T'as voulu jouer, t'as perdu...
En Panodyssey, puedes leer hasta 30 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 28 articles más para descubrir este mes.
Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis!
Inicar sesión
T'as voulu jouer, t'as perdu...
- Hey first Lady, tu peux me dire qu'est-ce que tu fous derrière les barreaux ?
- Je crois bien que j'ai fait une grosse connerie. J'ai fait un pari avec Charly. Il m'a bien eu le fumier.
- Je t'avais prévenu. Il est vicieux, il a le don de t'embobiner, de te faire croire que tu seras la plus belle de ses gallinacés et qu'il saura te gâter. Que dalle !!! Il impose sa loi. Il fait le coup à chaque nouvelle arrivée.
- Il ne perd rien pour attendre celui-là. Pss ....approche-toi, viens par là. Si on réfléchissait à un guet-apens soigneusement orchestré pour lui ôter enfin tout désir de nous culbuter.
- En v'là une bonne idée !!!! On va y réfléchir toutes les deux. Mais avant ça il te faut me retrouver. Allez pousse un peu mémère, tu vas y arriver. Bloque ta respiration, inspire par le ventre et pousse sur tes guiboles. Nom de Dieu qu'est-ce que t'as l'air gourde comme ça. Ceci dit tu dois être pas mal bonne à déguster, du bon gras là juste où il faut sur le haut de tes petits cuissots et ton petit sot-l'y- laisse frétillant qui ne laisse pas indifférent les vrais connaisseurs de chair tendre et fine pour lequel je fonds, terriblement. Tu en penses quoi, toi ? First Lady qui va vivre ses dernières heures de gloire dans une belle cocotte en fonte qui mijote à petits bouillons accompagnée de jolies carottes, poireaux et navets. Ha ha, ha, tu feras bien le régal de nos propriétaires mal embouchés.
- Arrête un peu de raconter n'importe quoi et aide-moi !!! Toi qui dit avoir toujours de grandes idées, use un peu de ta perspicacité pour me sauver de là.
- First Lady tu sais quoi ? T'es dans la merde jusqu'au cou. Demerde-toi pour re rentrer !!!!
N.B : Quand j'ai pris la photo je n'avais pas vu qu'il y avait une grenouille. C'est en l'agrandissant que je m'en suis aperçue.
Photo : Laurence Alcan
Consigne pour les auteurs confinés : à vous d'imaginer un autre dialogue.
-