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Chapitre 2: Choix 2: Partie 3

Chapitre 2: Choix 2: Partie 3

Publicado el 1, ago, 2025 Actualizado 1, ago, 2025 Adventure
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Chapitre 2: Choix 2: Partie 3



Partie 3 :



Quelques heures plus tard : Arrivée au Plan de Phazy



La montée avait été raide, ponctuée de quelques « aie », « oh la la, je vais mourir ici » et « qu'est-ce que c'est que cette pente de l’enfer », mais Prunille avait tenu bon. Oscar, malgré lui, commençait à respecter sa ténacité…, un peu.


Arrivés au sommet, ils découvrirent le panorama. Une étendue rocheuse d’un rose pâle, avec en contrebas, les eaux thermales naturelles du Plan de Phazy, scintillant sous le soleil. Un lieu paisible, presque mystique.


— Wow, souffla Prunille. Bon, j’ai cru y laisser mes poumons, mais…, ça valait le coup.


Annita souriait. Oscar, silencieux, prenait des gorgées de sa gourde.


Soudain, une voix surgit de derrière un bosquet :


— PRUNILLE ?!


Une jeune femme brune, en legging kaki et t-shirt beige, accourut vers eux.


— Capucine ! cria Prunille. Oh, mon Dieu ! Tu ne vas pas me croire, j’ai survécu !


Les deux amies s’enlacèrent sous le regard incrédule d’Oscar.


— J’ai trouvé un autre couple, dit Capucine, ils m’ont prise avec eux. Ils sont là-bas, regardez. Ils ont même du chamallow grillé.


— Je t’aime tellement, Capu.


Annita et Oscar échangèrent un regard complice.


— Et maintenant ? dit Oscar.


— À présent ? On savoure la vue, murmura Annita. Et on se repose.

Oscar s’arrêta net, le souffle coupé.


— Regarde-moi ça, Annita…


Depuis le sentier surélevé, le panorama s’ouvrait comme une carte postale vivante. À leurs pieds, une succession de bassins naturels se déployait dans un écrin de verdure, tels des miroirs anciens posés au creux de la montagne. L’eau, teintée de reflets ambrés et d’éclats turquoise, semblait s’animer sous la lumière de l’après-midi. Chaque bassin formait une marche vers la vallée, dessinant un escalier de pierre où l’on aurait dit que le ciel venait se poser.


Annita sourit, les yeux pétillants.


— On dirait un vieux secret de la terre, chuchota-t-elle.


Ils descendirent prudemment, les pierres encore tièdes sous leurs semelles. Plus bas, la vapeur s’élevait doucement au-dessus de l’eau, apportant avec elle une odeur minérale, familière et apaisante. L’un des bassins, creusé dans la roche aux teintes rouge orangé, bouillonnait faiblement, comme s’il les attendait.


Oscar s’agenouilla, y plongea la main.


— Chaud…, mais pas brûlant. Juste parfait. Viens.


Sans plus attendre, ils retirèrent leurs chaussures et plongèrent les pieds dans l’eau. Un frisson de bien-être les saisit aussitôt. Le silence alentour, seulement troublé par le clapotis discret de la source, leur donnait l’impression d’être les seuls êtres humains à mille lieues à la ronde.


— C’est irréel, souffla Annita.


Oscar, penché en arrière, observait les montagnes au loin, leur reflet dans l’eau trouble, et murmura :


— Non. C’est exactement là qu’on devait être.


Plus loin, sur le sentier qu’ils avaient quitté, Prunille riait avec Capucine, accaparée par la conversation. Le duo d’amies, visiblement reconnectées, ne remarqua pas l’absence d’Annita et Oscar.


Le frère et la sœur, quant à eux, savouraient un instant hors du temps.


— Ça fait du bien de s’installer ici… Franchement, je comprends maintenant pourquoi tu voulais absolument venir, dit Annita.


Elle le regarda du coin de l’œil, curieuse.


— Et alors, à mi-parcours…, quelle conclusion tu en tires ?


Oscar inspira à pleins poumons l’air pur de la montagne. Il ferma les yeux et s’allongea un peu plus dans l’eau chaude, les bras détendus.


— C’était mon souhait le plus cher…, et je suis en train de le réaliser. Quand Rémy m’en a parlé et qu’il m’a montré les photos, j’ai su que je devais le faire. Que je devais le vivre.

Il regarde l’eau, puis reprend.

.

— Et ce n’est pas fini, Annita. On a encore de belles choses à vivre, tu verras. Le faire avec toi, c’était le bon choix.

Tu es ma sœur, c’est vrai… J’aurais pu le faire avec Claire, mais bon…, vu qu’on s’était séparés juste avant, ce n’est pas plus mal. Et puis, tu me connais mieux que personne.


— Merci frérot ! répondit Annita en lui souriant. Finalement, c’est une super idée. Je suis ravie de faire ce road trip avec toi.


Elle se massa les pieds, grimaçante, mais heureuse.


— J’en avais besoin. Être loin de tout, déconnectée…, ça fait un bien fou. On devrait presque être remboursé, par la sécu pour ça. Il y aurait moins de déprimes et de burn-outs !


