Hier, j’ai sauvé un oiseau.
Il était coincé dans le local commun à vélos et se cognait contre le puits de lumière qui ne pouvait s’ouvrir. 
A force de patience et de flux de paroles, je l’ai fait monter sur un plumeau télescopique, pour la énième fois, afin de le rapprocher de moi. Il a fini par tomber à terre, se loger sur un rayon de vélo. Je l’ai pris dans mes mains. Il n’a plus bougé. J’ai alors pu le mener dans la bonne direction : vers la sortie. Il s’est envolé.

Et je me suis dit que toute les journées devraient être ainsi : ponctuées du sauvetage réussi d’un animal. Car alors il n’y aurait plus aucune journée foutue.
 
Depuis des mois, - je dirais l’été dernier -, j’ai le goût des « gri-gris » oiseaux. Mais, il n’était pas opportun de commencer une collection avant de déménager … 
C’est néanmoins sous l’aile d’une "colomBelle" ( mi-colombe, mi-hirondelle ) blanche, une céramique pour mascotte, que j’ai migré. 


La semaine dernière, j’ai craqué sur deux nouveautés plein de gaité : une carte et un foulard. 
Je crois que je cherchais un modèle d’envolée heureuse car la date approchait.

Aujourd’hui, 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖 𝑎 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡 𝑙𝑎𝑓𝑒𝑛𝑒̂𝑡𝑟𝑒 … 

Mais sans élan et désorientée, l’ouverture ne fait pas office de sortie. 
Je dois encore trouver comment ne plus me cogner à la fenêtre, lestée de cet amour fantôme, pour enfin m’envoler. 🌟

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