Au bord de la mer d'Iroise, une petite maison,  des membres de ma famille, deux sœurs et leurs maris,  les enfants,  un repas de Noël banale, dans le Finistère Nord. 

À la cuisine une sœur râle,  quand j'arrive et entre, le foie gras pas d'énervé est raté,  moi. Je suis né gauche et pourtant un droitier pure...

Penaud, étant le dernier né de la fratrie des six enfants,  je suis timide maladif et mes deux frères,  trois sœurs ne me connaissent pas.  Ils m'intéressent encore.  Je suis ce foie gras raté, énervant car muet. Je ne parle que du regard. Et la sur une table basse Charles et Clément,  des monozygotes  je ne sais pas faire la différence entre les bonhomme,  et un des deux beaux-frères,  souvenir de ma scolarité en 1987, les trois garçons m'invitent à une partie de poker.  Je réponds à l'invitation,  je prends place assise et la partie commence bien.  Des rires, un des deux jumeaux sort une petite boîte d'allumettes.  Un instant surpris. Mon regard caviar bleu turquoise devient Majuscule émeraude vert, et je fais les gros yeux ronds.  Surprise,  la contenance,  la répartition commence pas d'égalité des chances, le distributeur d'un geste nonchalant nous donne notre butin et Caroline leur maman est de bonne humeur en cet hiver doux. Elle s'occupe de la table,  du plan de table,  d'évidence tout le monde n'est pas arrivé et la mauvaise humeur de Marie-noelle s'oublie vite  juste le temps de dire ceci :^ Mais, on a pas assez d'allumettes !"

Alors les jumeaux font des yeux ronds m'assurant que si et brasse le jeu.  Certes, je nage, tellement surpris et commenter la partie.  Ce sont des têtes dans la famille et moi : un cancre !

Pour oublier les cartes, le jeu de poker,  je pose au milieu de la table sans aucun calcul mes mises...

Mes yeux sont surprise permanente et je suis regarde le vert brûlant d'amusement de Caroline,  sans comprendre sa joie. J'anonce tapis, et rafle les mises.  Gagnant. 

C'est mon meilleur Noël,  sans autre cadeau offert que un repas de Noël en famille,  joyeux. Aujourd'hui,  ces instants manquent à ma vie.