— Pas faux…, répondit Oscar, le regard perdu dans le paysage, comme s’il essayait d’en imprégner chaque détail dans sa mémoire.


Puis, tourna la tête…, et se figea.


— Oh non…


Annita le suivit du regard. En contrebas, Prunille montait joyeusement le sentier, sac à dos en balancier, toujours aussi enjouée.


— Le silence…, notre moment…, va être perturbé, murmura Oscar. Ne me dis pas qu’elle va poursuivre le road trip avec nous…


Sa sœur l’observa, amusée, puis reposa les yeux sur Prunille.


— Mais elle est drôle. Et mignonne, non ?


— Non. Ne tombe pas dans le piège, s’il te plaît… Au secours !, gémit-il en plaquant ses mains sur ses yeux, la tête basculée en arrière, faussement désespéré.


Annita répondit au geste de Prunille, qui agitait la main avec enthousiasme, suivie de près par Capucine et le couple rencontré plus tôt.


— Elle n’est pas seule, glissa-t-elle à Oscar, un sourire en coin.


Il jeta un rapide coup d’œil derrière lui et poussa un soupir résigné.


— Bon courage, souffla Annita, tout en lui donnant un petit coup de coude complice.


Le groupe s’approcha. Prunille, toujours aussi volubile, lança :


— Alors, cette eau, elle est bonne ?


— Oui, répondit Annita. Elle est chaude…, maximum 20 degrés, je dirais.


— Ah ouf, tant mieux ! Parce que me tremper dans de l’eau tiède, très peu pour moi, hein !


Oscar haussa un sourcil, déjà agacé.


— Ne bois pas cette eau, surtout. Ce n’est pas une source potable, comme c’est indiqué partout. Elle n’est pas contrôlée. Sauf si tu veux t’offrir une gastro en bonus du séjour… Regarde les pancartes, elles ne sont pas là pour décorer.


— Ok, ok…, merci de me l’avoir dit, ranger !, répondit-elle en mimant un salut militaire moqueur.


Oscar leva les yeux au ciel tandis qu’Annita étouffait un rire derrière sa main.


Prunille, déjà installée, tapota la place à côté d’elle et lança un joyeux :


— Je vous présente tout le monde ! Capucine, d’abord, ma copine perdue qu’on a enfin retrouvée.


Capucine, brune aux boucles denses et rieuses, la peau parsemée de taches de rousseur sur le nez et les joues, fit un signe timide.


— Enchantée ! Vous n’imaginez pas comme Prunille a parlé de vous. Elle vous adore déjà, comme si vous étiez des vieux potes.


Prunille enchaîna, hilare :


— Et voilà le couple qui a sauvé Capucine : Juliette et Arn. Fraîchement mariés, et en pleine lune de miel…, version rando roots ! Plutôt cool, non ?


Juliette leva la main avec un grand sourire. Grande, blonde, les cheveux tirés en une queue de cheval, ses yeux bleu clair pétillaient sous le soleil. À ses côtés, Arn, impressionnant par sa carrure athlétique, les bras musclés et la peau légèrement hâlée, semblait tout droit sorti d’un film nordique. Une mèche blonde retombait sur le côté gauche de son visage, contrastant avec un discret grain de beauté sur sa joue. Ses yeux bleu profond, presque acier, observaient le groupe avec calme.


— Enchantés ! dirent Arn et Juliette d’une même voix, leurs sourires radieux reflétant leur complicité.


— Ravie de vous rencontrer, ajouta Juliette. Vous êtes frère et sœur, non ?


Annita hocha la tête avec un sourire.


— Je m’en doutais ! De toute façon, vous avez le même regard. C’est flagrant, dit-elle en riant doucement.


Pendant ce temps, Arn s’était déjà assis près du bassin et avait plongé ses pieds dans l’eau.


— Ah…, que ça fait du bien de mettre ses pieds dans l’eau cho… C’est bien comme ça qu’on dit ? lança-t-il en fronçant les sourcils.


Juliette éclata de rire.


— Tu y es quasi presque, chéri. C’est “chaude”, pas “cho”. Mais l’intention y est !


Tout le monde rit, et l’ambiance devint encore plus détendue.


— Wow, vous parlez super bien français, dit Annita, surprise.


Juliette rit, posant une main sur le bras d’Arn.


— Normal. Ma mère est française, elle vient de la région de Cherbourg. Elle a rencontré mon père, suédois, à Göteborg. C’est là qu’ils se sont installés. J’ai grandi entre les deux langues. Et j’ai appris le français à Arn…, à la suédoise, disons. Avec du fromage, du vin et beaucoup de patience !


— Une méthode que j’approuve à 200 %, ajouta Arn d’un ton calme, avec un léger accent scandinave qui le rendait encore plus charismatique.


Oscar et Annita échangèrent un regard complice. Ce road trip prenait une tournure inattendue…, mais plutôt géniale ?




— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —


Barbara Wonder

Écrit le 31 /07/25

Image source nature et source chaude plan de phazy nature.


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