Chapitre 1 - Introduction et contexte de rédaction
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Chapitre 1 - Introduction et contexte de rédaction
D’après Wiktionary, un cas social est un individu dont le comportement est en marge de la société et nécessite une prise en charge, eu égard au risque d’exclusion.
Cette histoire est un roman, inspiré à 80% par des faits réels. Elle dénonce les conditions d’accueil des enfants placés à l’ASE, et met en lumière ces familles. Près de 300 000 foyers sont concernés par une mesure de protection de la jeunesse. Comme les adolescentes de 14 ans, tout le monde en parle, mais personne ne sait. Il est temps de lever le voile sur ces gamins, futurs délinquants et SDF.
Ceux dont on cache l’existence, ceux dont on ne parle que quand c’est trop tard… Dans les journaux ou à la une du JT.
Note de l’auteure
On le voit dans les articles de journal parus sur ces thématiques, et qui découlent directement des observations menées. Les professionnels dénoncent, sans que rien ne soit mis en place pour protéger les mineurs. On remarque une mauvaise gestion des fonds alloués à la protection de l’enfance, mais aussi des maltraitances, au sein même des institutions.
Impossible de publier dans un journal ce que j’ai vu, au cours de mes observations et des mes échanges avec différents professionnels et intervenants. Impossible aussi de garder le silence tant la situation est catastrophique. C’est le pourquoi profond de ce témoignage.
Dire, sous couvert de roman, avec quelques éléments scénaristiques, ce qu’on voit tous, ce qu’on vit, au quotidien. Comment m’attaquer en diffamation, il n’y a aucun nom, l’anonymat de chacun est préservé, et surtout… C’est un roman, sorti tout droit de l’imagination d’une auteure… Rédiger moi-même les contenus en lien avec cette enquête est une manière de m’assurer que rien ne sera déformé, ou sorti de son contexte…
Et si les institutions cherchent un peu ou que la pression judiciaire à mon endroit se fait trop forte… Je prendrai le temps d’associer ce roman à tous les documents en ma possession… Et de dévoiler les identités de mes personnages aux autorités qui me les demanderont.
Des témoins seront ravis d’être enfin écoutés et pris en compte. Ne tirons pas de plans sur la comète.
Habituellement, les départements ne se vantent pas de ce qui se passe dans leurs murs, à l’abri des regards...
Les cadres parlent de "doléances". Pensent que je veux "obtenir satisfaction".
Je vous donne trois de ces gamins en vacances pour l'été, disons en août. Chez vous. On rediscute à l'issue des 30 jours, cher monsieur responsable des enfants placés. Je suis fair play... Vous pouvez choisir. Attention, il y a des pièges... J'ai d'adorables petites filles de 6 ans qui volent comme personne, 700€ par 700€.
En général, tout reste, volontairement (on peut le supposer), loin des caméras et du grand public.
La discrétion sera probablement, cette fois encore, de mise…
Le roman commence maintenant. Rappelez-vous… Plus de 80% des éléments proviennent de situations vécues. Les propos ont été adaptés pour protéger les vraies personnes qui se cachent derrière ces personnages.
Vous n’y croyez pas ? C’est la réaction normale d’un esprit sain. Mais, c’est pourtant la vérité.
De vrais enfants... dont j'ai édulcoré l'histoire pour qu'elle soit entendable !
Sandro, Maxence et Alban existent. Ils ont à présent 15 ans. Leur histoire est enrichie d’autres histoires, pour rendre le tout attractif et intéressant. Pour autant, chaque scène forte a été vécue à un moment ou à un autre, relatée avec précision. Tout a eu lieu entre 2007 et 2020. 80% des faits se déroulent dans un même foyer, dont je tairai le nom pour éviter les accusations en diffamation. Les personnes concernées se reconnaîtront probablement, mais n’étant pas citées, elles ne pourront rien faire. L'anonymat des mineurs est préservé. Je tiens à alerter.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter mon recueil de poésies, Une rime pour les enfants placés, publié en juillet 2024. Encore une fois, tout est tristement vrai... Un point de vue différent... Retrouvez Sandro, Alban, Myriam, Maxence et tous ceux dont on n'a pas pu parler !
Plongée à l’intérieur des foyers. Cette fois, pas de devoir de réserve, pas de pressions pour garder ces sales histoires sous silence. Voilà ce qui se passe, dans nos foyers ASE, à l’heure d’aujourd’hui.
Celine Herment hace 2 meses
Et oui, je suis consciente que ça a toujours existé... Mais j'ai une colère propre qui sort, maintenant que ça touche mes enfants, et ceux auxquels je me suis attachée. Je secoue légalement, calmement, efficacement, pour que ça bouge. Je ne suis pas seule. J'ai un super réseau qui m'accompagne :) on est nombreux à en avoir marre.
Jackie H hace 2 meses
Oui je le comprends... je reviens à l'instant de votre Creative Room... dur dur comme ambiance... comment changer ça ?
(modifié)Vous avez un sacré courage de ne pas vous résigner dans cette ambiance de jungle 👍🏻👏🏻
Celine Herment hace 2 meses
Je sais que c'est un combat de longue date, je suis moi-même issue de la DDASS. Mais clairement, ce que je vois actuellement dépasse tout. C'est à peine entendable, même aguerrie, j'ai été dans le déni de certaines choses. Merci de votre soutien, de votre commentaire, n'hésitez pas à partager les contenus... ce ne sont que des histoires vraies.
Jackie H hace 2 meses
La maltraitance dans les foyers ? Mais cela existe depuis toujours ! Je lisais déjà des témoignages à ce sujet il y a quarante ans... en Belgique, en France et ailleurs aussi...
Mais ce n'est évidemment pas une raison pour se résigner... que du contraire !
Bravo pour votre combat 👍🏻👍🏻👍🏻👏🏻👏🏻👏🏻🌹🌹🌹
Celine Herment hace 2 meses
Désolée, je ne manipule pas encore bien Panodyssey :)
Comment agir ? On essaie de faire appliquer les lois. Elles ne sont pas mauvaises, mais elles sont appliquées quand on a le temps, y compris par certains juges (le Sénat le disait dans un de ses rapports). Un manque de moyens criant, + certains professionnels dont l'éthique est assez douteuse. D'autres sont incompétents. Les autres essaient de gérer. Mission impossible.
Moi, j'alerte. En tant que maman et rédactrice. Je me suis formée à tout ce que je pouvais pour arrêter ce merdier, tout ce qui était utile. Donc droit, communication... On ne peut rien faire d'autre, mais ce qui est sûr, ce que je ne lâche rien. Les 3 gamins qui mangeaient à ma table sont victimes. Impossible de fermer les yeux c'est trop gros.