¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
avatar
La pause virale

La pause virale

Publicado el 23, abr, 2020 Actualizado 25, sept, 2020 Cultura
time 3 min
3
Me encanta
0
Solidaridad
0
Wow
thumb comentario
lecture leer
3
reacción

Este es el último artículo que puedes leer este mes sin iniciar sesión.

Para eliminar el límite y aprovechar al máximo las nuevas funciones, inicia sesión o regístrate haciendo clic aquí abajo, ¡es gratis! Inicar sesión

La pause virale

Photo by Fabrizio Verrecchia on UnsplashPhoto by Fabrizio Verrecchia on Unsplash

 

 

Le silence de la matinée m’a appelé au dehors.

Mes pieds, restés confinés, ont laissé mon esprit,

Divaguer hors de mon antre, braver la mort,

Jouir de la liberté de marcher sans but précis.

 

La rue est vide de la civilisation autrefois pressée,

Celle des oiseaux l’a envahie, rivalisent de chants,

Emplissent l’espace de discussions animées,

Sur l’amour et le bonheur du retour du printemps.

 

Mes pas résonnent contre le bitume abandonné,

L’angoisse monte de cette absence des moteurs,

Des rires étouffés s’échappent des demeures

La vie est toujours là, indicible et cachée.

 

 Je suis explorateur de ces ruines abandonnées,

Anthropologue rêveur sur le champs de fouille

Fossoyeur des catastrophes présentes et passées,

les racines percent les pierres pissantes de rouille.

 

Paris est vide, illuminée d’une lumière vespérale,

Les râles du métro passant trouble la quiétude,

D’un champs de Mars ramené à la paix virale,

La beauté unique d’un jardin vécu en solitude.

 

On sent l’air lourd et parfumé de la liberté,

Celui qui s’échappe en rêve est libre du présent,

Il est hygiène et vertu que de prendre ce temps,

Pour soi, pour les autres, retrouver sérénité.

 

C’est la grande leçon du porteur de mort,

Votre temps doit être vécu en cette occasion,

Dusse La pause virale prolonger ses torts,

Ce sont des secondes à exploiter à raison.

 

Donnez-vous à corps perdu dans ces voyages,

Aucun artifice n’est nécessaire dans la tête,

La réalité crue ressemble de trop à un naufrage,

Il faut fuir en son sein, sourire, faire la fête.

 

Ma tête est revenue trop vite à ses pieds, à regret,

Que la parenthèse ne puisse, un temps, durer encore

S’enfermer dans la peur de l’avenir et du dehors,

Attendre le retour de l’aurore, et de nouveau, s’envoler.

lecture 325 lecturas
thumb comentario
3
reacción

Comentario (0)

Tienes que iniciar sesión para comentar Iniciar sesión

¿Te gustan las publicaciones de Panodyssey?
¡Apoya a sus escritores independientes!

Seguir descubriendo el universo Cultura
La muse endormie
La muse endormie

Jeudi matin, alors que le chaos battait son plein dans ma tête, je sortais de chez moi sans réel b...

Louise D'ivernois
10 min
"Rencontre avec Joe Black"
"Rencontre avec Joe Black"

Cette rencontre avec Joe Black, c’est aussi la rencontre avec un être totalement immature à bien des niveaux ; touchant, com...

Al De Leerey
2 min
Et puis parfois, ça coince
Et puis parfois, ça coince

J'entame l'écriture de ma 77e nouvelle destinée à un concours (pour une mise en perspective, j'ai commencé à m'intéresser au...

Frédéric Polizine
1 min
Quel est le sens de l'écriture ?
Quel est le sens de l'écriture ?

Nous pourrions considérer l’acte même de l’écriture comme une contrainte, une manière imparfaite de transposer la pensée in...

Matteo
3 min
Pardon
Pardon

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joiePèlerinage chrétien initialement...

Bernard Ducosson
1 min
Brief
Brief

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joieEn opposition au grief : brief c...

Bernard Ducosson
1 min

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos

promo

Download the Panodyssey mobile app