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Une odeur de pétrichor

Une odeur de pétrichor

Publicado el 27, jun., 2024 Actualizado 27, jun., 2024 Erotica
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Une odeur de pétrichor

 

 

Il n’y a plus personne dans les bureaux. Le bruit de la pluie sur les carreaux vient couvrir le cliquetis de ses doigts sur le clavier. La lumière bleue de son écran se reflète dans ses lunettes, il devrait allumer son bureau tant l’orage a assombrit cette fin d’après-midi de juin. Les jours sont longs et chauds. Cette averse tonitruante vient comme une bénédiction après une trop lourde semaine à suer dans les couloirs du métros, dans les bureaux.

Il finit de traiter un appel d’offre à déposer au service marché pour le lendemain. Pas de « charrette » pour une fois, les dossiers sont prêts. Il se laisse même aller à une certaine satisfaction, s’appuyant pour un peu basculer son siège et se plonger en arrière.

L’heure est divine. Satisfait de lui, il goûte cette atmosphère moite alors que ces collègues ont déserté depuis longtemps le bureau, en tout cas pour les rares adeptes du présentiel le vendredi soir.

C’est alors qu’elle entre. Trempée, soulagée d’échapper aux trombes d’eau qui s’abattent de plus belle sur la ville.

Sa chemise légère colle à sa peau, laissant deviner dans une transparence imbibée, la dentelle fine d’un soutien-gorge. Sa jupe ample, 70’s, dévoile le galbe de ses cuisses généreuses. Il la regarde traverser l’open-space et se diriger vers son bureau à l’autre bout du couloir vitré. Le slip est visiblement assorti à son haut, enveloppant deux fesses charnues dont l’attrayante rondeur n’échappe pas à Thomas, voyeur se délectant de l’étoffe détrempée. Lou ne semble pas l’avoir remarqué.

 

Elle passe les portes automatiques et se retrouve saisie par la climatisation qui vient glacer son corps totalement trempé. Elle n’est pourtant pas restée longtemps dehors sous l’orage qui grossit encore et plonge la ville dans une pénombre mauve.

Elle frissonne et constate que ses seins pointent diablement sous son corsage.

Elle devrait essorer ses cheveux qui gouttent dans sa nuque.

Une chance le bureau n’était pas très loin, elle y garde toujours quelques vêtements de sports de rechange, surtout en été, prête à profiter des bords du fleuve qui s’étendent en promenade verte à quelques encablures de l’agence. Elle n’est pas pressée ce soir. Elle venait de quitter une amie avec qui elle avait partagé une séance au cinéma une fois n’est pas coutume en après-midi.

Surprise par la violence de l’orage, elle s’engage vers son bureau, elle pourra se sécher et mettre quelques vêtements secs pour finir cette soirée qui devrait être agréable une fois l’orage passé. Elle pense qu’elle est attendue par son mari, tant pis elle sera en tenue de sport. Il devra attendre qu’elle se change avant de ressortir.

 

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, au bout : son bureau. Elle le voit. Thomas, plutôt séduisant, elle a fait appel plusieurs fois à son service pour différents dossiers. Jeune, brillant, il est entré dans l’agence il y a un peu plus d’un an.

Une légère décharge électrique la parcours, elle est consciente qu’elle dégage une certaine sensualité, à moitié dévoilée par ses vêtements mouillés et plaqués à ses courbes, ses fesses moulées et ses tétons dressés.

L’a-t-il vue ? Oui, elle en est certaine mais elle n’en fait rien paraître, plus hardie que jamais elle file d’un pas assuré.

Son bureau, s’il est au bout du couloir reste bien en vue. Cela l’amuse ! Provocante, elle saisie son sac de sport gisant au sol en se penchant honteusement en avant, présentant son derrière au voyeur malgré lui.

Puis s’appuyant à sa table de réunion, elle s’attache à essorer ses cheveux dans une pose lascive et provocante, soutenant maintenant son regard.

Elle lui sourit et répond d’un indicible signe de tête lorsque Thomas décide de sortir de son bureau, l’encourageant à venir.

 

Il s’enflamme. Il ne devrait pas. Lou est une femme mariée, discrète, très professionnelle, qui se livre peu. Surtout elle fait partie des « seniors » de la boîte. Il sait qu’elle a deux enfants, comme seule une photo de famille posée sur une étagère de son bureau en témoigne.

Alors sa pose et ce signe de la tête sont pour le moins inattendus mais tellement excitants. Pas autant que son corps généreux suggéré par les vêtements trempés.

