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Chapitres 19 et 20

Chapitres 19 et 20

Publicado el 20, jul, 2022 Actualizado 20, jul, 2022 Cultura
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Chapitres 19 et 20

19.

                — Comment va mon aimé ? sourit Alex en s’avançant vers Max.

                Ce dernier lui avait indiqué le matin même qu’il avait une surprise pour elle. Il devait passer dès après la fin de son travail qui, malheureusement, s’était vu prolongé d’un peu plus d’une heure pour une urgence. Le jeune homme venait d’arriver chez elle, tenant une main fermement serrée, comme si elle contenait le plus grand des trésors. Il enlaça la jeune femme, ressentant toujours la même émotion lorsqu’il était en sa compagnie.

                — Lorsque je te vois, tous mes soucis disparaissent comme par enchantement. Prête pour la surprise ?

                — Attention de ne pas exciter ma curiosité plus qu’il ne faut ! Je pourrais oublier ma promesse de ne te poser aucune question.

                Max s’amusa de sa moue faussement boudeuse et menaçante. Il était sincèrement épris de la jeune femme et se réjouissait de la réciprocité de leurs sentiments. Il y avait peu, ils avaient officialisé leur relation en célébrant discrètement leurs fiançailles. Après mûre réflexion, ils avaient opté pour un dîner en tête-à-tête, le père d’Alex et patron de Max n’entendant que tolérer leur amour, attendant sans le cacher une rupture qu’il considérait comme certaine. Puisque leurs familles respectives étaient soit restreintes pour Alex, soit inexistantes pour Max, et que leurs amis ne leur paraissaient pas suffisamment intimes pour partager cet événement, ils avaient fait choix d’un restaurant romantique où une table pour deux avait été réservée sur la terrasse dominant le lac. Pour l’occasion, la jeune femme, dont la chevelure auburn se trouvait emprisonnée dans un chignon faussement strict, avait revêtu une robe jaune-orangé soyeuse et fluide. Elle s’était parée du cadeau de Max, un fin collier en ambre, assorti de boucles d’oreilles, dont la forme en longue goutte accentuait la grâce de son cou. Le jeune homme l’avait vue particulièrement rayonnante et épanouie, s’enorgueillissant devant les regards admiratifs des clients présents.

                Plus pour se confirmer mutuellement leur amour que pour pavaner devant leurs rares intimes, Alex avait commandé une bague à double spirale réalisée expressément pour le couple. Les entrelacs pouvaient être séparés, fournissant ainsi deux bijoux, tandis que la torsion de l’anneau permettait l’adaptation au doigt, quelle qu’en soit sa grosseur. La fine pierre de cristal transparent, sertie en son centre, cachait un minuscule récepteur vibrant à chaque communication ou message entrant. La programmation du bijou, désirée par les jeunes gens, excluait toute interférence extérieure. De la sorte, le canal ouvert ne concernait que Max et Alex. Lorsque l’un voulait entrer en communication avec l’autre, outre le frémissement, le minéral se teintait de bleu. L’envoi d’un message faisait surgir une nuance verte, tandis qu’un simple appui sur le cristal permettait à celui de la seconde bague d’arborer une coloration rouge soutenue assurant le destinataire d’être dans les pensées de l’expéditeur.

                Une vibration de son anneau fit sursauter le jeune homme.

                — Je ne voyais pas d’autre moyen pour te ramener à la réalité. Tu semblais plongé dans des souvenirs très profonds et, même si j’apprécie être dans tes bras, j’aime également te savoir proche d’esprit.

                — Tu es vraiment exceptionnelle, murmura Max en l’embrassant sur le nez. Je songeais à nos fiançailles et surtout au merveilleux bonheur que tu me donnes.

                Sans autre mot et avant qu’Alex ne réagisse, il prit sa main et y déposa le trésor qu’il serrait dans la sienne depuis son arrivée. La jeune femme contempla sa paume dans laquelle brillait une minuscule clef dorée, accrochée à une fine chaîne. Elle lança un regard interrogateur à son bien-aimé.

                — Laisse-moi te l’attacher, dit-il en passant le collier au cou de la jeune femme. Il te va à ravir !

                — Pourquoi ? Pourquoi me fais-tu un cadeau ? Et pourquoi de ce genre ?

                — Parce que je t’aime… Et parce que… c’est l’objet de ma surprise…

                — Il faut que tu m’en dises plus, je n’y tiens plus !

                — Viens avec moi et tu vas comprendre.

                Avant de quitter l’appartement, Alex donna les instructions à Bée afin qu’il sécurise les lieux jusqu’à son retour. Tous deux s’engouffrèrent dans la voiture de fonction que Jocelyn Craspien mettait à la disposition de certains membres de son personnel. Selon la catégorie de celle-ci, l’employé pouvait déterminer à quel niveau de l’échelle — du bon à l’excellent — il se trouvait. Alex fut étonnée de constater que l’auto était non seulement spacieuse, mais également luxueuse. Nul doute que son père appréciait le travail fourni par son fiancé, ce dont elle était fière tout en redoutant un changement d’attitude de son géniteur. Pour l’avoir vécu, elle savait que Jocelyn pouvait porter quelqu’un aux nues pour quasiment le lapider peu après. Il faudrait qu’elle soit vigilante afin d’atténuer, tant faire se peut, la blessure que Max ne manquerait pas de ressentir dans ce cas.

