Épreuves et Éveil : La Pensée comme Boussole de l'Âme
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Épreuves et Éveil : La Pensée comme Boussole de l'Âme
La pensée par la construction d’un idéal est un guide temporel qui serait plus vivable.
Ça y est, j'ai une vision, un espoir, une ligne de conduite.
Tout ce chemin n’a fait que m'amener ici, là, maintenant.
C’était écrit, j'y ai toujours cru, mais en réalité, j'avais trop peur.
Peur de ne pas y arriver, et surtout de comprendre qu'il n'y avait rien à comprendre.
Comme si le bout du chemin était le vide, et le vide le néant.
Comme le son qui n’existe que grâce au silence,
Le temps est incompressible, malheureusement.
Est-ce la pensée même du temps qui lui donne son sens propre ?
Le doute doit consumer la braise qui te fera mourir une première fois.
Chaque étape doit être vécue dans le doute pour espérer bâtir une confiance sereine.
Il brise les convictions et forge les valeurs dans un marbre bleuté.
Il faut les défendre, les oublier, les réapprendre,
Jusqu’à en souffrir, quitte à mourir de tristesse,
Mais ça non plus, on ne le décide pas.
Le réel se perd sous la vision affreuse de nos propres désirs.
Enivré par l’ignorance et la rancune, c’est à ce moment qu’il faut le saisir.
Comment pourrions-nous accepter le fait qu’on n’en sache rien, sans céder au désespoir ?
Imprègne-toi de toutes ces émotions pour déconstruire tout le reste.
La vie n’est qu’une série d’épreuves qui teste les limites de l’être,
Où il est illusoire d’éviter les chutes et le fracas des émotions.
J'ai eu besoin de pleurer, de tomber, de haïr, et d'en vouloir au monde entier.
J'en veux encore à ceux qui ne cherchent pas ce chemin invisible,
Lui qui pèse comme un métal tout juste extrait du fond du cœur.
J'en veux, je le dis, à ceux qui sont légers, joviaux, confiants de bonheur.
Qu’est-ce qu’il est grave d’arrêter cette marche sans nom,
Et de ne pas entrevoir la richesse qu’offre cet instant de grâce.
Pourquoi est-il si difficile de connaître la destination de son voyage le plus sincère ?
Vogue sur le radeau que tu as construit, car lui seul t’accompagne.
Ce voyage m'emmène au large d'une mer d’où j'entrevois la terre, ici, je me sens libre.
Pourtant, cette côte, je m'y suis échoué de nombreuses fois, j'ai appris.
Même si mon embarcadère semble toujours imparfait,
Et ma manière de piloter, peu désirable, j'entrevois la beauté de la mer.
Elle est douce, calme, juste, elle ne fait qu'un avec mon bateau.
J'ai pu voir de nombreux croquis, appris de nombreux capitaines.
Alors, le cœur lourd, je vois des barques s'échouer ou s'éloigner.
Le lien qui existe entre certaines est si fort qu'il ne pourrait être vu seul.
Pourtant, ce sont des chemins différents qui se lisent sur l’écume.
Parfois, des rafales me mettent à la dérive.
N’est-il pas de message plus clair que lorsque la vague nous fait signe ?
L’éveil du bonheur simple passe par la compréhension de sa souffrance.
Je suis tombé à la renverse et j'ai souffert, mais jamais pour de mauvaises raisons.
Toutes ces épreuves sont des apprentissages vers la patience.
Certaines vont revenir, je les attends, la tristesse sereine au ventre.
Dieu, forme suprême, la vie, je ne sais quoi.
Il y a au fond quelque chose qui me guide.
Je me pose tant de questions comme une maladie incurable,
Et ne saurais y répondre autrement qu'en faisant l'éloge de cet éveil.
Simples sont les clés pour ne pas attiser la hantise qui blesse mon être.
Loin de se retrouver comme une âme errante cherchant son chemin,
Les yeux éteints par l'orgueil qui recherche la joie éphémère.
N’y a-t-il pas depuis toujours une forme de sens universel, ou est-ce l’image que l’on s’en fait ?
La vérité n’est qu’une interprétation tellement précieuse que l’homme seul ne peut s’en défaire.
Sans réponse claire, cette vie absurde n'a que deux options :
Être et incarner ce qui nous a été donné de vivre,
Ou céder au consumérisme de la pensée,
Dans une société effrénée qui n'apprend d'aucun de ses penseurs éminents.
Alors, j'ai vécu, comme je vis, en respectant mon code de conduite.
Bien que parfois j'ai pu m'en détourner, il ne reste qu’une chose : le vrai.
Comme j'ai su détester ce que j'y voyais au plus profond.
Dans ces tourments, j'ai trouvé le réconfort du chemin du beau.
Ce que j’y trouvai était au moins une chose véritable.
Devrait-on douter du vrai à chaque signal que le cœur nous envoie ?
Les clés sont tellement évidentes qu’il ne faut puiser que dans le vrai du moi, l’essence.
Une chose est vraie : j'ai vu la sagesse de vivre dans la paix.
Les énergies sont fortes comme au travers des émotions.
Valeurs et code moral libre, ça y est, j'ai compris le but de ma vie.
C'était ça que j'ai tant ressenti, poussé par une destinée plus grande.
Elle n'était finalement pas matérielle ni dépendante de l'extérieur.
C’est un cadeau qui nous a été confié, que de pouvoir dépasser sa condition.
Dans le fond, il avait raison : on ne se sauve que soi-même.
Ne faut-il pas sortir de l’attente pour que le pur surgisse de lui-même ?
Recommence jusqu’à apprendre de toi-même.
À nouveau, les doutes m'accablent et me tiraillent comme si tout n'avait été qu'illusion.
L'angoisse emprisonne ma gorge, comme si le travail accompli n'avait été qu'un rêve.
Mais j’accepte cette émotion, car elle est l’essence même de la vie.
Comme l’éternelle, le cycle est la source du tout.
Ah, si j’avais compris, j’aurais peut-être apprécié ces maux du cœur.
On est peut-être comme le miel d’une fleur, tous témoins de notre propre naissance ?
Marissa Brugallé hace 8 horas
Un chemin initiatique où l’on se déforme, se forme et se transforme ✨
(updated)Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier hace 8 horas
https://www.linkedin.com/posts/alexandreleforestier_panodyssey-%C3%A9preuves-et-%C3%A9veil-la-pens%C3%A9e-activity-7283181068579471362-oAe8?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier hace 8 horas
C'est un univers qui me parle et me plaît !