

Les Reines des Mers 3è partie - Guerrières Symbole de Force et de Résilience Féminine
En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 8 articles más para descubrir este mes.
Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis!
Inicar sesión
Les Reines des Mers 3è partie - Guerrières Symbole de Force et de Résilience Féminine
Ching Shih (début XIXe siècle) est sans conteste la femme pirate la plus puissante et la plus redoutée de tous les temps.
Son parcours :
Ancienne prostituée à Canton, elle épousa le puissant pirate Zheng Yi. À la mort de ce dernier, elle prit le commandement de sa gigantesque flotte du Pavillon Rouge. Elle n’était pas seulement une capitaine, mais une véritable stratège, une administratrice, et une cheffe de guerre.
Une puissance inégalée
À son apogée, Ching Shih commandait une flotte estimée à plus de 1 800 jonques et environ 80 000 hommes et femmes.
Une puissance navale qui surpassait même celle de nombreuses marines nationales de l'époque. Son empire pirate terrorisait les côtes chinoises, le Vietnam et au-delà.
Le respect par la stratégie et la discipline
Sa stratégie et son respect reposaient sur une organisation et une discipline stricte, instaurant des punitions sévères voire la peine de mort pour viol ou insubordination. Son aptitude, ses capacités et son autorité lui conférèrent le respect de ses équipages masculins.
La fin de la piraterie pour Ching Shih
En 1810, Ching Shih mit fin à sa vie de piraterie en négociant une reddition exceptionnelle avec le gouvernement impérial chinois.
Au lieu d’être exécutée comme la plupart des pirates capturés, elle obtint une amnistie complète pour elle, son équipage, et son second époux Chang Pao (un ancien protégé de son premier mari Zheng Yi, qu’elle avait épousé après sa mort). Cette négociation lui permit de conserver sa richesse, sa liberté, et même une reconnaissance officielle.
Après cette reddition, Ching Shih se retira à Canton (aujourd’hui Guangzhou), où elle mena une vie paisible et respectable. Elle y ouvrit une maison de jeu et de commerce, probablement liée aussi à la gestion d’une maison d’opium. Grâce à sa fortune, elle vécut confortablement pendant de nombreuses années, loin des conflits et des abordages.
Elle mourut en 1844, à l’âge de 69 ans, de mort naturelle, ce qui est particulièrement rare pour une figure du monde pirate.
À la fin de sa vie, elle était une femme d’affaires prospère et respectée, ayant échappé à la justice, à la misère, et à la déchéance qui attendait tant d’autres pirates.
Une Reine des Mers libre jusqu’au bout.
https://corinne-ecrivaine-biographe.jimdosite.com/
https://lagazettedecoco.jimdofree.com/
Corinne Écrivaine
06 août 2025