                La voiture s’éloigna promptement pour prendre la direction de la RGV. Alex en déduisit que le jeune homme avait programmé préalablement le trajet, tout en réduisant au silence le chauffeur holographique, ce dont elle lui sut gré. Max ouvrit un réfrigérateur miniature dissimulé au centre du dossier de la banquette où ils s’étaient installés. Il en sortit une bouteille de champagne et deux verres.

                — Le déplacement ne sera pas très long. Cependant, nous avons le temps de déguster une coupe de cet excellent cru. Nous emporterons le reste dès notre arrivée.

                — Il me tarde de découvrir où nous allons et pourquoi… tenta la jeune femme, espérant récolter l’une ou l’autre information.

                Le sourire entendu de Max lui prouva qu’il saurait tenir sa langue jusqu’au bout. Alex profita donc du délicieux breuvage et du voyage agréable sous un soleil automnal.

                Alors qu’un panneau holographique s’ouvrait dans l’habitacle pour avertir les passagers que la limite nord de la circonscription E3 serait atteinte dans trois minutes, le véhicule décéléra pour emprunter la sortie toute proche. Quelques rues plus loin, la voiture s’immobilisait devant un gratte-ciel flambant neuf.

                — Je comprends de moins en moins.

                — Sous peu, tu vas découvrir mon nouveau logement !

                — Tu m’excuseras si je me montre directe, mais connaissant les faibles salaires accordés par mon père, il me paraît impossible que tu puisses envisager de louer un appartement dans ce bâtiment. Au même titre que dans le secteur tout entier, continua-t-elle, dont l’aisance se trouve être à peine inférieure aux circonscriptions A et B, qui demeurent les plus nantis de Complaisance.

                — Rassure-toi, je n’ai fait aucune folie ! Il s’agit autant d’un remerciement que d’un dédommagement. L’appartement se situe au quarante-cinquième étage, mais la rapidité des ascenseurs ne le laisse pas imaginer.

                Les jeunes gens pénétrèrent dans une sorte de cage intégralement vitrée — hormis le sol — dont le toit bombé permettait une vue panoramique. Comme les trois autres élévateurs, elle était placée à un des angles de la construction légèrement torsadée, conférant à l’ensemble un mouvement élancé tendant vers le ciel. Max indiqua verbalement son souhait de se rendre à l’étage voulu. Alors que l’ascenseur glissait le long de l’arrête, la large vision appelait l’émerveillement. Alex était médusée devant le paysage qui s’offrait à elle. Sans même que les jeunes gens ne sentent le ralentissement, la cabine s’arrêta doucement, tandis qu’une voix signalait l’arrivée au niveau demandé. La jeune femme découvrit une pièce de grandeur moyenne, baignée de soleil grâce aux vastes et hautes fenêtres. Sur la gauche, deux fauteuils cossus encadraient une table basse, alors que, sur la droite, un petit palmier semblait se prélasser dans la lumière. Une unique porte se trouvait dans l’angle cassé à l’opposé de la cabine d’où ils venaient de sortir. Max invita sa bien-aimée à le suivre.

                — Bonjour, Éléonore, je te prie de déverrouiller la porte et de désactiver l’alarme.   

                — Bonjour Maxime, répondit une voix suave. Vous n’êtes pas seul. Il vous est donc obligatoire de procéder à la vérification rétinienne.

                — Comme tu peux le constater, la sécurité n’a pas été laissée au hasard, sourit le jeune homme à l’intention de sa bien-aimée, tout en permettant à un rayon vert de parcourir son œil de haut en bas.

                Un léger clic se fit entendre, tandis que la porte s’ouvrait. Max se recula et d’un geste de la main pria Alex de le précéder.

                — Heureuse de votre retour, Max. Bienvenue à vous… Alexandra Craspien.

                — Comment cet appareillage connaît-il mon nom ? J’imagine que tu l’as avertie de ma venue, mais pourquoi lui avoir donné mon prénom officiel ?

                — Je n’y suis pour rien. L’ensemble des caméras liées au système de surveillance devient, en quelques sortes, les yeux d’Éléonore. Bien qu’entièrement dissimulés, ces vérificateurs emploient les fonctions de reconnaissance faciale qui renvoient au fichier central pour identification. D’où l’utilisation du nom que t’ont donné tes parents. Mais ce sera la seule et unique fois qu’Éléonore te nommera de la sorte !

                — Que veux-tu dire par là ?

