la vraie pièce. Il se trouvait dans une pièce au mur de pierre avec un plancher et un plafond de bouleau, avait-il reconnu. Cela dit, il n’y avait pas de porte ou de sortie. Le prisonnier commença donc à donner de petits coups un peu partout pour voir si il n'y avait pas une porte cachée. Avec aucun résultat, il décida de s’attaquer à la chaise qui trônait dans le centre de la pièce. Mais lorsque quatre branches de métal entouré de boules de cristal en lévitation sortirent d’une trappe dissimulée dans le sol, il changea d’avis et resta où il était. Delf commença à paniquer, les étranges tiges de métal étaient dirigés vers lui ou la chaise. Le moment de vérité approchait à grand pas, les sphères de cristal commençaient à briller de l’intérieur, des faisceaux de lumière se transféraient de boules en boules. Soudain, un éclair frappa la chaise qui retenait anciennement Delf. Il fut suivi par plusieurs autres. Un véritable orage se déroulait autour de la chaise. Delf, rassuré et heureux d'avoir échappé à la chaise avant qu’elle ne soit bombardée d’éclairs, se demandait toujours comment sortir. Il eut alors une bonne idée; il allait se glisser dans l'endroit d’où étaient sorties les tiges. Ne voulant pas trop prendre son temps pour ne pas changer d’avis, Delf sauta dans la trappe et, heureusement, atterri plutôt rapidement. Maintenant, tout était sombre, et Delf n’y voyait absolument rien. Delf se demanda si sauter était la meilleure des idées. En haut, la chaise continuait de se faire bombarder d’éclair. Soudainement, les attaques cessèrent. Par contre, ce qui paraissait être une petite salle où était Delf commença à descendre dans l’obscurité. Delf ne fut guère rassuré, mais s’il était en haut, La Dame le trouverait. Il continua donc à s’enfoncer.
Voilà quelques secondes qu’il descendait sans arriver au fond. Vers ce qui semblait être la fin de la descente, Delf vit une lueur. Serait-ce la fin du couloir? La lumière lui permit de distinguer sur quoi il reposait. C’était un gros cylindre transparent à la verticale, les six poteaux métalliques flottaient au-dessus du cylindre. La descente continuait tranquillement. Ce qui attendait Delf en bas n’était pas aussi réjouissant qu’il ne le croyait. La Dame y était. Delf se coucha sur le haut du cylindre, espérant qu'elle ne le voit pas. La Dame avait l’air d’attendre quelque chose de très important. Delf suait à grosses gouttes en se demandant si son «hôte» savait qu'il avait déjoué ses plans. Delf avançait tranquillement, ce qui lui permit de mieux voir son entourage. Le cylindre de cristal se posa en douceur sur un socle lui étant attribué. La Dame s’en approcha et avec un air de conviction toucha la énorme sphère puis s’écria :
- Vide !? Talenddor, le gamin s’est échappé. Il faut le retrouver !
Sur ce, le spectre parti à la recherche du prisonnier. Delf, tout heureux d’être passé inaperçu et d’avoir réussi à déjouer les plans de son ennemi, célébra intérieurement. Maintenant, il lui fallait sortir d’ici. Comment? Il n’en avait aucune idée, mais s’il y était entré il fallait qu’il puisse en sortir. Quand La Dame fut partie, Delf descendit du réservoir magique et parti à la recherche de la sortie.
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Prisonniers d’une cellule respective, Baw et Isur cherchaient désespérément une solution à leurs cas. De plus, La Dame avait exposé les armes des prisonniers, directement en face de leur cellule. Malheureusement, tout mouvement laissant entrevoir un plan d'évasion était accueilli d'un vilain choc électrique particulièrement douloureux. Épuisés, affamés, assoiffés, les deux prisonniers se couchèrent sur le sol en espérant que Delf puisse s’enfuir et venir les libérer. Après quelques minutes d’attente, des bruits de pas se firent entendre par les deux garçons. Relevant à peine la tête alors que la personne approchait, ils purent constater que Shilil arrivait. Mystifiés par cette apparition inattendue et heureux de savoir leur amie saine et sauve, les deux amis se relevèrent rapidement.
- Comment as-tu réussi à t’échapper ? demanda Isur.
- Les ailes des fées sont plus qu'un coeur, elle sont aussi un réservoir de magie, répondit Shilil. Quand je me suis fait frapper par l’éclair magique qui nous empêche de sortir, j’ai transféré l’énergie à mes ailes. Je me suis donc promenée en neutralisant tous les gardes grâce à ce pouvoir, jusqu'à vous. Voilà!
- Je te félicite mais j’ai une question. Comment faisons nous pour sortir ? demanda Baw.
C’est alors que deux énormes éclairs surgirent des ailes de la fée pour aller pulvériser les deux cristaux pointés sur les prisonniers. Ramassant rapidement leurs armes, les trois compagnons errèrent dans l’étrange lieu à la recherche de Delf.