Nostalgie
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Nostalgie
Quand reverrai-je enfin ma colline odorante
Et mes sources cachées
Que j’aimais observer, allongé sur la pente,
Au sortir du rocher,
Fasciné de voir sourdre l’eau d’entre les pierres.
Quand retrouverai-je mes pins fiers et altiers
Courant vers Montfuron.
Avant que la Camarde à cheveux gris
Ne vienne me conter ses histoires délétères.
Et toi, Fabienne et tes dix ans, aux cheveux d’ange
Que j’adorais coiffer avec le si beau peigne,[1]
Qu’es-tu devenue au fil des ans ?
La quatre-chevaux poussive, pleine à raz bord,
Nous emmenait, joyeux, pour les vacances,
Chantant au long des rives de la Durance.[2]
A-t-elle échoué chez un collectionneur aimant
Ou bien recyclée dans un haut fourneau ?
Et l’eau des vieux lavoirs est-elle toujours fraîche ?
Le chêne centenaire est-il toujours vaillant ?
La maison de mon enfance est-elle encore debout ?
Et le petit ruisseau a-t-il de l’eau ?
Je veux savoir, je veux savoir.
J’ai tant hâte de fouler les thyms et les lavandes,
Tant hâte d’observer les étoiles filantes au ciel d’été.
[1] Voir « Le peigne en écaille de tortue »
[2] Voir « Maman et la 4 cv »