Cela fait déjà quelques minutes que Thomas fantasme sur sa collègue. Rien de mal à cela. Merveilleuse météo qui avait permis cette rencontre.

Alors il se lève et va vers elle.

 

« Quelle pluie ! Tu vas bien ? » dit-il simplement. Et s’approchant, venant, presque tout à fait innocemment, l’effleurant juste ce qu’il faut, se tenir debout face à elle. Lou remonte un peu sa jupe, dévoilant le galbe de ses mollets dorés, puis un peu plus encore un genou et la rondeur du début d’une cuisse. Elle plonge son regard dans celui de son jeune collaborateur, provocatrice, l’encourageant à franchir le Rubicon.

 

L’intimité entre collègues n’est généralement pas la bienvenue et encore moins lorsque le parallélisme des fonctions n’est pas assuré et surtout pas lorsque les annulaires sont ornés d’anneaux !

 

Osera t’il ? se questionne t’elle. Il s’approche, un peu plus, chacun pouvant ressentir le frémissement du souffle de l’autre. Thomas reste dans l’attente d’un dernier signe de consentement. Il ressent irrévocablement monter une excitation dans son pantalon chino de toile kaki qu’il porte avec un t-shirt blanc.

Elle écarte légèrement les jambes, finissant de remonter sa jupe jusqu’aux volutes de dentelle bordant sa culotte . Immobile, pris à son propre piège, il n’ose plus faire le premier pas et reste le regard plongé dans le sien, ses cuisses et son bassin entre les jambes découvertes de Lou.

Elle lui sourit et lui glisse un murmure à l’oreille. Le souffle chaud de sa bouche, la caresse de ses lèvres enflammées provoquent une décharge qui secoue le corps entier de Thomas.

Elle, maîtresse et sûre de ses charmes, vient lui presser une fesse qu’elle devinait - à juste titre - ferme et musclée. Sa main libre vient glisser sous le t-shirt de Thomas, délicatement suivre la taille de son jeune collègue, peau très douce et glisse l’index entre la taille un peu élastique du pantalon et une hanche saillante.

Elle aime ce petit endroit d’une douceur extraordinaire que les hommes ont dans le creux de la hanche juste avant la descente vers l’aisne et qui n’a d’égal chez l’homme que celle du bout du gland.

Le regard de Lou est dur mais son sourire d’un vermillon éclatant, dévoilant une parfaite dentition, est rieur. Elle vient morde sa lèvre inférieure et penche légèrement la tête. Thomas ose enfin un premier timide baiser dans son cou, baiser qu’il redonne et redouble d’ardeur alors qu’il sent qu’elle défait le bouton de son pantalon et fait glisser la fermeture. Le pantalon tombe aux pieds de Thomas qui se retrouve en caleçon avec une proéminence qu’elle invite à venir appuyer sur son sexe chaud et humide derrière la dentelle. Thomas lui saisit le sexe et sent le tissu humide qui trahit l’excitation de Lou. Elle ondule lentement basculant son bassin sur le bureau. Dans le contre-jour de ce début de soirée d’orage, elle glisse un peu en arrière guidant lentement la tête de son amant du cou à sa poitrine qui se soulève haletante à ses seins gonflés par l’excitation.

Il déboutonne prestement sa blouse trempée, et plonge dans son décolleté pour libérer un généreux sein blanc dont l’aréole brune contraste. Il vient mordre doucement son téton provocant une légère sensation de douleur qui vient se mêler à la délicieuse sensation qu’elle ressent lorsque Thomas vient glisser sa main sous sa culotte et plonger mon majeur dans son vagin appuyant son pouce sur son clitoris. Il enserre son sexe, le pénètre aussi et glisse entre ses lèvres les humectant de ses sécrétions généreuses. Il découvre son pubis mis à nu et sa vulve gonflée du désir et prise de légères palpitations témoignant de la montée en délices de sa partenaire.

Lou dégrafe son soutien gorge, ce mouvement l’obligeant à se cambrer pour trouver un appui sur ses coudes. La tête ainsi renversée en arrière, les seins tendus, elle lui offre aussi un ventre un peu rond aux baisers qu’elle supplie.

Mange moi, dévore moi !

Intime t’elle à mi-voix.

Thomas ne se fait pas prier et pose ses lèvres en de gourmands baisers qui viennent happer tour à tour les seins de Lou. Il l’attrape alors fermement sous les bras pour la maintenir en position renversée et glisser avec la langue le long de son ventre, venir mordre sa taille généreuse. Chatouilleuse, Lou tremble et se cabre plus encore. Penchée sur elle, il lui arrache presque violemment sa jupe et son slip qui glissent à terre.