                — Ma chérie, tout comme je t’ai accordé la clef de mon cœur, je désire que tu possèdes celle de mon appartement, murmura le jeune homme en enlaçant sa bien-aimée. C’est la raison pour laquelle le bijou que je t’ai offert représente cet objet.

                La jeune femme sourit devant ce nouveau témoignage de l’amour que lui portait le jeune homme. Si, suite à l’exemple donné par son père, elle avait souvent égratigné la gent masculine n’ayant que peu de considération pour elle, force était de constater que tous les hommes ne se ressemblaient pas. Elle ne pouvait que se réjouir du bonheur et du respect qu’elle découvrait chaque jour et dont elle jouissait pleinement avec Max. Ce pendentif serait un rappel précieux pour elle si, d’aventure, il devait y avoir des jours plus sombres. Pour toute réponse, elle embrassa le jeune homme.

                — J’en conclus que tu acceptes mon double présent, s’enthousiasma Max se dégageant quelque peu. Nous allons donc procéder à la configuration de ta clef avant que je te fasse visiter les lieux.

                Ayant dit cela, il demanda à Alex de se placer à un certain point non loin de la porte d’entrée, lui précisant que le portier électronique devait dupliquer son empreinte rétinienne. Un rayon vert balaya successivement ses deux yeux pour s’assurer une plus grande sécurité. Ensuite, il y eut un exercice oral dans lequel la jeune femme répéta les mots ou phrases indiquées par la voix suave, ceci afin d’enregistrer son empreinte vocale. Finalement, la copie de la signature biométrique acheva l’opération.

                — Éléonore, je te remercie de consigner ces données sous le nom d’Alex Craspien.

Puis se tournant vers la jeune femme, il déclara :

                — Désormais, je ne suis plus seul à pouvoir accéder à ce lieu. Mais rassure-toi, ce privilège ne sera accordé à aucun autre que toi. Viens, j’ai encore quelqu’un à te présenter.

                Il saisit la main de la jeune femme et l’entraîna vers la porte située sur la droite, tout en expliquant que celle de gauche ouvrait sur un imposant vestiaire. Ils pénétrèrent dans le séjour dont le sol parqueté insufflait une touche chaude à la pièce baignée par le soleil grâce aux hautes et larges vitres, le mur opposé proposant une couleur paille dans lequel de minuscules points scintillaient, reflétant la lumière présente en abondance. Il s’agissait de capteurs solaires permettant d’accumuler l’énergie nécessaire au chauffage et à l’éclairage de l’appartement. Les meubles cossus et savamment disposés donnaient à l’ensemble un sentiment de solennité.

                — Bonjour, Max, puis-je te débarrasser ?

                Alex sursauta et se tourna vers cette voix féminine trop douce à son goût. Elle se trouva nez à nez avec une jeune femme grande et élancée, affichant des yeux vert émeraude et une longue chevelure rousse. L’inconnue arborait un visage avenant conservant tout de même une certaine réserve.

                — Ma chérie, je te présente l’androïde qui m’a été attribué. s’empressa d’expliquer Max, en tendant la bouteille et les verres au robot. J’ai attendu ta présence pour lui donner un nom en lieu et place de son matricule.

                — J’imagine que voilà également d’un cadeau de mon père. Ce robot est honteusement beau.

                — Oui, monsieur Craspien me l’a fait livrer expressément. Je pensais bien que tu n’apprécierais que moyennement. Cependant, il ne s’agit que d’une machine et surtout, je n’ai d’yeux que pour toi. Tu es mon unique amour…

                Bien qu’elle sache que Max était sincère, la jeune femme ressentait un pincement au cœur devant cet androïde aux proportions parfaites, tandis que la rancœur à l’encontre de son père venait d’atteindre un nouveau palier. Elle secoua la tête afin de chasser ces idées noires et ne pas gâcher la joie de son bien-aimé.

                — Il nous faut donc lui choisir un prénom ? L’inspiration arrivera peut-être pendant la visite de ton nouveau logement. J’imagine qu’il ne se réduit pas à cette pièce, aussi belle soit-elle.

                — Ceci n’est qu’un avant-goût. Suis-moi et tu découvriras bientôt l’ampleur de mon domaine ! Puis pivotant vers l’androïde, il continua sérieusement :

                — Fais rafraîchir la bouteille et prépare le plateau apéritif dont je t’ai donné la composition. Nous le dégusterons au salon.

                En riant, les jeunes gens firent le tour du propriétaire. À l’opposé de l’entrée du séjour, dans une grande alcôve joliment aménagée, trônait une cuisine ouverte entièrement équipée des dernières technologies. Cette pièce profitait également d’un vitrage important illuminant l’ensemble. Au même niveau, sur la gauche, se trouvait une porte ouvrant sur le couloir menant aux chambres et à la salle de bain. Dès qu’ils y pénétrèrent, une lampe s’alluma, rejointe par d’autres au fur et à mesure de leur progression.

                — Non seulement ton appartement est un logement connecté excessivement sophistiqué, mais encore plus, il semble s’agir d’une concepti

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