Je suis poète
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Je suis poète
J'aime les mots, les belles et longues phrases, les images poétiques, les métaphores, les envolées lyriques... Je regrette que notre époque mette autant en avant des œuvres qui, à mon sens, manquent cruellement de profondeur. La poésie n'a plus la cote de nos jours. Je suis heureux de voir que des gens se battent pour préserver notre héritage. La langue française est tellement riche, elle mérite d'être sublimée comme un bijou dans un bel écrin. Évidemment, ceci n'est que mon ressenti, il n'engage que moi...
Enfants des Poésies (extrait de ''#Pleurnicheries - poésies des réseaux)
"Je ne suis qu’un passant dans les rues de la vie, un lambda, un mendiant, que l’on croise, qu’on oublie.
J’ai le corps invisible et le cœur transparence.
Je ne suis ni crédible, ni talent, mais j’avance.
Emporté par la houle, loin des foules effrayantes de piétineurs de rêves qui me « coups de pied au ventre »,
je survole ce monde et n’y vois pas grand-chose : qu’un désert infini qui ensevelit les roses.
Alors j’ai pris la plume, comme tant d’autres avant moi, qui n’avaient que la Lune pour unique croyance,
et du haut de ce phare, où j’aime errer parfois, j’ai couché mes espoirs sur tant de feuilles blanches.
Des maux d’écorchés, des mots d’amoureux.
Des mots d’oubliés par tous ces cœurs trop vieux.
Des mots passionnés, d’émotions toujours.
De sincérité, celle qui manque aux discours.
Quelques notes de musique et de simples accords.
Un brin mélancolique, nostalgique et alors !
Je suis fils du lyrique et je le porte au corps : l’amour du tragique, l’amour de la mort.
Cet homme que je suis, ce matin s’est levé avec le dos voûté par le poids d’être né.
Allumant la toile sur son pixelisé, il a lu vos étoiles et s’est mis à pleurer.
Vous êtes tout comme moi, des enfants de la plume.
Vous êtes bien plus que cela, des enfants de la Lune.
Vous êtes l’Humain oublié de l’humain.
Vous êtes l’avenir dont je rêve pour mes gamins.
Vous êtes l’horizon que j’observe chaque soir quand j’angoisse comme un con, seul, du haut de mon phare.
Vous êtes coucher d’soleil, vous êtes lever aussi.
Vous êtes de ces merveilles qui embellissent la vie.
Je vous dédie ces mots, balancés aux réseaux, afin qu’ils vous parviennent sur vos ivres bateaux.
La poésie est ainsi, c’est elle qui nous relit.
Puissiez-vous y retrouver votre enfance envolée…"
Oren