Lou est nue, allongée sur cette table de réunion, le bassin juste au bord, offrant son corps aux caresses d’un amant qui a gagné en assurance à mesure de l’effeuillage.

Thomas plonge sa tête entre les cuisses de Lou. Elle, sensuelle et offerte, s’abandonne aux caresses, aux baisers, aux morsures. Thomas se fait plus violent, la tenant par le cou d’une main pour plonger l’autre dans son vagin dilaté et lubrifié. Sans encombre il y glisse trois doigts laissant le pouce poursuivre la caresse clitoridienne et l’auriculaire venir doucement caresser son anus.

Il collecte ses sécrétions pour faciliter ses déplacements et autres explorations. Lou, fougueuse et avide, n’oppose aucune résistance à cette prise en main avec doigté et s’ouvre toute entière à son amant. À mesure que son désir grandit, son plaisir s’amplifie. Son souffle s’accélère, sa poitrine se soulève, son sang pulse dans ses tempes.

Dans la pénombre, les yeux clos, elle guide et encourage le festin de Thomas entre ses cuisses. Soulevant légèrement ses fesses, elle l’encourage à venir saisir ses fesses.

Thomas s’agenouille sur les vêtements tombés à terre. Le tissu léger de la robe ayant rejoint au sol son pantalon et son caleçon lui offre un petit coussin bienvenu pour exécuter longuement à genou un divin cunilungus maintenant fermement le sexe de Lou dans sa bouche. Il resserre la pression de ses mains sur chacune des fesses de Lou. Il goutte sa vulve humide et sucrée légèrement épicée. Le cœur battant, Lou pousse de légers soupirs rapides et courts témoignant de son plaisir grandissant, puis au moment de jouir son corps tout entier se tend. La tension explose pour laisser place à une douce détente. La récidive n’étant pas limitée par quelque repos, et sachant l’excitation de Thomas à son comble, d’un demi-tour, elle vient offrir son séant aux joutes de Thomas.

 

Mon dieu ! Quelle femme ! Thomas n’est pas un premier communiant, mais il ne s’était encore jamais retrouvé dans une situation de sexe au bureau. Certes, le confort n’est pas idéal, mais il est pris délicieusement par la surprise de la situation et par les charmes de Lou, charmes décuplés par la moiteur et l’électricité de l’air qui invitent et provoquent le plaisir charnel. Il ne se rassasie pas des courbes, des odeurs, des frémissements de sa partenaires.

Alors gonflé de désir, sans autres préliminaires - deja bien accomplis - il plonge son sexe dans celui de Lou. Elle sent son membre la remplir et aller et venir d’abord lentement. Elle passe doucement une main sous son pubis, relevant un peu son derrière, et vient caresser les bourses remplies de Thomas. Sa main en pression lui permet également d’accompagner sa pénétration d’une masturbation clitoridienne. Bien lover en elle, Thomas joue, alternant accélérations et lents va-et-vient. La prenant avec une pointe de rudesse qu’elle apprécit, soumise et docile, il devrait se contenir tant le désir devenait fort. Il sent qu’elle resserre son sexe autour du sien et l’encourage en accompagnant ses coups de reins d’ondulations légères. Son sexe nu dont il s’était délecté, s’offre généreusement brûlant. Sa respiration s’accélère. Tout son corps se contracte. Les doigts de sa main droite tenant fermement Lou par la taille, s’enfoncent dans sa chaire et ceux de la main gauche jouent avec son anus, pour le dilater et la pénétrer. Alors, le souffle court, il ne peut retenir le râle qui accompagne son ejaculation.

 

Repus l’un et l’autre de cet extravagant cinq à sept, ils se laissent glisser au sol, se blottissent l’un contre l’autre dans une tendre étreinte qui scelle leur secret intime.

 

La pluie s’est arrêtée, l’orage est passé.

Dehors l’asphalte chauffé dans la journée dégage, après l’averse, quelque chose de très aérien, une étrange fragrance terreuse et musquée qui s'élève d'un sol encore chaud après la pluie, une odeur de pétrichor.

 

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Comentario (2)

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Bernard Ducosson hace 2 días

Pauvre Thomas, il était bien parti et c'est ballot, il rate son ejaculatiuon. Timide ou mal à l'aise Thomas ?
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Jean-Christophe Mojard hace 2 días

Que voilà un texte succulent, tant par le récit lui-même, que par le défendu qu’il suscite, qu’il éveille ou qu’il rappelle.

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