Au rythme du vivant
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Au rythme du vivant
Jane Goodall explique que : " Quiconque met les mains dans la terre, sent la texture des plantes, découvre leur parfum et leurs couleurs apaisantes peut retrouver le moral et élever son esprit. Juste une demi-heure de jardinage, et l'on se sent un peu plus léger pour faire face aux problèmes que la vie jette sur notre chemin."
Comme elle voit juste ! Toucher la terre, sentir son parfum après la pluie, admirer la vie qui en émane, c'est comprendre un peu mieux nos origines. Elle donne naissance à la plus délicate des fleurs, au plus robuste des chênes. Elle donne une maison au ver de terre, une piste de course au scarabée et à l'araignée. Elle se fait mère nourricière pour l'humanité.
La Nature fait naître la beauté, la vraie. Celle qui n'a pas besoin de fard, d'artifice. Aucune faute de goût. La palette de tous les verts s'accorde, tandis que des tâches de couleurs de plantes viennent souligner cette perfection. La Nature bouscule nos certitudes car avec elle, rien d'impossible. De petits faisceaux de magie dans le quotidien.
Le jardinier apprend le langage secret de notre Mère la Terre, avec humilité et patience. Les mains terreuses sentent et ressentent ce lien de l'humain à son environnement. Ce langage n'est pas si difficile à intégrer. Il faut surtout savoir observer et s'émerveiller. Savoir regarder la délicatesse avec un regard neuf, comme le fait l'enfant. Ensuite, le temps fait son travail, et le langage s'affine. La main se fait outil pour frôler, caresser. Le jardiner comprend ce qui est essentiel ou futile, ce qui doit compter dans une vie et ce qui n'a que peu d'importance. Il comprend que telle la terre, la vie est une question d'équilibre.
Et loin des futilités de l'argent, du clinquant, de la jalousie et du mauvais goût, il sait que ce qui est tout autour de lui n'a pas de valeur.
Sophie COCARD
Merci à Axelle Mellin de Pixabay pour sa photo :)